mercredi 30 avril 2008

the grazed note with the coming of age

parce que qu'il me dit "t'as fait ton blog aujourd'hui?"
parce que je pensais tellement qu'on serait jamais ça.
parce que c'était plein de gestes qu'on avait jamais eu pour moi. personne.
parce que c'est comme marcher sur la pointe des pieds et essayer de rien casser de plus.
parce qu'il faudrait penser à arrêter de le voir, refermer la parenthèse de nos 14 ans un peu, pour voir si ça passe quand on se voit pas.


je me lève le matin avec dix milliards de phrases pour lui, je lui parle tout le temps dans ma tête et quand je le vois je suis muette. et j'ai pas du tout envie d'être muette avec lui. surtout pas. parce que c'est peut être ce qu'on fait de mieux. se parler. et ça, je suis pas du tout prête à le perdre.


(ouais je fais rien qu'à copier sur Coline, ouais, c'est comme ça aujourd'hui, mais c'est de la faute de Pixie)
(non je n'expliquerai pas pourquoi)

message à caractère purement informatif

on est comme qui dirait mercredi (techniquement du moins). ça fait une semaine qu'on se voit. qu'on se sent et qu'on s'effleure. voilà.

moi perso j'en peux plus.

d'avoir 14 ans et juste le droit de se rouler de pelles dans une voiture en écoutant virgin radio.


demain je te préviens je te touche.



mardi 29 avril 2008

ranger mes mains

m.: ça va?



m.: ça va.



à part ça, j'ai vu l'homme qui porte le mieux le string au monde, le pirate des Pyrénées, et on a mangé un saladier de chou râpé, comme si c'était possible de finir ce truc. Lui qui se fait si rare que c'est toujours une fête. Lui qui s'habille comme le polak, mais en d'autres couleurs. Je faisais ça souvent aussi, à l'école, avoir les mêmes affaires que mes copines, mais pas en noir tu vois, moi je préfère le bleu (oui tu vois).


et sinon, j'arrive pas à décider si je préfère Secret ou Soup sur l'album de Tunng, et tandis que certains jouent les mystérieux avec des cartons de Damien Saez, d'autres déballent tout sur une table, entre deux mojitos et une bougie, la trouille de se faire léon 2 le retour, les jetons de se jeter là dedans, et cette putain d'envie aussi et cette putain d'envie surtout.


et aussi, j'ai envie de changer le design ici. de mettre des links vers ce que j'aime aussi. je m'ouvre faut croire.....






ça va.

(j'ai pas peur je m'inquiète pas)




free music

dimanche 27 avril 2008

il me dit quelques mots, dans un silence slave ©

toute la semaine j'ai reculé, j'ai évité ce 100e message. j'ai effacé quelques brouillons pour retarder l'échéance. j'aime pas trop les anniversaires, mais puisque j'ai un truc avec les chiffres en ce moment (hier soir c'était avec le 12 pour tout dire), ça tombe finalement plutôt bien.

100 posts
putain


je peux pas vous dire la douceur.
je peux juste fermer les yeux.
(merci.)


voilà, j'ai 14 ans et demi, là. je bois du gloss et du get 31, je tue mon ordi et j'arrête de dormir.

et sinon, à part ça, je suis fan de damien saez (aka un croque-monsieur sans vie dans un wagon sans bruit). c'est dommage c'est pas ma chanson préf qu'il offre en téléchargement. c'est pas non plus ma chanson préf qu'il a mis en écoute.
c'est vraiment dommage///

vendredi 25 avril 2008

Perfect love antidote

J'ai la flemme d'éditer le précédent, alors je le précise ici, il fallait lire "une nuit seule" et pas "une seule nuit". Je crois que c'était ça que je voulais dire. Mais c'est pas ça que j'ai écrit. Peut-être qu'il faut laisser une chance à ses lapsus parfois.

J'ai un petit truc avec les chiffres en ce moment. Je referais bien mon addition de la semaine.
J'ai cassé 1 écouteur de mon casque qui coûte un bras. Et je pense que je vais plus pouvoir écouter de musique avec un autre modèle moins cher. Je suis condamnée à en racheter un. (ok y'a pire comme bad news).

J'ai passé 2 soirées mortelles à la suite. ça faisait bien bien bien longtemps que c'était pas arrivé. Et encore plus longtemps que je l'avais pas vu deux soirs de suite (sauf quand on travaillait ensemble, il y a genre, 107 ans, que je portais des jupes écossaises et que Simon n'était encore qu'un mec un peu allumeur qui me faisait des smacks sur les quais de métro). Voilà, c'est dit, j'aime bien passer mes soirées avec lui. J'aime bien notre concours de name dropping musical, surtout quand c'est moi qui gagne. Plus hype que la hype.

J'ai écouté 3 fois l'album de Phoebe Killdeer depuis hier soir (avec un seul écouteur, certes, mais c'était bien quand même). C'est un million de fois mieux en concert. Mais c'est très bon quand même.

J'ai fait 4 photocopies couleur au bureau du meilleur article du dernier So Foot, sur la déco de la maison de l'attaquant de Lorient. Parce que c'est le meilleur article sur le foot que j'aie jamais lu. Et que je connais 4 personnes qui goûteront autant la blague que moi.

J'ai effacé tous les messages de mon portable. 568 messages reçus et envoyés depuis novembre. Dont 5 de Léon. C'était pas si compliqué. J'ai pas regardé ceux que je lui avais envoyé. J'ai vu son nom 5 fois quand j'ai fait défiler une dernière fois tous ceux que j'avais reçu. Et puis j'ai appuyé sur effacer et puis sur ok. Pas dur.

Sur les conseils du futur bassiste de Srock, je vais arrêter la musique plaintive.

one little lie one little truth

le concert de Phoebe Killdeer à la maroquinerie, c'était mieux que faire l'amour


mais genre, vraiment.

trois bâillements entre Oberkampf et République, deux taxis et une seule nuit.

(il parait que je résume bien nos soirées)

jeudi 24 avril 2008

ParisPariskindaSUXafter2a.m.

dans ma première bière ce soir, y'avait toute l'amertume de ma journée, sitôt bue, sitôt oubliée.

dans ma deuxième bière ce soir, y'avait la chatte de la comptable, des rires un peu nerveux encore, Névi bientôt sur youtube, et un frisson qui montait, le pressentiment de la bonne soirée qui s'annonçait.

dans ma troisième bière ce soir, la chaleur du zinc, le départ de Blondie et de sa guitare jamaïcaine, et son sourire, et leurs sourires, et un camembert aussi.

dans ma quatrième bière, un peu d'attente, deux coups de téléphone et beaucoup de confidences, des qui sortent comme ça, facilement, sans qu'on s'en apperçoive. des qui filent et qu'on ne regrette pas.

et puis.

dans le mojito le plus cher du monde, dans le mojito sans alcool le plus cher de l'univers, y'avait simone qui est trop bonne dans ses rêves et un meilleur ami de 5 minutes, avec de jolies lunettes rouges.


dans ma vodka redbull sans vodka, y'avait Cosmo Brown et sa combi sparco, qui devait avoir trop chaud. y'avait mon batteur préf du monde entier, celui qui ne sait que sourire. y'avait des groupies peu observatrices, une blonde qui m'a un peu trop touchée, et une brune qui ressemblait à la belle-fille d'Hank Moody, mais en moche. y'avait le pote de Simon à qui j'ai pas pu donner ma bouteille à la mer. y'avait ce conseil d'ami aussi, "stop being so negative about yourself". (promis). y'avait toi que je ne vois pas assez souvent, voilà.


ah oui

et aussi

y'avait Pierre de la starac 3, qui doit être fan de moi, je vois pas d'autre explication.

lundi 21 avril 2008

ma mécanique

phase 1:
j'ai très envie de lui
(encore)

phase 2:
j'ai envie de n'importe qui pourvu qu'on me touche

phase 3:
j'ai envie de personne, surtout, personne

phase 4:
ready for the next player (i hope)



j'suis au 3. j'y suis tellement d'ailleurs que je crois bien que j'ai oublié de mettre du déo ce matin en sortant de ma douche. comme ça, au moins, je prends pas de risque, hein. (non pas que je pue à plein nez, non, je suis une fille, hein, bon, bref)


j'suis au 3 donc. on progresse


(et j'suis bien contente de progresser, faut pas croire)



demain, promis, j'essaierai d'écrire un truc (un peu) intéressant.

en attendant, parce que j'aime pas mes histoires de garde alternée compliquées, une deuxième vue sur le frigo, pour qu'elles en aient chacune une.



mode n'importe quoi ON

mon histoire de Léon est périmée depuis longtemps.
(moi aussi je dois passer à autre chose)

Je me suicide au sucre et aux graisses saturées. Le truc le plus sain que j'ai avalé depuis 4 jours, c'est la menthe du mojito samedi soir (et les noix dans le saucisson aussi).
mon père a perdu 20 kilos quand il a fait sa dépression. je peux pas m'empêcher de penser que c'est la meilleure chose qui puisse m'arriver.

là, j'en suis là: c'est difficile de savoir où on veut en venir quand on sait pas où on va.
(spéciale dédicace)

je veux que ça bouge.
je veux pogoter.
je veux pas que mes potes s'en aillent.


bordel

dimanche 20 avril 2008

précision

y'en a peu, mais y'en a
des gens
des amis

des qui supportent.

y'en a peu, mais y'en a

(plein)

assez.

mais c'est juste pas devant eux que je pleure.

(ceci expliquant cela)


(et réciproquement)

back dans les bacs

J. : alors grandir, c'est s'en foutre de tout?
M. : non, c'est être au dessus de ça, je crois.

ça c'est pour le quota de quote cryptique, qui ne fait rien avancer...


J'ai jamais autant pleuré devant des gens que cette année. Dans la rue, dans le métro, au café, devant le jardin, sur le canal, par terre dans ma cuisine. Y'a jamais eu aussi peu de gens pour poser leur main sur mon épaule sans rien dire. parce que y'a rien à dire.



son deux-pièces parquets-moulures-baignoire, le cosmo près de notre ancien lit.

faut être au dessus de ça.

jeudi 17 avril 2008

ma blague de SR préférée

"un amour sans borgne"


©Guy




ouais, mais aveugle, quand même, alors...

mercredi 16 avril 2008

plus décousu, j'peux pas

Je gère ma culpabilité comme je peux. Mais ne crois pas que je te montre tout. Ici c'est mon symptôme, mon exutoire —ma tanière. Ma dernière échappatoire, là où je laisse mes mains taper n'importe quoi.

Je sais que lui ne lira jamais rien de ce que j'écris. C'est mon dernier rempart, mon garde-fou.

Ma dernière délicatesse.

La seule, d'ailleurs.



y'a un peu de folie ici, oui je sais. Pas que ici, ailleurs aussi, chez d'autres aussi. Cette folie là, ce qui est né en moi, c'est pas juste la colère. C'est pas juste oublier la limite.

Oublier la frontière. Se montrer nue-fragile-entière. Se laisser dire ce "je veux pas crever seule", ce "je peux pas vivre sans toi". ce côté fou-fragile-entier qui fait peur aux garçons. (très).

Ma folie c'est cet espace où je me laisse glisser sans même avoir honte. poussée par rien d'autre que le désir sans bornes qu'on ne peut éprouver que pour ceux qui nous font sentir nous-fragile-entier-vivant.

oui j'ai bu ma honte.

tout.

pourtant y'avait ce petit truc. toujours. cette seconde où elle écrit ces mots que j'ai au bout de la langue "(...) j'écoute True Love Waits cinquante fois par jour, soit trente fois de trop(...)", ce matin pas si lointain où je me suis levée sans avoir dormi, à cause de la trouille inspirée par celle qui aurait voulu que je paye pour mes errances et les siennes aussi. Ces petits instants bien minuscules où le miroir crie "arrête!". Tous ces moments où la position de victime est bien trop confortable, pour lui comme pour moi. Ces nuits à l'oublier dans mes gestes et mes gorgées (oui je fais partie de la team alcoolique chronique). Dans mon funambulisme extrême au dessus de l'amour propre il y a toujours eu un instant étrange, une révélation qui revenait souvent: t'es folle putain. Le temps de dire ça, comme une respiration avant de replonger. Parce que non, bordel, je veux pas crever toute seule.

alors t'inquiète, chérie
mets tes lunettes noires.
c'est qu'un moment, ni bon ni mauvais, à passer. à pas baiser. à pas s'aimer puisque lui n'a pas voulu.

Un matin, bientôt, la Barbie hôtesse de l'air qui sommeille en moi remettra ses talons pute et j'irai bouffer deux-trois gentils qui n'auront, eux non plus, rien demandé au père noël.

mardi 15 avril 2008

formol du rif

quand je disais que l'appartement où j'avais atterri sortait tout droit des années soixante...






ah, et parce qu'il m'a fait remarquer qu'il valait bien un lien hypertexte (au cas où il traîne encore ici): fuck minouche

(again)

lundi 14 avril 2008

la note providentielle à la fleur d'oranger

mon petit frère a son ordi et le voisin est très généreux en wifi, donc je squatte les ondes marocaines et je croyais pas que ça me ferait plaisir comme ça de me connecter en loucedé.
ici c'est comme la maison, en mieux. l'appart' a été conservé dans le formol depuis 1964. on a mis des fleurs d'oranger partout pour respirer. cet après midi, le soleil par la fenêtre, une sieste dans le rayon, ça faisait longtemps que ça m'avait pas brûlé les joues. l'ipod en random qui évite radiohead, le thé, les oranges pas traîtées, les odeurs de médina, l'ombre et la menthe...


si je dis que je revis, ça fait trop cliché, non?



(si.)

jeudi 10 avril 2008

celle qui me tient particulièrement à coeur




c'est elle.
elle, qui m'a offert cette photo quand ça n'allait pas du tout. mais alors pas du tout.
vraiment.

genre,

vraiment.

Parce qu'au début, l'enterrement, c'était parti pour être un livre avec des photos à elle, et des petits textes à moi, parce que j'étais vraiment trop 2007 comme fille, et que je pensais que j'arriverais à me relire, à voir ça avec le détachement nécessaire, avec ce regard-là, à trier le bon du mauvais, à en faire un objet.

La distance j'ai jamais pu la trouver vraiment, encore moins la conserver. A chaque fois que j'ai essayé, j'ai replongé, alors j'ai vite abandonné cette idée. Mais à chaque fois que je pense oui son cul nu et le café qui crépite, ça pourrait faire un truc chouette, à chaque fois que je me dis qu'il y a peut-être des phrases à sauver ici, je revois cette photo-là, ce RIP si bien venu, ce message qui ne manque de rien.

A chaque fois je me dis que peut-être, si elle continue de me tenir la main, si elle continue de bien vouloir m'offrir ses photos, mon "no more picon pour léon" pourrait bien devenir un titre pour de vrai (on peut toujours rêver).

et je sais à qui je l'enverrais en premier.

L'acte 2 des filles qui aiment le drame

Alors même si Gaby est le serveur le plus lent du monde, et même si on a dû s'arrêter à 4 et 3+1, et même si on pas réussi à finir les croques monsieur, et même si la prochaine on boit des caï, promis, on va bien finir par les enterrer pour de vrai, nos deux couillons infernaux, là.

Et dans les phrases lancées, dans les souvenirs partagés, dans les silences aussi, dans tes yeux et dans nos rires, y'a plus qu'il me faut pour marcher le coeur léger, en rentrant un peu alcoolisée, pour attraper des balles dans mes dents. Putain jsuis pleine de smiles là, j'ai des milliards de liens et de sons à t'envoyer, des tonnes de garçons à zip à te présenter, de filles aussi, et de bar refuge, de ceux qui sont comme des maisons.

Et puis j'embrasse ta copine N, aussi, genre je suis enchantée qu'elle me lise, honorée même.

Et puis honte à Adolfo qui n'a pas de get 27 pour se finir à Boulogne, voilà pourquoi je ne rentre pas en métro, parce qu'on finit toujours par prendre le chemin de la raison, et par aller se coucher parce qu'on doit choisir entre dauphin et lézard demain à 10h, plutôt que d'aller boire du perrier au bout de la ligne (putain tu m'as prise pour quoi? merde encore un qui me prend).


Et pour Névi, qui est là même quand elle n'y est pas, la moto de Valentin ;)




Voilà, moi, je crois que définitivement je préfère les taxis...

mercredi 9 avril 2008

mais sinon

ça va bien, hein.
faut pas croire que je rechute, hein

Je voulais écrire mon rêve bizarre où je buvais de l'eau tout le temps, dire que j'avais même pas eu le temps de regarder la nouvelle star en entier cette année, juste Icare et Benjamin, parce que quand même faut bien se cultiver, et crier mon désespoir de savoir que Beirut ne viendra pas à l'Olympia le 26 juin (manquerait plus que Jeff Buckley annule sa tournée, comme dirait Guy, là ce serait vraiment le pompon).

Je voulais prévenir Damien que je serai au concert de Tunng et Bon Iver le 27 mai au Trabendo, encore, et aussi à celui de Chris Garneau, bien sûr, le 1er juin au théâtre de la Bastille, et puis aussi à Bercy le 10 juin pour Radiohead (je suis joie depuis que je sais qui fait la première partie). Voilà, juste pour le plaisir de se savoir dans la même salle again.

Je voulais parler de ces garçons qui blessent avec leurs mots, écrits ou criés. De celui que je ne comprends pas. De celui là et de l'autre aussi. De tous en fait, et puis, je leur dirai plutôt en face si je les vois.

Je voulais raconter comment j'écris de plus en plus en live, et comme parfois ça créé des accidents industriels de note bourrée de private jokes moisis et d'allusions plus ou moins drôles. Mais comme c'est chouette aussi, le direct.

En fait, je vais vous épargner tout ça je crois, juste vous souhaiter de beaux rêves pour cette nuit d'hiver en avril, et vous faire sourire avec un lois&clark-lol trouvé dans la soupe, enfin j'espère.


mardi 8 avril 2008

step by step (one more)

Je connais ce moment où tu doutes de tout, où la colère et la douleur font que tu regrettes et puis tu assumes et puis rien en fait, t'es juste perdue avec ta pelle, devant ton trou que tu creuses péniblement, jusqu'à ce que tu relèves un peu la tête, pour essayer de reprendre ton souffle, et là, une petite sueur froide, putain, si c'était qu'un enculé, mais non, c'est juste un courant d'air, c'est juste ma transpiration qui coule, mes efforts qui coûtent, c'est juste la peur d'y arriver sans lui, contre lui, envers lui. C'est juste le vertige de continuer le travail commencé par lui. Parce que c'est toujours lui qui t'a laissée là, avec cette mission-là, ce fichu truc à terminer. L'enterrer. Comme si c'était vraiment possible. C'est toujours lui qui t'a laissée là, seule. Peu importe le nombre de fois où tu as réécris ton histoire, votre histoire, mon histoire.
La fin est toujours dégueulasse.
Toujours.

edit du matin (pas fier)

y'a parfois des lundis qui mériteraient de ne pas être des jours de semaine. Pas la journée, non. mais le concert qui suit, à base de oh (oh) oh yeah et de "i love the french girls"... autant que michael youn, calvin harris saved my life. malgré son concert qui tabasse tout le trabendo et qui dure même pas une heure. calvin n'est rien qu'une allumeuse, merde.

oh (oh) oh oh yeah

voilà.


et ne t'imagines pas que j'ai pas capté le moment où tu t'es dit, oui, peut-être tant mieux qu'il ait perdu tout son prochain album à Heathrow, parce que Disco Heat c'est quand même mieux.

dimanche 6 avril 2008

un poil

peut-être que c'est parce que c'est dimanche soir.
peut-être que c'est parce que je ne dors toujours pas bien.
peut-être que c'est le manque d'alcool dans mon sang.
peut-être que c'est les vidéos de bon iver.

mais là, j'aurais tendance à dire que c'est un poil plus difficile ce soir.

un poil.

samedi 5 avril 2008

han

NON








c'était même pas un poisson d'avril.

va peut être falloir leur dire de changer de nom, quand même.

révélation

A 22h53 hier soir, sur la première terrasse de l'été, avec une bande de riders, et Blondie, et ma pépette aussi:


Elvis n'est pas mort.
Notorious Big n'est pas mort.
Ils sont tous les deux sur une île. Vers Hawaï, tranquilles.

Et ils se font tellement chier qu'ils ont écrit le scénario de Lost.



(et on avait même pas trop bu, quand on a dit ça)

ça s'arrange pas

vendredi 4 avril 2008

Lessivée

J'ai pas dormi vraiment depuis dimanche soir. Je veux dire vraiment. Le soir arrive et le sommeil non.

Mais c'est pas grave à vrai dire. On s'en fout on dormira plus tard.

Le truc bien avec les enterrements, c'est le soulagement.
C'est d'arrêter l'attente, l'espoir et le reste.

Le truc bien avec les morts c'est qu'une fois que le travail est fait, il reste le bon. Juste le bon.

Ce matin, j'ai pas fermé les yeux à place de clichy.
Ce matin, j'ai vu le monde avec ses yeux à lui, une branche d'arbre dans le ciel bleu.
Ce matin, j'ai écouté Amy Winehouse et ça m'a fait sourire.
Ce matin, j'avais envie de dire merci.
Pour tout ce que ça a changé, pour tout ce que je ne perdrais jamais, pour tout le bon qui reste.

Et pour la photo aussi.

the one with the burial

les enterrements devraient toujours être joyeux comme ça.
les morts devraient toujours être morts comme ça.
les mots devraient toujours accourir comme ça, se bousculer et s'affoler.
les mojitos devraient toujours avoir ce goût-là.

non c'est pas fini ici. ça fait juste que commencer.

et oui, encore une fois, ici aussi, ici encore: Fuck Minouche.

(c'est pas bon pour mon karma mais c'est bon tout court)

à vite.


(thx pixie dear)

mercredi 2 avril 2008

(...)

All my dreams are lost and i can't sleep
and sleep alone could ease my mind
all my tears have dried and i can't weep
old emotions may they rest in peace and dream, dream a bunch of friends
rest in peace, and dream, dream it never ends.

Faust - Phantom of the paradise soundtrack - Paul Williams (1974)



Les trucs plus vieux que nous, ça fait toujours relativiser (un peu).

mardi 1 avril 2008

tant que ça compte encore

Finalement, ce qui compte, ce qui aura compté, c'est ce qu'on a pas fait.
ce qu'il n'a pas fait.

je ne pourrais jamais regretter ce que j'ai fait.

peu importe ce que mes actions ont entraîné. peu importe les conséquences.

ce qui compte c'est ce qu'il n'a pas fait. pas ce que j'ai fait.


je crois bien que je vais refermer son cercueil maintenant.

il est temps.

little quote of the day

"parce qu’un blog c’est de loin plus rock’n'roll qu’une psychanalyse."

(very nice to meet you)

j'adore (et le reste aussi)





PS: je vais avoir besoin d'un peu de temps je crois pour retrouver le sommeil.