vendredi 30 mai 2008

je suis amour je suis joie je suis attente

j'écoute Pinback, je suis mellow, je me demande un peu comment survivre jusqu'à dimanche (il est pas là).

ça revient vite, hein, le manque, le désir qui monte dans l'absence et les messages impatients...
même quand il fait chaud et lourd, même quand on a plein de plans pour le week-end, dont une kermesse blogo-musicale, des potes à voir et des milliards de rencards.


(si j'osais je dirais qu'un seul chauve vous manque et tout est dégarni)



et sinon

ça va.

on me reparle de léon (un peu). on me montre des photos même (enculée). ça me parait loin (bien sûr). je passe toujours à place de clichy (tous les jours). j'ai pas de nouvelles (j'en veux pas). je me demande juste comment ça sera quand on se recroisera (ou pas).

en attendant (pas vraiment) j'avance. j'ai vu MGMT (on dira que c'est cool), je frôle la gloire (demain) et je compte les heures sans lui, parce que celles-là comptent, oui.

je n'aime plus me réveiller toute seule (non, je n'aime plus me réveiller sans lui)

nuance.




mercredi 28 mai 2008

tempête de cerveau

voilà, bon iver au trabendo c'était bien, évidemment. mieux, même. mais je vais arrêter de me la péter les inrocks je chronique le rock toussa donc je me tais (mais je suis joie-c'était trop trop bien-ces chansons sont trop jolies pour de vrai-et cette voix putain cette voix)

mais


il FAUT faire un t shirt bon iver/la blogo

(et si possible pas QUE des tailles M de mecs, hein)

alors, on se creuse la tête un chouïa, avec Jean-Gé, et voilà le résultat:

"bon-iver-it-was(so)magical™"

ou

"admit it, deep down inside, you love Jon Bon Iver"

ou

"on vous souhaite un Jon Iver"

ou

"I'm happiness"


allez, lâchez vo koms!

(on contre-propose aussi si jamais on aime pas)


(les blagues sur Jon/Bon Iver, c'est rapport au papier dans libération, parce que le SR a corrigé, cru bien faire, et mis Jon iver dans le titre et la légende au lieu de Bon Iver- bouh les nuls ils confondent avec bon jovi ou quoi?)

mardi 27 mai 2008

ma soirée de poche à moi

c'était chouette aussi

c'était écouter en boucle l'album de bon iver en remplissant mes 10 mètres carrés de chambre/salon/pièce à vivre du plus grand nombre de cartons possible (j'ai compté, ouais je sais j'avais dit que j'arrêtais, bref j'ai compté 20 cartons de livres+ 15 de choses diverses et variées dont je ne sais que faire à part tout balancer, parce que si j'en ai pas eu besoin pendant 5 mois, pourquoi j'en aurais besoin maintenant?)

bon y'avait la jolie voix de justin, une bougie à la vanille suédoise et le sms de pixie, oui je sais il FAUT que je vienne à la prochaine.

merde j'aime pas être jalouse.


mais alors pas du tout.


heureusement je me rattrape ce soir

dimanche 25 mai 2008

I've got to let you know you're one of my kind

il voulait que j'arrête de compter. que je cesse mes additions et mes négations. j'ai stoppé (je suis gentille parfois).

depuis, c'est lui qui n'arrête plus. il compte, me parle de chiffres, du nombre de fois où.

et puis, il me balance comme ça, un samedi soir à 23h et des bananes (j'ai dit que j'arrêtais de compter, ça vaut aussi pour les horaires), ça fait un mois. un mois depuis la première fois. on (enfin lui surtout) ne compte plus en jours, on ne compte plus en semaines. on compte sur après.

on fait des plans.

on parle de futur.

on joue à la roulette russe.

pourtant, on pourra pas dire que j'ai pas tout fait pour le dégouter, hein. parce que parler d'épisio, menacer d'un mariage forcé, faire une compét de bricolage, et regarder cars deux fois et demie dans la même journée, fallait s'accrocher quand même, pour durer jusqu'à l'apéro du soir (espoir).


(ps: cette note est dédicacée à émilie.)






jeudi 22 mai 2008

sans déc, pixie

parce qu'il y en a, là, qui connaissent pas Shane....




(j'y crois pas)








c'est mieux, là?

mercredi 21 mai 2008

sondage rapide


la question était de savoir si oui ou non il fallait porter un soutif sous ce tee-shirt blanc. la réponse des garçons était plutôt non.

donc: avec




ou sans ?




hein, roger?

(on s'éclate de plus en plus là)

The Earth Is Not A Cold Dead Place

la bonne résolution du jour, après une soirée pleine de musique et de paroles: arrêter d'écrire ce que je voudrais dire. enfin, l'écrire aussi. mais après l'avoir dit.

ça change tout.

le concert d'Explosions in the sky hier soir à l'Elysée Montmartre c'était genre le public le moins rock'n'roll du monde. Des gars en chemises rayées roses et violettes partout, et un jeune rebelle qui se fait jeter par ses voisins parce qu'il essaie de se rouler tranquille un petit joint (je te parle même pas de le fumer, hein) et pas une seule putafrange à des kilomètres à la ronde. Merde, on était pas à Pleyel pourtant. ça aurait peut être été mieux, remarque, parce que les boulets qui choisissent pile poil les moments calmes où la guitare se fait douce pour aller pisser en écrasant tous les gobelets vides qu'ils trouvent sur leur chemin, moi ça m'a donné des envies de meurtre.

by the way: merci Jean-Gérard pour le coup de main html, c'est grâce à toi si j'ai un fond noir, et ça me rend joie. par contre, si tu pouvais faire un truc pour les petits coins qui restent bleus, là, ça m'énerve... (ouais je sais je suis jamais contente)
///merci bis Jean-Gé, t'es un peu le plus fort///

on a gagné © bobby

ce matin comme une évidence, cette phrase de Bobby pour elle, qu'elle me donne à côté de la machine à café qui coïte (ça fait monter les stats ce genre de mots, mais en vrai elle fait des bruits très étranges et pénétrants cette cafetière).

ouais

on a gagné


(tu vois que je parle pas de toi que dans les posts sur le vomi ou le sexe)

mardi 20 mai 2008

Parfois aussi elle cite beckett et c'est beau

Les discussions sur une pelouse au soleil qui commencent par "j’ai super chaud au cul, là", forcément ça finit par dériver sur des trucs salaces. Forcément. Alors que promis, ça voulait pas dire ça, juste que le jean noir à midi au soleil, toussa…

Les déjeuners qui parlent que de sexe c’est un peu mes préférés. Surtout avec Névi, parce que quand je finis ses phrases ça donne: "moi la pipe je fais pas dans la bouche c'est sale" "ah ouais mais la sodomie, par contre". Et puis les débats sur les mérites et les tares des moyens de contraception qui finissent par "moi j'ai ma méthode perso, je préfère l'éjac faciale", le tout en mangeant des muffins, ça mérite bien un post.

hello kitty is my copilot

la loi cosmique de l'univers qui veut que quand on vit des trucs chouettes en série, on se retrouve un peu à écrire de la merde, en panne sèche et pas trop motivée, ça me fait chier. mais j'y échappe pas trop je crois.

il a un jean cliché, me dit t'es mignonne et je sais pas si on se connait en fait.

et ouais, en fait, je sais pas non plus si on se connait, vraiment.
j'aurais tendance à dire que c'est pas parce qu'on est potes depuis 10 ans qu'on se connait. en même temps, si je le connais pas, lui, je connais personne je pense.



sinon, moi j'aime bien les filles un peu garces (ou qui ont l'impression de l'être) et les phases régressives avec des garçons qui font des mixtapes. je t'avoue j'étais vexée par des phrases peut-être mal décryptées, que j'étais pas vraiment prête à lire, que j'avais pas envie de voir. c'est étrange, toujours, de trouver un écho dans les mots d'une autre, ok, ça fait au moins 3 fois que j'écris ce genre de truc bateau, mais bon, je suis un peu windows 95 comme meuf, j'ai toujours l'impression de débarquer ici.


(ce titre est copyrighté Guy, promis la prochaine fois j'essaie d'avoir de l'inspiration et des choses à dire)

dimanche 18 mai 2008

bientôt rock star

Un bbq post orage, sur une pelouse arrosée au napalm, un score quasi honorifique à Guitar Hero et la meilleure tarte poires chocolat du monde. J'ai passé la soirée à Issy-les-moules avec les frères wiki et pédia ("eh, tu traites pas mon frère de pédia"), et des g33ks de compét aussi ("eh, j'suis la seule à avoir une personnalité ici?"/"ma meuf m'empêche de regarder la saison 4 de galactica, alors qu'elle sait très bien que ça finit bien, enfin, bien, j'me comprends, parce que voilà, retrouver la terre dévastée, c'est pas top, mais bon"). J'ai perdu ma caï en portant un cadeau, une ds pas de la bonne couleur juste pour le faire chier, parce que merde, on a quand même le droit de choisir, hein, c'est nous qu'on paye, et si t'es as content la prochaine fois on te prends la wii fit, bordel, (ou une dremel). J'ai découvert Pat Benatar, que, non, décidément je ne connaissais pas, j'ai pas pu jouer La Grange (même pas à la basse) mais ça viendra, enfin, je reviendrais surtout.
parce que là, à minuit, j'ai filé. j'étais pressée.

et après j'ai arrêté de compter.



j'ai trouvé, avec Névi, on va lancer miam-les-poils sur skyblog, hein poulette?

(et au fait, salut les gens qui viennent de la blogothèque. moi pour la drague musicale, je pratique la playlist ipod et les backcatalogues, et puis je ressors mes samplers rocksound et les inrocks de 96-97, et ça marche, ouais juré craché)







samedi 17 mai 2008

respekt total

big up à guy

direkt il pèz le keum avec son skyblog de batar

miam-le-cul c là

wesch gros!

vendredi 16 mai 2008

here come the contenders

après le déjà célèbre projet de skyblog miam-le-cul de Guy, le miam-le-miam de Minouche et le futur hit miam-les-enfants de Louve l'ogresse, le Douk va se lancer avec miam-le-gif-animé.



BATAILLE!


(keskonrigol kan c vandredi)

(j'attends les vôtres)

(it's) x 2

definitely not leon 2





way better

not so happy, but hey...

je voudrais bien parfois être un peu plus casse-couille, mais c'est pas du tout mon genre je crois (mordelol)

en même temps faut avouer que la colère ça me va pas trop au teint.

on va parler d'autre chose alors.

de mes chaussures, par exemple. parce qu'en ce moment, j'ai énormément de mal à choisir le matin, et parce que la météo me fait payer le fait que je n'ai jamais cru un seul mot qui sortait de la bouche d'évelyne d. ou de sébastien f., je me retrouve systématiquement 1/en tongs sous la pluie et 2/en vans montantes quand il fait 35° au bureau et que la coalition des filles qui craignent les courants d'air pose un véto sur l'ouverture des fenêtres.

ou de l'orage, aussi, c'est bien l'orage. le bruit de la pluie sur le toit. la sensation paisible d'être chez moi et l'odeur de l'ardoise mouillée. le rythme doux des gouttes et le goût de ses lèvres. je veux bien souffrir en baskets au bureau toute la journée pour un orage comme ça le soir.

ou du polak aussi, qui devrait épouser kitty kat a.k.a. la serveuse la plus rock'n'roll sexy du canal, sur une plage à miami ou à hawaï. parce que ce serait trop joli, ces deux blonds en maillot de bain, bien mieux que pamela et tomy lee.

ou bien d'elle, ou elle, ou elle. faudrait que je parle d'elles. (ou pas)

ou bien de rupture, parce qu'il parait que j'ai des tas de théories sur le sujet.

ou bien de ma peur d'aller dormir, de tous mes stratagèmes pour reculer le moment où je devrais capituler devant la fatigue (sa mère la pute). du fait que je ne fais que des insomnies volontaires. et que c'est pas bien malin.

ou encore de ma diète d'alcoolo, border rehab, de ma bonne résolution qui ne tient pas plus longtemps que celles de lindsay ou amy. putain, déjà 24h!

ou bien de mon découvert et de mon envie folle de m'acheter des chaussures (cf plus haut); des chaussures de fille, des compensées et puis des spartiates aussi ou juste des sandales peut-être, mais je sais pas trop trop pour la couleur. (doré je crois).

de tout sauf de lui

en fait

mercredi 14 mai 2008

guy for ever

on va finir par croire que je suis love de ce gars, mais moi, un pote qui m'envoie un mail comme ça: "le raton laveur en grand, c'est pas mal en fait, mais le fond bleu je suis pas sûr… et la typo écrasée non plus… bon je critique mais j'ai pas de blog, je pensais lancer miam le cul mais j'aurais rien à mettre dedans" je peux que le citer. parce que, hein, des mecs comme ça, des qui me font rire comme ça, j'en connais pas deux. voilà.




PS: après, je me dis que y'en a peut-être qui captent pas la référence, que peut-être pour une fois je peux expliciter un chouïa. Voilà, la blague c'est par , et du coup ça nous inspire plein de thèmes de blogs, même si je le reconnais, ça va être compliqué de faire mieux sur ce coup-là...

narcoleptique

ouais j'ai eu un t shirt de la blogothèque, alors je crâne.
ouais ouais j'suis comme ça.

j'suis pire aussi.

mais j'ai pas trop envie qu'on me juge, juste parce que j'ai jamais vécu ça depuis l'autre côté.
j'ai pas trop trop envie de me justifier non plus.
ni même de m'excuser.

je suis fatiguée fatiguée.
je mens par omission, j'irai en enfer
j'écris de la daube un peu, des phrases bien trop cryptiques. j'suis full of shit.



je tente si peu de comprendre

(j'attends)







.....

mardi 13 mai 2008

habillée comme une conne

lire le blog de la rouquine alors qu'on se fait les préliminaires les plus longs du monde (2 semaines et demies et c'est pas fini). not so good idea.

anyway.



(ce titre à la con est copyrighté Jean-Gé, qui ne trouve rien de mieux à faire en ce moment que de critiquer mes fringues. je crois que si on avait 4 ans, ça ferait longtemps qu'il m'aurait tiré les cheveux. et je lui aurais filé un coup de pied. non mais. sale no life, va mourir à stockholm)

je ne sais pas quoi faire de tout ce bonheur


Quand, dans la même journée, je reçois un kiki déguisé en super héros et un album à télécharger dont le titre phare s'intitule 93 malhonnête, je me dis que ma vie vaut vraiment la peine d'être vécue (même si je ne finis toujours pas mon saladier de chou, même si je n'ai toujours pas mon t-shirt de la blogothèque, et même si je ne suis ni sur la liste de la soirée à emporter, ni sur celle de mgmt).


///edit spécial Guy: je sais, il n'y a pas de liste///
///edit 2: j'ai quelques raisons de croire que pour mgmt tout n'est pas perdu///

long board

Le surfeur n'est pas Patrick. C'est un garçon ex. Un dont je me souviens. Quand même, ça a duré au moins trois mois. Il était pas encore surfeur à l'époque, plutôt coiffeur. De lui j'ai gardé sa date d'anniversaire, c'est le code de mon téléphone. De lui j'ai gardé une image, comme je fais de tout le monde. Une baignoire dans une grande maison près de la mer (forcément). Il me lavait les cheveux. C'est tout. Je pourrais dire que je le vois encore en train de pleurer dans le couloir devant chez moi, mais non, ça j'ai occulté.

Maintenant il est surfeur. Maintenant il n'a plus mal quand il me voit (il y a prescription). Il a de grandes épaules maintenant, du coup son cul parait moins rond. C'est pas plus mal. Cet été, je l'avais pas vu depuis dix ans, mais il était là. C'est lui qui m'a tenu la main. On a perdu quelqu'un ensemble, alors je l'ai vu pleurer à nouveau, mais c'était pas de ma faute. Il faisait très beau, on a marché pas mal, on avait pas énormément de trucs à dire, comme souvent. On a regardé les gens sur la plage, on avait chaud et on était trop couverts. On sentait un peu la transpiration. Il voulait que je lui dise qu'il n'y était pour rien, que c'est possible parfois de perdre les gens, comme ça. Et qu'il fallait pas s'en vouloir de n'avoir pas rappelé. D'avoir fait comme d'habitude, parce qu'on a un peu mieux à faire. J'ai essayé de lui dire ça, je sais pas trop comment c'est sorti, si c'était compréhensible ou pas. S'il a compris. Je sais pas. J'ai eu l'impression d'essayer. Et pour fêter ça une fois même on a pleuré ensemble. Dans une église qui ressemble à un chalet. Un bâtiment moderne et moche. Je voulais lui dire que les gens peuvent avoir plusieurs vies. Je lui ai pas dit. C'était décidément trop con comme phrase.

Le surfeur je l'appelle poulet. J'ai jamais vraiment envie de le voir. Jamais vraiment envie de pas le voir. Il est là. Je lui envoie un sms quand je suis près de chez lui. Le surfeur a trouvé sa voie. J'aurais pas parié dessus. ça lui va mieux que la coiffure, c'est déjà ça.

lundi 12 mai 2008

fucking nonsense

- quand?

- moi?

- what do you want?

L'orage, après le soleil, c'est même pas un soulagement. Je suis colère et je sais même pas pourquoi.
pourquoi je m'impatiente
pourquoi je ne sais pas attendre
pourquoi je suis muette

j'vais aller monter deux trois billys, ça va me détendre (je crois). essayer de ranger mon ancienne vie dans mon nouvel abri. sous les toits où on entend si bien la pluie tomber. j'espère que l'orage va reprendre bien bien fort.

(tiens, je vous ai pas raconté au fait, le surfeur?)

(demain peut-être)

easy-going

regarder les nuages très blancs passer devant ma fenêtre; résister deux heures ou presque; faire la sieste; écouter à la radio deux fois ce titre d'un album que je n'achèterai pas; garder ce secret-là

profiter




(il faudrait que je recommence à conjuguer mes verbes)

grand chelem

Prendre la tangente, mettre de la distance. Sur le papier c'était plutôt une bonne idée. Là, c'est moins évident. Le doute envahit tout, le manque exacerbe le désir. Les sens sont joliment altérés par l'abus de soleil, de sable et de varech.

L'extreme clubbing appreciation society a recruté trois nouveaux membres, les cascades de crevettes ressemblent plus à des rondes, mais l'essentiel est (comme toujours) ailleurs. Voilà, trois jours en tongs faits de petits riens, tout de même, ça m'aura permis de mettre du rouge sur mes ongles de pieds.

d'abord à trois
Les sourires, manger des pains d'épices au petit déj, rater un concert live d'eurodance turque, fuir l'homme à la chemise à carreaux et finir à boire de la tisane en jouant à bust a move chacun son tour sur la game boy.

puis à six
Manger des dorades et des petits pois, jeter le guacamole liquide à la poubelle, bronzer à travers les nuages, prendre 3 fois l'apéro dans la journée et diner en terrasse, aller en boîte en break, allongée dans le coffre, et attendre les transformistes qui n'arrivent jamais, subir le mix des djs sans bras et sans oreilles, danser la vie, chanter la vie, etc.

puis à quatre
Monter l'escalier sans fin du bout de la plage, respirer des parfums d'homme et de roses, redescendre doucement, lire connelly devant la laverie, trouver la trad tellement mauvaise et fermer les yeux, encore, finir par écouter Radiohead dans la voiture qui roule sous le ciel bleu qui sent trop les vacances, trouver ça beau, juste beau.

à deux pour finir
le macdo du dimanche soir, dans paris vide de gens et de sens, comme une ville sans la mer, useless.

Bon, c'était prévu, hein, ce week-end au terminus du train, c'était le reste qui n'était pas au programme (l'addiction aux textos, l'attente et le portable vissé à la main).

Je ne sais même pas ce que je ne veux pas. je veux juste (le) voir.

jeudi 8 mai 2008

n'ayons l'air de rien

"la vie est une pute qui écoute du Michel Sardou" ©Guy

Ma phrase préf. parmi toutes celles qu'on m'a dites hier. J'avoue je préfère souvent les conseils des garçons, plus définitifs, incisifs, décisifs. Douk ne veut pas que je me contente de la tièdeur. Il a raison. L'écorché pense qu'il faut savoir se jeter dans le vide, mais reconnait la difficulté du geste. Il a raison aussi. Le polak dit qu'on est dans la même merde, quelque part, et que c'est pas si rassurant. Je me suis saoulée de paroles, de conversations sans fin, là où il y a toujours quelqu'un pour poser sa main dans ton dos quand ça va pas. Tous ces avis dissonants ne me rassurent pas (c'est pas le but je sais). Le consensus est par contre général sur l'arrêt de toute activité impliquant l'usage de mes mains et de son corps. Soyons raisonnables donc.


Elle me dit "Sois fière de toi" et "Ne recommence pas" et aussi "Je le tue sinon". Elle me dit qu'elle va l'appeler et lui dire "moi aussi". Moi aussi j'attends quelque chose qui ne vient pas. Moi aussi j'attends mon saut dans le vide.

L'idée de réunir tous mes conseillers et ses conseillères fait son chemin. Avec vote à main levée à la fin. pour trancher. pour de bon.

non je n'expliquerai pas pourquoi je sais que j'ai raison. pourquoi j'y crois. parfois.

ça fait déjà deux semaines.




Le doute est là, au soleil, évident.


Le sien surtout.





tiens, j'ai recommencé, je refais des photos.

mercredi 7 mai 2008

seeking desinvolture

là je voudrais bien pouvoir dire que j'y crois

mais je sais pas

y'a ce truc, là. ce truc que seule la nuit apaise.

au soleil c'est trop dur. la chaleur. les ombres, les angles, le bitume et l'écrasement.
au soleil y'a pas de possible.
au soleil je sombre dans le noir.

back to black, voilà.


/// edit de 3 bières au soleil plus tard///

je devrais plus dormir la nuit
moins réfléchir
plus penser à la liste de tout ce qu'il nous reste à faire
le déj sans lunettes de soleil
le petit déj avec ou sans habits
les vacances (test ultime genre finale)
boire des coups avec simon
regarder l'euro
aller en israël aussi
..................................................................................


la légèreté c'est bien
reprendre (encore) un gâteau c'est mieux

mardi 6 mai 2008

lies are just wishes in disguise.

dans la voiture sans virgin radio, le nouveau plan s'est imposé.

(attends)

faut que j'explique le nouveau plan.

parce qu'on s'en sort pas sinon, on devient juste encore plus paumés et graves, et la gravité ça nous va pas, mais alors pas du tout.

alors parce que je le préfère bourré, et même si je sais bien que ce miroir aux alouettes est peut-être le pire de tous, et même si j'avoue un penchant certain pour les garçons alcoolisés qui hésitent à poser leur main sur ma jambe, et parce que le fait de se voir uniquement de nuit et dans des atmosphères surnaturelles est à la fois ce qui peut nous enduire le plus d'erreurs et nous procurer le plus grand bonheur, pour toutes ces raisons que je ne dirais pas parce que putain ça fait chier, on va continuer à se voir.

comme ça


parce que le purgatoire c'est nul.

parce qu'il nous arrive ces choses étonnantes comme croiser Simon alors qu'on voulait même pas aller là et que le Truskel était fermé

parce que tu me dois deux bières bordel

parce qu'on a quelques dossiers en suspend, des affaires non réglées. parce qu'il nous reste quelques trucs à faire aussi. parce que je vais bientôt avoir un lit. et parce qu'il faut qu'on sache. parce qu'il faut que je t'attende et parce qu'il faut que tu choisisses.

dimanche 4 mai 2008

enjoy the silence

mission (re)

rentrer très saoule et respecter le purgatoire (©adolfo) qu'on s'est imposés tous seuls comme des grands.

garder mes textos bourrés pour le polonais, ignorer l'envie de l'appeler, se dire qu'il ne reste que 6 nuits au max comme ça (je crois) et c'est tout.

samedi 3 mai 2008

j'ai pas de parole

j'overdose de cuteness
je fais des oh et des ah, rien qui n'ait plus de deux syllabes surtout.



j'ai très peur aussi. mais je crois que c'est de la bonne peur. de celle qui te fait tomber pas trop dur.
je vais développer une allergie à mes poches de jean, tellement j'y garde mes mains tout le temps maintenant, juste pour pas le toucher, parce qu'on se l'autorise pas encore, pas vraiment.

on a dit qu'on s'embrasserait que si c'était important, du coup y'a comme une sorte d'urgence dans tout ce qu'on fait. comme pour justifier, excuser, chaque fois qu'on fait plus que se frôler.

on a dit qu'on se parlait pas pendant une semaine, on a tenu 24h. enfin moi surtout. je me suis retenue. j'avais un peu l'air con, quand même, devant mon chistobarman à qui j'avais expliqué la trêve, la semaine à pas se voir et tout.

on a dit qu'on reculait l'échéance de 24h. que le mot moratoire était très laid, que ça rime avec abattoir (ouais on est super poètes quand on veut), et qu'on s'embrasserait plus dans sa voiture (mais qu'on pouvait continuer à écouter virgin)

voilà,

j'ai promis un silence radio. mais je ne peux pas vraiment retenir mes mots.

merde.



vendredi 2 mai 2008

en (g)rêve

C'est pas que j'ai rien à raconter
mais j'ai promis de respecter un moratoire d'une semaine.

alors je vais plutôt aller boire des coups en terrasse

et puis j'en ai marre pour de vrai
de la gueule de ce blog

tout coup de main est le bienvenu. toute proposition sera étudiée. j'voudrais tout changer.


je propose en échange l'envoi de la VF de Bullets de Tunng (oui je l'ai trouvée, et oui ça tue trente mille fois plus en français).

des bises les loulous

jeudi 1 mai 2008

dormir (enfin)

Dans ma famille il y a un polonais on le sait. un frère qui me confie son téléphone avant d'appeler tout son répertoire juste parce qu'il a peur de dormir tout seul. Il y a blondie aussi, ma diva préf, la fille qui me touche le plus sur terre, au propre comme au figuré, ma soeur de nuit qui habite la plus jolie grotte de tout Paris. il y a une mère qui achète du lait à la boulangerie pour nos petits déj post biture, un elfe qui veille sur nous et nous gronde quand on s'oublie parfois. Il y a un autre frère aussi, un qui vient de loin, avec ses yeux qui rigolent quand il s'adonne à son sport favori, la mauvaise foi. Il y a aussi plein de cousins, de cousines, et Francine qui disparaît alors que tous les garçons la cherchent.


Dans ma famille on se laisse pas. on se retourne pour se chercher, s'attendre. on s'inquiète, on se trouve des yeux, on s'accroche des mains. on se tient. jusqu'à la fin. on est pire. on est à terre. mais on se tient.


Dans ma famille, on rentre ensemble parfois, alors qu'on devrait aller chacun chez soi. On rentre quand il fait jour, quand on a dansé tout ce qu'on a pu, quand on a fini les 9 brochettes du clandé sur le trottoir devant le siège du parti communiste. on marche, on monte, on arrive enfin. on s'écroule, on chipote un croissant, on se lave les mains ou on prend un bain. puis on s'allonge. tous. en famille. sur son lit. tous.


on dort.

il est 9 heures du matin.

on sombre.
ensemble.

(putain. on pourrait pas lui donner un peu des coups, quand même, à celui qui ronfle, là?)