jeudi 31 juillet 2008

et point break 2 alors?

Avec Névi on bosse dans la news, fraîche, la news, hein. Alors forcément, parfois, on en reçoit qui nous rendent Joie et Bonheur dans nos petits coeurs de veuves du 8-9 août. Là elle m'a envoyé une bombe (du genre de la balle de bombe de boulette).

Je cite, texto, parce que j'ai promis, son mail qui m'a réchauffé pour au moins la fin de la journée
"un dirty dancing 3 pourrait arriver avec patrick "pancréas" swayze...
et ya même un jeu PC tiré du film qui existe, ouf

après ken, patrick saved my day"


Fifi RULZ

ah bah si, finalement, il se passe des trucs en ce moment sur le net mondial...

big up to fifi (mais non t'es pas trop grosse)

mercredi 30 juillet 2008

ok je me rattrape

(un peu)






là ça va mieux, c'est un peu moins ringard que phil (mais phil c'est bien aussi, hein, je me renie pas)

et si vous êtes sages et que je continue à me faire chier de cette force, je vous scanne la photo de Patrick Swayze parue dans voici cette semaine, pour prouver qu'il est pas DU TOUT BOUFFI, nom de dieu.

fennec love against all (odds)





et si on continuait d'exposer mes mauvais goûts musicaux et littéraires pour combler l'ennui sans nom qui me pousse à faire ces deux recherches passionnantes à peine mon ordi allumé:
- fennec (google image) merci elixie
- alec baldwin (wikipedia)
hein?

moi je dis une journée qui commence aussi fort que ça et une mission pour midi qui consiste à aller chercher 3 tubes de dentifrices ayurvédiques passage brady pour ma cousine de toulouse... putain, my life is getting better.


mardi 29 juillet 2008

(oups)



Ce que je préfère dans les amitiés fille-garçon c'est quand tu crois vraiment que ça va rester comme ça et que déjà tu sens le besoin de justifier, un peu comme te forcer à lui trouver un truc qui irrémédiablement te plaît pas, (comme si ça pouvait vraiment marcher juste comme ça, comme si ça finissait jamais à deux dans le même sac de couchage).
la phase où tu crois bien fort que "on se kiffe mais rien de sexuel"
moi si je me souviens bien j'avais dit un truc du genre "ce que j'aime, c'est qu'on soit assez intelligents pour que justement il se passe jamais rien de sexuel entre nous (tu comprends, ça gâcherait tout et puis on est au-dessus de ça)"
enfin, je dis ça je dis rien....

top ten (or eleven) books

The Wrong Boy, Willy Russell
La Conjuration des imbéciles, John Kennedy Toole
All Families are psychotic, Douglas Coupland
High Fidelity, Nick Hornby
Risibles amours, Milan Kundera
Accès direct à la plage, Jean-Philippe Blondel
Choke, Chuck Palahniuk
Shutter Island, Dennis Lehane
Les Belles endormies, Yasunari Kawabata
Les Forcenés, Abdel-Hafed Benotman
Quelqu'un d'autre, Tonino Benacquista

rien de bien original, en fait, juste des bouquins que j'ai toujours envie de relire, certains que j'ai bien dû offrir à cinq personnes différentes, certains que je ne partage pas sauf là, tous que je recommande, à tout le monde, tout le temps. mon back catalogue à moi.

Ps du lendemain:
putain j'ai mal j'ai mal j'ai mal je crois que mes jambes ne me pardonneront jamais
et finalement, en musique, je suis pire que 2007:



lundi 28 juillet 2008

how i finally met nora

(yes, not your mother)


y'avait des mycoses et un banc mais moi j'avais raté le début. y'avait une varicelle et un mec qui avait un peu trop rempli ses poches et on voyait la trace de son slip pépère sur son cul. y'avait des paquets de clopes vides par terre et des livres dans tous les sacs des filles à qui je parlais, des plans boulots et des niches éditoriales, du gossip blogosphérique et des jolis sourires. y'avait la fille qui parle le plus vite du monde, y'avait celle qui a les yeux les plus épuisés de tout paris. y'avait du name dropping musical, fallait suivre, de la bière et de la limonade, un café noir et aucun paparazzi.

y'avait débat sur les meilleures années, je penche pour 1977, d'autres pour 79 ou 86.
en y réfléchissant bien, 83 c'est pas mal stylé aussi:


non?

Résumé des épisodes précédents

En ce moment je lis. Et quand je lis j'écris plus. J'ai mis un peu de temps à calculer ce truc. Faudrait que je vérifie si ça me fait le même truc avec le tricot. quand je lis je me sens un peu conne pas vraiment légitime et surtout happée par les images qui naissent entre mes deux neurones pas trop connectés.
pas moyen de l'ouvrir après ça.





j'écoute les groupes de cet hiver, je suis trop 2007, pas ma faute si je trouve que mgmt c'est déjà fini, même si ça va bien avec l'été, les robes à fleurs et les pantalons africains.
moi je me revois dans un break sur la route pour aller en boîte. une nuit de mars qui ressemblait bien à novembre. je voudrais bien me sentir aussi entourée et en sécurité qu'à ce moment, là. j'aurais bien besoin du sentiment que rien ne pourrait être meilleur que calvin harris à fond dans l'autoradio de papa, et les gens qui marchent sur le bord de la route, et la boîte du bout du monde qui nous attend, avec des merguez qui crament dans la cour, et des danseurs au maillot parfait, parce que séverine esthétique™ c'est quand même de la bombe de balle d'esthéticienne.

je suis bonne qu'à être nostalgique ce matin, je vais inaugurer le club des quasi veuves du 8 août, trouver une piscine pour laver mes cheveux au chlore et recommencer les abdos fessiers au club med pouffes pour avoir une vraie raison d'avoir mal au bide, parce que là, vraiment je vois pas ce que je pourrais faire d'autre.


PS: le truc inutile et vachement intéressant
z'avez vu ça comment ça claque?
je crois que je préférais quand même quand deezer sortait des tubes de bon jovi quand on demandait bon iver (ça me donnait une bonne excuse de réécouter du bon jovi, ouais)

lundi 21 juillet 2008

thirtyone&insane

"I'm seventeen and I'm crazy. My uncle says the two always go together. When people ask your age, he said, always say seventeen and insane."
©Ray Bradbury



on saura jamais si on a eu raison.
enfin, si, peut-être, mais dans très longtemps.
en attendant ça fait juste chier de se retrouver pressés entre deux avions, à toujours attendre la séparation et à savoir toujours quand elle va arriver. la connaitre par coeur et l'attendre toujours, dans un début qui s'éternise, vivre un embryon qui n'a jamais le temps de grandir. je sais pas si c'est pas parce je suis folle ou parce que c'est juste pas facile d'être nous. j'ai juste l'impression que j'ai 5 ans là, et j'ai très envie de me rouler par terre en hurlant parce que je dois attendre encore 16 jours pour commencer à aimer mes dimanche soirs.

dimanche 20 juillet 2008

mi-carême

bon

je veux bien donner tous mes morceaux de poulet de tous mes plats, même ceux de ma salade césar.
le seul truc sur lequel je ne céderais pas c'est quand il s'agit de poulet rôti.
Voilà, c'est dit.

et sinon, ça va, hein.

pupute et amour are enjoying budapest, on dine avec alec baldwin qui boit une fois n'est pas coutume du lassi à la mangue, les vacances c'est bientôt, on fera le ménage plus tard, et les courses aussi, d'ailleurs on en a pas vraiment besoin de sopalin, on va plutôt manger du concombre et des tomates, il parait que ça fait maigrir.

le carême c'est mieux quand on fait une trêve aux alentours du 20e jour (en comptant les dimanches). une pause, le temps de 4 nuits, pour ne plus s'oublier. pour parler du loyer. pour boire du café froid et aller se promener.



jeudi 17 juillet 2008

faudra apprendre aux enfants à préfèrer les ailes





self-quote of the day before
"je suis pas tout le temps easy going, c'est juste souvent que j'en ai un peu rien à foutre"

voilà, non je suis pas une hippie obnubilée par le pardon, l'acceptation des autres et le karma. Je gère comme je peux les moments où je suis conne et/ou désagréable avec les autres, que ces autres me tiennent à coeur ou non. M'excuser et assumer que je suis pas toujours compréhensive, compassionnelle, et douce, c'est ce qui fait que j'ai pas trop à rougir quand on me juge. Mais c'est ma manière de faire, et je ne cherche pas à prêcher pour ma paroisse. Et oui, ça m'arrive de me comporter mal, et oui je le sais. et oui, aussi, quand je fais du mal je demande pardon parce que j'ai été au cathéchisme, même s'ils m'ont virée assez vite pour des prises de position un peu provoc et autres joyeusetés qui leur hérissaient le poil. Et me voilà à donner des leçons toutes pourries, alors qu'en fait, merde, faites ce que vous voulez. donc, ouais, on va dire que finalement je suis easy going souvent, mais que c'est surtout que j'en ai un peu rien à foutre. Je vais retourner au pays des petits poneys et des bébés animaux, en attendant que my love signe ce putain de papier qui dit qu'il renonce à tout jamais au blanc du poulet.



(vas-y clique c'est de la bonne)

mercredi 16 juillet 2008

I wanna be Fifi Trixibelle

donc
on aura noté que la chatoune de Névi c'est plutôt sa chevelure que ce à quoi tout le monde pense
ça se tient, hein
"une chevelure chatoyante"="une chatoune chatoyante"
c'est juste une question de vocabulaire mal placée, et puis bon, personne ne doute que sa chatte soit chatoyante itou. c'est juste qu'on se shampouine moins au klorane par là bas, on a pas les moyens.


cette précision étant précisée, le sujet du jour:

comment garder son sérieux quand la personne qui rédige ta feuille de paie s'habille comme un Mon Petit Poney ™ (et que tu as déjà vu sa chatte) (une fois) (et par hasard)?

(ok c'est un thème)



et sinon, message perso: pixie, on a un truc à régler au mojito, hein, il faudrait qu'on trouve un moment pour le faire, quand même. mais comme j'ai l'impression que c'est pas encore pour ce soir... deux - trois choses hyper importantes que j'ai à te dire:

J'ai lu voici et j'ai vu des photos des soeurs Geldof. Tu savais qu'elles s'appellent Pixie et Peaches? c'est fait exprès alors? (je vais changer de nom je crois, je peux être Fifi Trixibelle, dis?)


Et puis aussi, hier soir ton lecteur d'Israël m'a dit je cite:

tli.: c est nice ce qu'elle a écrit pixie au sujet de son australien
me: oui
tli.: je crois que je vais te quitter pour elle :)
me: t'as raison elle est mieux gaulée

je suis jalousie ;)

et enfin: tiens bon pour facebook, facebook saymal, faut pas replonger.

mardi 15 juillet 2008

Smoking-No Smoking

Depuis que je fume plus

je pèse une tonne,

mais y'a trois choses quand même qui me plaisent bien:

j'aime sentir l'odeur de mes cheveux à la fin de la journée, quand je marche sur le boulevard de magenta, quand j'enlève l'élastique, et que malgré les 27,5 degrés celsius ambiants et 9 heures dans l'atmosphère étouffante du bureau, ils n'ont pas fini de sécher. il reste cette mèche au centre, mouillée, humide et tortillée comme pas possible, qui libère d'un coup l'odeur de propre que je n'attendais plus, l'odeur du shampoing au citron que j'ai volé à névi, l'odeur du matin rescapée. miraculée. survivante.

j'arrive à reconnaitre quand ma mère utilise du sucre brun pour faire sa confiture d'abricots normands, parce qu'elle a fini le sucre blanc cristallisé pour faire la myrtille. la différence est subtile, l'odeur de caramel un peu plus forte, l'arôme fait son intéressant, traîne dans mon nez, me donne faim, mais il faut attendre, ôter l'écume, attendre encore, impossible de pas se bruler la langue sur la cuillère en bois.

mais surtout

avec mes mains désormais libres, je peux tenir mon verre de bière dans les concerts et lui toucher les fesses en même temps. et ça, c'est un peu le bonheur.

mercredi 9 juillet 2008

kiss

ça me tue de voir à quel point il a des mots et des réponses là où je me pose à peine la question.
comme il a des réflexes que je n'ai pas, comme il pense à demain, à après, alors que je ressasse des vieux souvenirs un peu stériles en me plaignant de son absence, en enchaînant les miss u et les j'ai hâte.
comme il a raison, surtout, d'être impatient et curieux de ce qui va se passer, de ce qu'on va se trouver en commun ou pas, de ce qu'on va savoir être deux.
moi je sais pas grand chose, j'ai une seule certitude, ce que j'ai rêvé de lui, c'est moins bien que ce que je vis.
j'attends de voir, demain.
j'attends de voir mais je ne m'inquiète pas, ça non. j'ai trouvé.



vendredi 4 juillet 2008

It wasn’t planned. The goal was to hibernate.

ok je découvre 3 mois après tout le monde, mais putain, une chanson de bon iver dans grey's anatomy, épisode 15 saison 4, c'est un peu énorme quand même.

sur ce

je vais regarder la suite, hein.

mercredi 2 juillet 2008

flashback


samedi dernier, vers 5 heures du matin je suis sortie sur mon balcon pour entendre un taxi partir et essayer de pas trop pleurer, parce que 40 jours c'est pas grand chose, il parait même que ça passe vite. en face, au dessus des toits, ça, là, la tour eiffel bleue, comme je l'avais jamais vue, allumée à 5 heures, et bleue.

samedi dernier j'ai serré les dents, un peu, et j'ai pris une photo, parce que je pense que je voulais pouvoir montrer ce truc, surnaturel, qui allait bien avec le reste de ma nuit.

samedi dernier à 5 heures du matin j'ai pas vraiment dit aurevoir, comme s'il se passait rien d'exceptionnel, et l'instant d'après je voyais ça, un truc qui ferait que j'oublierais jamais comment je me sentais, vide et creuse, paradoxalement, la nuit où il est parti à l'aéroport pour notre carême perso.