dimanche 31 août 2008

after all

ce qui compte, c'est pas de choisir avec quelle main, ou à quelle heure, ou comment procéder
ce qui compte c'est que j'ai envie de mettre ma main dans ce slip nom de dieu

(ouais, ça va mieux, moi)

mercredi 20 août 2008

Rest Now, Weary Head!

ce matin dans le métro j'hésitais entre poster ici ou sur vie de merde
je croyais plus que c'était possible d'avoir mal comme ça, de prendre des décisions comme ça, d'être à terre, et de rien voir que le noir au bout de la route
ce matin, y'avait 4 paires de pieds, des baskets prada, des mocassins à franges, des converses bleues et des ballerines noires, 4 paires d'yeux aussi en face de moi, qui me regardaient pleurer comme ça, sans faire un bruit, du genre de tristesse qui coule tout seul.
ça faisait longtemps

il dit que demain c'est une nouvelle histoire qui commence, j'ai bien peur que ce soit plutôt la fin, demain. la fin de notre chemin.

j'écoute Get Well Soon, j'aimerais que ça soit vrai.

mercredi 6 août 2008

i'm just killing time

ce matin, pour changer, car j'ai déjà écouté mon ipod deux fois en classant les chansons par ordre alphabétique, je me suis dit, c'est parti. classons les chansons d'après le compteur d'itunes, pour voir quelles sont mes préférées, mes moins aimées, mes addictives.
donc
on relève les compteurs

j'ai écouté 101 fois weird fishes de radiohead me dit itunes.
enfin, genre 101 fois au bureau, entre 10h et 19h les jours de semaines.

(c'est pas non plus le score du siècle.)

je passe le temps, j'ai même réécouté true love waits, presque même pas mal, hein. presque pas envie de pleurer, presque pas les boules. presque.

ça tourne pas mal dans ma tête en vrai, je gère pas trop la vacuité de mes soirées, ma sobriété, ma solitude aussi. je me pose des questions à la con, j'appréhende l'arrêt de l'absence (un peu).
je repense souvent à l'autre absent, à la folie de ces jours là, de ces nuits où je croyais mourir, à la bière et aux mojitos, à la vodka sous toutes ses formes qui devenait ma seule nourriture terrestre, à amy winehouse dans la rue le matin où. à radiohead et msn, au silence. à pixie qui m'écrivait comme elle souffrait, genre vraiment, à terre, en mille morceaux. comme y'avait cet écho, et puis rien, comme il y avait ces milliards de mots écrits dans le métro, et puis rien. rien de lui, rien qui pouvait me faire penser que ça changerait un jour et pourtant je m'accrochais à ce qui me faisait autant mal que vivre. autant vivre que mal. à ce que j'ai cru vivre, à ce que j'ai cru comprendre, à ce qui me rendait dingue. à tout ce que j'ai oublié depuis. à comment je me souviens si peu de lui, comme je m'en bats les reins maintenant. comme son nom restera toujours ici pourtant, et comme il n'a jamais été là, presque jamais existé en fait.

je crois qu'il fallait que je lui dise au revoir ici aussi.



rien à voir, mais ça manque de photos de seins, ici.

rien à voir 2, mais j'ai lu les excellents papiers de nora sur les couples mythiques de la télé
jsuis Tristesse, y'a pas angela chase & jordan catalano bordel
peut être jsuis trop vieille et elle est juste ringarde cette série, mais quand même:

Jordan : "You know those guys? Up in the mountain?"
Angela : "What guys?"
Jordan : "Who make snow. Like, as their job."
Angela : "Oh yeah."
Jordan : "I would really like to do that."
Angela : "You mean part time, or..."


(et nate fisher & brenda, et j.r. ewing & sue ellen)
(bon ok j'arrête, je sais c'est marqué liste non exhaustive)

dimanche 3 août 2008

monday in ze sun

l'autre matin il m'écrit "that's love baby"
je sais pas si c'est le syndrome don't put baby in a corner, mais ça me fait du bien, anyway.

So, back to everydaybullshits:

the birthyears final battle (évidemment, ça va se jouer sur la musique, hein les gars)
77: Sex Pistols, Never Mind the Bollocks
79: The Clash, London Calling
83: ZZ Top, Eliminator
86: Bon Jovi, Slippery When Wet

je crois que c'est assez éloquent ;)




vendredi 1 août 2008

bon

j'ai mis son parfum ce matin
j'écoute postal service

ça va un peu mieux

bon c'est pas la teuf, mais faut pas trop demander hein

les nerfs

y'a rien qui me va, les heures ne passent plus. j'ai plus envie de rien, sauf peut être de vivre cette attente totalement seule puisque lui n'est pas là, évidemment.
être seule, m'enfermer, ne plus rien faire, même pas penser, même pas lire. rien, le néant et l'attente, juste l'attente, les heures et les jours.
plus que 7.

plus envie de faire d'effort, je déteste tout le monde de n'être pas lui, je hais ce qui me retient ici, ce qui le retient là bas. je sais ce que j'ai à vivre ce week-end, ce qui va me plaire, parce que je ne peux pas être que l'ado boudeuse et caractérielle que son absence a enfantée. ces choses là, prévues, ou pas, qui vont meubler les jours les plus longs, je les aime bien sûr. d'avance, je sais. que ça va être bon. que je vais aimer, même les curry wurst et baden au carré.

mais, putain, j'en ai marre de pas être vendredi prochain.