vendredi 30 octobre 2009

moments re-appear


le bonheur est à l'autre bout de l'eurostar


(et sinon, urban outfitters ça reste un poil cher, même en pleine fièvre acheteuse / brixton academy, c'est le pire son du monde, et chairlift c'est vraiment bof nul moche surjoué, et la meuf montre zéro sein sur scène, ce qui ne sauve pas l'affaire / breakfast club à soho c'est bon et plein de baked beans et scrambled eggs / topshop rules / la tate modern, c'est chouette comme alibi culturel, et y'a pas trop la queue aux chiottes / c'est décidé je lègue mes enfants à mes parents et je vais m'installer à hyde park)






pour celle à qui thomas mars "fait quelque chose"

lundi 26 octobre 2009

the last wednesday list

les trucs de filles que j'ai jamais vu aucun garçon faire

1/porter son parfum (attendre qu'il ne fasse pas attention, vaporiser discrètement, partir doucement pour lui échapper, en l'emmenant pourtant)
2/boire dans sa tasse, s'approprier sa tasse quand il est pas là (envahir son territoire, mais se limiter à la tasse, conseil d'amie)
3/remplir une cassette de 90 min avec une seule chanson (en l'occurence, rough boy de zz top) et l'écouter pour se remémorer le baiser d'un pas si barbu que ça.
4/écouter rough boy de zz top une heure et demie d'affilée.
5/mettre des fuck-me-shoes et un pull de la lose, (pour contrebalancer l'effet talons?) mais je dois pas connaitre les bons garçons, that's why. naomi-bernard, le boyfriend antillais de ma cousine qui tapinait au bois (le boyfriend, pas ma cousine, entendons-nous bien), ne mettait jamais son pull de la lose avec ses talons. (c'est lui qui m'a tout appris, point de vue féminitude).

I Just Sighed. I Just Sighed, Just So You Know




je sais c'est lundi et tout
mais quand même

c'est quoi cette époque toute pourrie (toute cassée)
où les mecs bandent mou
où les sr se pavanent avec des chaussures de putes à 600 euros
où les déprimes ne disparaissent même pas dans un carré de chocolat croqué avant de retourner trimer à la mine

mercredi 14 octobre 2009

répu-lamuette on the nine




des filles belles des uggs à la tête y'en a plein le métro
des mecs qui lisent la partition de pétrouchka de stravinski sans trop faire le poseur ça court pas les rues par contre

il fait les basses avec sa bouche, des explosions un peu ridicules pour les cymbales
pourtant pas la tête de l'emploi, le chef d'orchestre imaginaire. mieux coiffé que beethoven, des yeux bleus bordés de rouge. il descend rue de la pompe.
la petite qui pue aussi.

je me sens mieux seule.

working girl



je me découvre petite salope compétitive.

je me filerais bien des baffes quand je repense ce que j'ai pensé.

dimanche 11 octobre 2009

london calling



+ london craving



y'avait même plus la fatigue, tellement c'était la fin
eux, tendus comme des strings chez new look, 5 chansons en 15 minutes - merde ça va pas durer longtemps, ct'histoire
et puis
la grâce
la jelly qui prend, d'un coup
lui qui jette trois mots, elle qui nous regarde par dessous sa mèche
le reste du concert, le reste du point fmr qui tremble.
la claque

(omg la voix de romy elle tabasse les poneys)

mercredi 7 octobre 2009

no kidding



je vis très mal le vide qu'il laisse

common people


**disclaimer: je vous préviens, ce post sera chiant pour tous ceux qui ont le mauvais goût de ne pas aimer Pulp***

ce matin dans la rue des récollets
un père et son fils, très longs, qui marchent devant moi
un peu de soleil
(merde, on dirait jarvis)

au bout de la rue, chez kitty kat, un café en terrasse avec son blondin, et comme dans toutes les familles, les nouvelles du matin, t'as une sale gueule ouais le sommeil c'est en option chez moi, un autre s'assied à côté, le grand mec est rentré à l'intérieur
mon voisin réclame une contre enquête, j'y vais, je confirme, elle confirme, il confirme aussi,
c'est jarvis, putin


(j'explique

ma rencontre avec jarvis: à l'olympia avant que ça ferme (hou la vieille conne), je connaissais pas ses chansons et il lançait des baguettes sur son public parce qu'il avait les mêmes initiales que jésus christ. l'aura de ce mec sur scène, j'ai jamais plus rien vu de tel. depuis jsuis amoureuse.)

il ressemble quand même beaucoup plus à john cleese maintenant
mais shit, this is hardcore

mardi 6 octobre 2009

opération cougar




cette semaine, dans mon lit, au mieux il y a un 4/4 avec sa remorque et ses deux motos, une sophie la girafe, une maracas, une boîte de lingettes, un chausson indien (oui tu sais, les chaussettes avec le dessous en cuir) et un lapin en peluche. au pire il y a un, voire deux enfants en plus.

jvais pas la jouer cosette, ni mère courage, parce que quelqu'un de bien m'a dit un jour 'never complain, never explain', mais il me semble que j'ai bien mérité ma cuite de vendredi prochain au concert des xx, moi.

faudrait lire libé plus souvent

"Ach, pestâmes-nous de conserve pendant que Jean-Paul (1), songeur, regardait en même temps la télé et la fenêtre, foutue nostalgie. » Jean-Paul (1) opina et, de sa voix de crapaud asthmatique, surenchérit : "Et une nostalgie que rien ne peut assouvir parce qu’elle n’est, au fond, désir de rien."Il est fortiche, Jean-Paul (1), quand il s’agit de faire des phrases mais sinon, il est un peu bigleux.

sont trop forts ces garriberts
j'les aime trop d'amour

jeudi 1 octobre 2009

fashion week in paris

je vais me soigner chez les quasi pauvres, dans un centre de la mutuelle de l'éduc'nat', car oui je suis fille de prof, même si il parait que "ça se voit pas", hein.
c'est la loterie, et aujourd'hui j'ai eu droit à la dermato la plus bizarrement fringuée du monde, à croire qu'elle aussi est fille de prof,(haha)
elle portait un caraco en tricot argenté qui brille genre vraiment. rien en dessous. 2 tailles en dessous. quand elle s'est levée, j'ai vu son bide de vieille fille de prof, et d'un coup, mon futur vestimentaire m'a paru bien sombre.

elle avait une pochette péruvienne en bandoulière aussi, pour mettre son tabac à rouler, mais ça c'est normal, la gynéco aussi a la même.

(bah ouais, j'ai pas pris de photo, jsuis pas garance doré, hein)