putin, les gens sont tellement doués que ça commence à faire chier.
mercredi 26 novembre 2008
speechless
ce matin, une vidéo, deux affiches
putin, les gens sont tellement doués que ça commence à faire chier.
putin, les gens sont tellement doués que ça commence à faire chier.
lundi 24 novembre 2008
j'ai fait littéraire, tu vois
« On ne reçoit pas la sagesse. Il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner » Marcel Proust
the sunday epiphany
On a trouvé un remède aux dimanches soirs qui donnent envie de râler non stop (enfin presque): un concert, du rock, fort, une première partie efficace from Glasgow, et le groupe qui fait se pâmer toutes les jeunes filles au pair américaines de Paris, Death Cab For Cutie.
J'avoue que l'entrée en scène était un poil moins travaillée que celle de Trivium (tiens, ils sont pas morts, Enigma) mais le reste, c'était bien mieux, même sans boire de bière, même si juste à côté y'avait comme d'hab le seul Jackie de la salle (oui, le lanceur d'applause, toujours à contre temps, celui qui lève les bras bien haut pour applaudir au début de la chanson, et qui attend que la salle le suive, et qui attend, et qui attend...)
J'avoue que l'entrée en scène était un poil moins travaillée que celle de Trivium (tiens, ils sont pas morts, Enigma) mais le reste, c'était bien mieux, même sans boire de bière, même si juste à côté y'avait comme d'hab le seul Jackie de la salle (oui, le lanceur d'applause, toujours à contre temps, celui qui lève les bras bien haut pour applaudir au début de la chanson, et qui attend que la salle le suive, et qui attend, et qui attend...)
et l'épiphanie, alors?
Y'a pas que Chris-thank-you-all-for-being-such-a-great-audience-Garneau qui a eu droit à son relooking cette année.
Et Ben, lui, c'est plutôt TRÈS réussi.
avant, c'était un peu George O'Malley/Geek-Next-Door
(un indice sur ton écran: c'est celui qui a des lunettes)
Maintenant:
ouais, c'est Jordan Catalano.
(YES i need you so much closer)
vendredi 21 novembre 2008
y'a cette chanson de Cat Power
qui s'appelle Metal Heart,
téléchargée presque par erreur dans une compil Matador que j'ai jamais écoutée en entier.
sauf voilà, celle-là, je l'ai rencontrée dans itunes au détour d'une après-midi de fin octobre.
et depuis, impossible de m'en passer.
je fais rien qu'à l'écouter en ce moment (avec Second Chance de Liam Finn et puis une de Milemarker trouvée sur un backcatalogue)
elle me fait devenir monomaniaque on dirait, alors que Cat Power, j'avoue, je connais pas bien, jsuis pas une fan de la première heure, et même pas de la dernière.
bah, là, elle passe sur fip, et je me suis demandée, si c'était pas toi qui étais derrière tout ça.
ouais, toi.
à tous ceux que je vais agresser aujourd'hui...
d'avance sorry.
vénère comme des cheveux plein d'électricité statique quand on enlève un bonnet dans le métro, un coquard le jour d'un rencard, un enfant de 3 ans gavé au sucre, un furoncle qui demande qu'à exploser mais qui se décide pas à y aller.
exemple 1: je lutte avec les éléments, marche devant la gare de l'est, me prends une bourrasque plein fouet, hop, une grande feuille d'arbre bien mouillée en plein dans lague. me retourne, me casse le nez sur une chaise de terrasse qui a repris sa liberté.
exemple 2: je veux écouter lykke li, parce qu'il vient de m'envoyer des mp3 d'elle et que ça a l'air cool. le téléphone sonne, je décroche (oui ça m'arrive) le plombier fait une dépression ne pourra pas venir me rappelle la semaine prochaine. damned, mais soit, je vais écouter lykke li, et là c'est le drame: matt pokora (ouais j'ai des vrais trucs dans itunes, moi). no good karma.
je volcanise pour rien ma frustration d'être là où je voudrais pas être, d'avoir à composer avec le bout de mes bottes mouillé, ruiné, avec la hiérarchie qui fait rien qu'à faire chier, avec la fatigue qui s'accroche à mes paupières. ouais, je sais que me plaindre aujourd'hui.
mais
il parait que je suis *pas* relou
exemple 1: je lutte avec les éléments, marche devant la gare de l'est, me prends une bourrasque plein fouet, hop, une grande feuille d'arbre bien mouillée en plein dans lague. me retourne, me casse le nez sur une chaise de terrasse qui a repris sa liberté.
exemple 2: je veux écouter lykke li, parce qu'il vient de m'envoyer des mp3 d'elle et que ça a l'air cool. le téléphone sonne, je décroche (oui ça m'arrive) le plombier fait une dépression ne pourra pas venir me rappelle la semaine prochaine. damned, mais soit, je vais écouter lykke li, et là c'est le drame: matt pokora (ouais j'ai des vrais trucs dans itunes, moi). no good karma.
je volcanise pour rien ma frustration d'être là où je voudrais pas être, d'avoir à composer avec le bout de mes bottes mouillé, ruiné, avec la hiérarchie qui fait rien qu'à faire chier, avec la fatigue qui s'accroche à mes paupières. ouais, je sais que me plaindre aujourd'hui.
mais
il parait que je suis *pas* relou
jeudi 20 novembre 2008
merci madame la fée
ouais ouais c'est qui la plus forte?
c'est nora, ouais (comment ça t'avais pas remarqué mon new bandeau tout en bas?)
ouais je sais, ça déchire.
qu'est-ce tu veux rajouter à ça?
c'est nora, ouais (comment ça t'avais pas remarqué mon new bandeau tout en bas?)
ouais je sais, ça déchire.
qu'est-ce tu veux rajouter à ça?
mercredi 19 novembre 2008
si t'es à paris ce soir
melting post
(je comprends pas du tout le russe, mais elles sont pas mal les photos d'Anastasia)
Carlos a raison, on lève pas assez la tête pour regarder les nuages à Paris.
Peut-être que j'attends des mots qui ne viendront pas,
mais tant que la musique arrive, elle, i feel better.
Non je ne cèderai pas à l'hystérie ambiante des ventes presse qui font glousser mes camarades de bureau (oui je m'en fous, oui ils font pas ma taille chez erotokritos, et non j'aime pas Antik Batik, même pas en rêve c'est à la mode ce truc-là, ça existe que dans les pages des magazines féminins et dans les rédactions des susnommés).
Je ricane dans mon coin, en slim h&m de grossesse avec mon t-shirt des dernières soldes gap et mes bottes andré, j'assume mon côté ringue sur les bords et au milieu aussi en lisant burgalat qui vanne (facile mais drôle) la chanson française.
"BB: Indochine ! Enorme. J'ai adoré leur coupe de douille aux victoires de la musique... Ils étaient tous habillés en Jeanne Mas."
et sinon, je me disais ça, tout à l'heure:
Il faudrait créer une bannière "Amicale des blogueuses en noir et blanc accros au mojito et des twitteuses compulsives tendance underscore"
ah oui, et aussi
j'ai un peu peur du noir en ce moment. et très envie de pas travailler (comment ça, ça s'est senti?)
Carlos a raison, on lève pas assez la tête pour regarder les nuages à Paris.
Peut-être que j'attends des mots qui ne viendront pas,
mais tant que la musique arrive, elle, i feel better.
Non je ne cèderai pas à l'hystérie ambiante des ventes presse qui font glousser mes camarades de bureau (oui je m'en fous, oui ils font pas ma taille chez erotokritos, et non j'aime pas Antik Batik, même pas en rêve c'est à la mode ce truc-là, ça existe que dans les pages des magazines féminins et dans les rédactions des susnommés).
Je ricane dans mon coin, en slim h&m de grossesse avec mon t-shirt des dernières soldes gap et mes bottes andré, j'assume mon côté ringue sur les bords et au milieu aussi en lisant burgalat qui vanne (facile mais drôle) la chanson française.
"BB: Indochine ! Enorme. J'ai adoré leur coupe de douille aux victoires de la musique... Ils étaient tous habillés en Jeanne Mas."
et sinon, je me disais ça, tout à l'heure:
Il faudrait créer une bannière "Amicale des blogueuses en noir et blanc accros au mojito et des twitteuses compulsives tendance underscore"
ah oui, et aussi
j'ai un peu peur du noir en ce moment. et très envie de pas travailler (comment ça, ça s'est senti?)
vendredi 14 novembre 2008
jeudi 13 novembre 2008
<3 Caryl Férey
j'ai commencé La jambe gauche de Joe Strummer
je surkiffe
sur la page de garde y'a ça:
dans les 10 premières pages, en vrac:
"– ça doit vous faire un mal de chien, non?
– Contentez-vous de faire votre boulot, répondit Mc Cash.
Il flottait dans la pièce comme un avant-goût d'euthanasie."
"Ce n'est pas parce qu'on méprise son époque qu'on apprécie la solitude."
"Les femmes raffolaient de sa belle gueule de loup, de ses bras trop grands pour les laisser si mal aimées, de son sourire d'Apache quand il leur scalpait deux mots d'amour au fond du grand canyon (...)"
" Avec sa gueule de con, on aurait dit Sardou."
si ça tue pas, ça...
je surkiffe
sur la page de garde y'a ça:
We are accidents
Waiting
Waiting to happen.
T. YORKE
dans les 10 premières pages, en vrac:
"– ça doit vous faire un mal de chien, non?
– Contentez-vous de faire votre boulot, répondit Mc Cash.
Il flottait dans la pièce comme un avant-goût d'euthanasie."
"Ce n'est pas parce qu'on méprise son époque qu'on apprécie la solitude."
"Les femmes raffolaient de sa belle gueule de loup, de ses bras trop grands pour les laisser si mal aimées, de son sourire d'Apache quand il leur scalpait deux mots d'amour au fond du grand canyon (...)"
" Avec sa gueule de con, on aurait dit Sardou."
si ça tue pas, ça...
mercredi 12 novembre 2008
comme un dimanche de semaine
Fallait pas commencer à réfléchir à ça, dans le métro, ligne 14 sans chauffeur ni suicidés. J'avais pas trop envie d'entamer mon nouveau bouquin, qui avait pourtant l'air cool, rien que le titre me fait monter de 3 sur l'échelle de la punkitude. J'ai regardé les gens dans les yeux, pourtant je suis parisienne depuis tout le temps, i know better than that. (En vrai faut faire des ricochets de regard dans les fenêtres si on veut respecter la loi de la jungle tacite, et pas déclencher une conversation malencontreuse, on sait jamais, ILS pourraient vouloir parler, en plus.) Non. Ce soir, dingue ou épuisée, j'ai regardé les gens dans les yeux, et ça m'a fait penser à tout ce que je trouve dans son regard. Tout ce que je cherche aussi. Parfois, à force d'être côte à côte, à force de faire front ensemble, je le perds de vue. Sauf que ce soir, j'ai pas réussi à regarder dans ses yeux, j'ai juste fermé les miens, laissé couler ma fatigue et je me suis accrochée. J'ai serré ses doigts dans mes mains aussi fort que je serrais les mâchoires, j'ai attendu que ça passe, compté les buts à la télé, et puis je suis retournée chercher un prénom, parce que non, décidément, il aime pas Zadig.
ps
et sinon, Slayer, je crois bien que je secrète pas assez de testotérone pour apprécier à sa juste valeur ce groupe mythique. En tous cas, deux trucs:
- c'est la première fois que je vois une première partie qui a une meilleure balance que la tête d'affiche (et qui fait aussi bien l'hélicoptère à trois). c'était Trivium, pour ceux que ça intéresse.
- les concerts de métal, c'est la garantie de chiottes nickel, y'a moins de 10% de filles dans la salle, du coup, pas un bout de papier toilettes qui traîne, des wc immaculés, c'est presque trop de bonheur.
ps
et sinon, Slayer, je crois bien que je secrète pas assez de testotérone pour apprécier à sa juste valeur ce groupe mythique. En tous cas, deux trucs:
- c'est la première fois que je vois une première partie qui a une meilleure balance que la tête d'affiche (et qui fait aussi bien l'hélicoptère à trois). c'était Trivium, pour ceux que ça intéresse.
- les concerts de métal, c'est la garantie de chiottes nickel, y'a moins de 10% de filles dans la salle, du coup, pas un bout de papier toilettes qui traîne, des wc immaculés, c'est presque trop de bonheur.
vendredi 7 novembre 2008
peanut butter forever
hahaha
maintenant que c'est plus ringard d'être américain,
peut-être que ça va redevenir à la mode d'être gros.
(ce post est sponsorisé par l'amicale du régime Zack Morris)
maintenant que c'est plus ringard d'être américain,
peut-être que ça va redevenir à la mode d'être gros.
(ce post est sponsorisé par l'amicale du régime Zack Morris)
mercredi 5 novembre 2008
Latest crush
thx to Blondie, un crush plus avouable que madcon (je sais).
On dira que ça va, qu'avec cette chanson et du thé les nuages ont l'air de s'éloigner.
Et dans un bistro sur les faubourgs, avec un triplé entrée-plat-dessert (nan pas de café, ce serait trop), parce que ça va, hein, de se la jouer je prend juste la soupe, et de craquer sur le crumble pomme coing derrière, j'ai enterré la taille 36 que je ne ferais jamais, mes cheveux qui ont l'air de m'en vouloir aussi, les soucis de plombier, les envies d'ailleurs et les matins qui chantent.
Sans même l'aide du mari de la boulangère, qui lui donne du réconfort, ah ça oui il sait faire, je croise les doigts pour qu'elles y arrivent, toutes, celles qui se battent avec gdf, celles qui se sentent trop seules, celles qui veulent juste être tranquilles, et celles qui écrivent des mots au miel.
Je voudrais écrire des trucs beaux, je veux que ça aille, j'ai besoin d'une cuite.
et parfois, j'ai l'impression qu'on va s'en sortir.
lundi 3 novembre 2008
watching u
Je regarde mes stats souvent, j'ai des phases où ça m'intéresse vachement faut dire.
Y'a aussi des moments où je lâche complètement l'affaire, j'écris plus, donc je regarde plus si je suis lue. Comme pour mes précédentes passions internet je me lasse (dans l'ordre: les blogs de mères au foyer qui cousent des blouses pour leurs enfants, les forums de doctissimo sur les maladies vénériennes, les Blythes et leur monde magique et souterrain, les mp3 blogs, facebook, twitter). Ce qui est nouveau, c'est que là je me lasse moi-même, de moi-même (putain d'egotrip)...
Bref:
En ce moment je regarde mes stats et je vois que ce qu'on lit, là, c'est la genèse de ce blog. Le tout début (y'a pas de mal, hein, c'est aussi mon passage préféré). Et je sais ce que ça veut dire: ça fait longtemps que j'ai rien écrit de bien palpitant. Ouais, on est bien loin de mes douleurs de janvier dernier, pourtant si près.
Le constat c'est d'abord que j'ai guéri un peu mon besoin de drame (y'en a une qui doit trouver ça mieux). Pourtant y'a toujours ces mots qui trottent dans ma tête: i want more (i need more), comme une barrière pour m'empêcher de tomber dans le néant du tous les jours la même chose, tiens si on regardait la méthode cauet en bouffant des surgelés.
En fait, si j'y repense pas trop, c'est que j'ai surtout les boules d'avoir vécu ce truc, cette histoire toute seule dans ma tête, ambiance tu t'emballes comme si t'avais 14 ans devant un mec attrape couillonne, le miel et les abeilles, quoi. En fait non, je crois que j'ai pas honte de celle que j'ai été avec léon, mais je sais pas si j'aime trop l'image qu'il me reste de moi, du genre you win-i lose.
Alors, si un an après, il est mort et enterré, fini-rasé-effacé, s'il ne reste de cet hiver-là que le cul-le mojito-la photo, et le (bon) réflexe de toujours vouloir tout vivre plus fort (because i want more), pourquoi j'arrive pas à vider mon dernier carton, celui qui retient, rangée serrée entre les autres, sa photo?
Peut-être parce que ça n'a plus rien à voir avec celle que je suis maintenant.
Y'a aussi des moments où je lâche complètement l'affaire, j'écris plus, donc je regarde plus si je suis lue. Comme pour mes précédentes passions internet je me lasse (dans l'ordre: les blogs de mères au foyer qui cousent des blouses pour leurs enfants, les forums de doctissimo sur les maladies vénériennes, les Blythes et leur monde magique et souterrain, les mp3 blogs, facebook, twitter). Ce qui est nouveau, c'est que là je me lasse moi-même, de moi-même (putain d'egotrip)...
Bref:
En ce moment je regarde mes stats et je vois que ce qu'on lit, là, c'est la genèse de ce blog. Le tout début (y'a pas de mal, hein, c'est aussi mon passage préféré). Et je sais ce que ça veut dire: ça fait longtemps que j'ai rien écrit de bien palpitant. Ouais, on est bien loin de mes douleurs de janvier dernier, pourtant si près.
Le constat c'est d'abord que j'ai guéri un peu mon besoin de drame (y'en a une qui doit trouver ça mieux). Pourtant y'a toujours ces mots qui trottent dans ma tête: i want more (i need more), comme une barrière pour m'empêcher de tomber dans le néant du tous les jours la même chose, tiens si on regardait la méthode cauet en bouffant des surgelés.
En fait, si j'y repense pas trop, c'est que j'ai surtout les boules d'avoir vécu ce truc, cette histoire toute seule dans ma tête, ambiance tu t'emballes comme si t'avais 14 ans devant un mec attrape couillonne, le miel et les abeilles, quoi. En fait non, je crois que j'ai pas honte de celle que j'ai été avec léon, mais je sais pas si j'aime trop l'image qu'il me reste de moi, du genre you win-i lose.
Alors, si un an après, il est mort et enterré, fini-rasé-effacé, s'il ne reste de cet hiver-là que le cul-le mojito-la photo, et le (bon) réflexe de toujours vouloir tout vivre plus fort (because i want more), pourquoi j'arrive pas à vider mon dernier carton, celui qui retient, rangée serrée entre les autres, sa photo?
Peut-être parce que ça n'a plus rien à voir avec celle que je suis maintenant.
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