vendredi 27 novembre 2009
it's britney, bitch
même avant de m'ingurgiter l'intégrale de dream on, new york police blues, angela 15 ans et friends (du temps ou jimmy, c'était trop coule), même avant le prince de bel air, sauvés par le gong et beverly hills (i slept with dylan first), depuis la petite maison dans la prairie et la croisière s'amuse, que je regardais depuis le grand fauteuil rouge de mamie qui buvait du porto en tricotant... en fait, depuis tout ce temps, et depuis encore plus longtemps, depuis éloïse, la gamine un peu dingue qui vivait au plazza avec sa gouvernante, oui, depuis aussi longtemps que je me souviens, j'ai toujours voulu être une américaine.
une bien relou avec les gars, qui se laisse peloter les seins qu'après 3 "dates" – et je te parle même pas de la first base– et qui s'allonge sur les bars pour que ses potes gobent des shots de vodka dans son nombril, qui suce en couettes, qui cheerlead à mort, et qui claque la porte des taxis au nez du mec qui finira par l'épouser.
une easy going comme Roseanne, une working woman comme Clair Huxtable, une névrosée comme Maddie Hayes, une barbie britney, conquérante à la plastique parfaite, pas d'histoire, un héritage qui s'arrête à marilyn m. et jackie o.
Pas une vraie, hein, juste le mythe télévisuel de l'américaine, comme elles rêvent d'être françaises (pour le style, les cheveux sales, le bérêt et les croissants).
En attendant de célébrer les massacres d'indiens en bouffant de la dinde farcie devant l'enfer du dimanche, je bosse ma britishness (c'est moins compliqué), en t-shirt dans le vent de novembre, option vomi et bière.
jeudi 26 novembre 2009
baisse un peu la télé j'entends plus la radio
j'ai pas eu de crush-total sur un album en 2009 (même pas les xx, même si je les aime d'un amour vrai et sans limite, je me lasse de leur opus – comme on dit sur fip– tous les 10 jours, puis j'y reviens plus tard, puis je me re-lasse, enfin tu vois le genre)
j'ai trop hâte d'être en 2010 pour écouter le nouvel *opus* des yeasayer
my teenage (mental) sweat
je me souviens dans ricky ou la belle vie, une scène où sa copine veut devenir une "vraie" fille et essaie de mettre une robe pour lui plaire.
je me souviens de sa réaction: elle trouve très désagréable de devoir croiser les jambes, elle transpire du genou.
ça m'avait fait rire (j'étais pas trop exigeante), j'étais pas encore ado, je transpirais pas vraiment à l'époque.
après, comme toutes celles de mon âge j'ai tenté de dissimuler mes effluves corporelles envahissantes à grand renfort de parfums eau jeune.
les filles dans les pubs étaient belles, et se faisaient happer par des garçons aux bras musclés et au ventre plat comme sur les couvertures des harlequins. je voulais très fort être celle qui avait la robe rouge à volants de semipute au sang chaud, tout juste échappée de sa caravane, qui allait bientôt jeter ce regard fier et brulant à Ken torrero de l'autre côté du brasero. j'ai dû braquer ma grand mère quasi sénile pour me payer mon premier flacon.
ça me tue toujours de penser qu'un jour j'ai trouvé que ça sentait trop bon, que c'était trop classe, que non, vraiment non ça contrariait pas l'odeur de mon déodorant narta (narta!)
remarque, en écrivant tout ça, je comprends enfin mon irrésistible attrait pour cette chanson de la fille au faciès bizarre dans un/dos/tres:
le truc bien, avec les années, c'est que maintenant je transpire même plus des genoux
(et j'ai plein de souvenirs futiles dont j'ai même plus honte)
(presque)
je me souviens de sa réaction: elle trouve très désagréable de devoir croiser les jambes, elle transpire du genou.
ça m'avait fait rire (j'étais pas trop exigeante), j'étais pas encore ado, je transpirais pas vraiment à l'époque.
après, comme toutes celles de mon âge j'ai tenté de dissimuler mes effluves corporelles envahissantes à grand renfort de parfums eau jeune.
les filles dans les pubs étaient belles, et se faisaient happer par des garçons aux bras musclés et au ventre plat comme sur les couvertures des harlequins. je voulais très fort être celle qui avait la robe rouge à volants de semipute au sang chaud, tout juste échappée de sa caravane, qui allait bientôt jeter ce regard fier et brulant à Ken torrero de l'autre côté du brasero. j'ai dû braquer ma grand mère quasi sénile pour me payer mon premier flacon.
ça me tue toujours de penser qu'un jour j'ai trouvé que ça sentait trop bon, que c'était trop classe, que non, vraiment non ça contrariait pas l'odeur de mon déodorant narta (narta!)
remarque, en écrivant tout ça, je comprends enfin mon irrésistible attrait pour cette chanson de la fille au faciès bizarre dans un/dos/tres:
le truc bien, avec les années, c'est que maintenant je transpire même plus des genoux
(et j'ai plein de souvenirs futiles dont j'ai même plus honte)
(presque)
mercredi 25 novembre 2009
nights in white satin
j'ai arrêté de compter les nuits sans sommeil, je ne dors même plus devant le 24 pouces de mon esclavagiste.
j'écoute les murènes, et oui, ça me serre un peu la gorge, pas pour le mec, que je connaissais pas, et que je n'écoutais même pas vraiment. pour ceux qu'il a laissés, là, éternellement béats et reconnaissants.
la compassion, souvent, c'est ce qui fait la différence.
souffrir avec.
j'écoute les murènes, et oui, ça me serre un peu la gorge, pas pour le mec, que je connaissais pas, et que je n'écoutais même pas vraiment. pour ceux qu'il a laissés, là, éternellement béats et reconnaissants.
la compassion, souvent, c'est ce qui fait la différence.
souffrir avec.
lundi 16 novembre 2009
infinity
Quand on a la chance d'avoir une famille à tendance conspirationiste, c'est une réaction quasi salvatrice, un presque réflexe:
les signes n'existent que pour ceux qui veulent croire
merde
c'est pas parce qu'on cite un jour james dean qu'on crève brûlé sur l'a13.
les signes n'existent que pour ceux qui veulent croire
merde
c'est pas parce qu'on cite un jour james dean qu'on crève brûlé sur l'a13.
jeudi 5 novembre 2009
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