mardi 28 avril 2009

i wonder


how much you are missing me.

dimanche 26 avril 2009

it's my party (and i cry if i want to)

C'est le nom du nouveau blog auquel vous avez échappé, de peu (je me réserve d'ailleurs le droit de me relancer dans cette migration un autre jour, quand l'envie me reprendra).
D'ailleurs, rien que de l'écrire, ça me redémange. je devrais profiter de ce dimanche familial pour me lancer dans cette entreprise périlleuse, parce que là, franchement, le faichomètre est à 200...

Les tantines qui s'engueulent, le maire du 16e prend cher, parce que la place en bas de l'immeuble avec tous ces vélib, tu comprends, c'est vraiment honteux, et puis les jeunes à trottinette c'est pénible aussi. Non, Hubert ne reprendra pas de glace au lait d'amande, et les macarons il aime pas trop. Pas de café, ça les tuerait, tous les ancêtres... Dommage, ça aurait donné un signal fort, un café, un top départ, on y va, chacun sa cane et son manteau, barrez-vous merde.

Pas de café, et une engueulade vieille de 75 ans, gong, c'est la 597e reprise, les gants sont usés, à peine moins que les participantes. On s'étripe sur la table, on voit plus rien mais on gueule fort, c'est tout ce qui nous reste. On regarde le petit dernier, il a un joli menton, mais de mon temps on habillait pas les enfants comme ça, tu vois, les poches c'est vraiment inutile, qu'est-ce que tu veux qu'ils mettent dedans à ct'âge là. On mélange les prénoms, les pinceaux, les torchons, mais non, t'avais pas 18 ans à la Napoule. Et Herman, le brillant aviateur? Ah bah non, c'est pas lui c'est l'autre, celui de la cousine au manteau rouge, et d'ailleurs, il est pas aviateur lui, c'est l'autre.

Je me fais chier comme à 7 ans, impuissante sur le canapé en cuir de ma grand mère, celle qui plantait des couteaux dans les murs et se descendait une bouteille de porto à l'apéro en regardant la petite maison dans la prairie, la première diffusion. Je me fais chier comme un dimanche, celui où tu n'écoutes même plus tes pensées, parce qu'elles t'emmeneraient trop loin d'ici, parce qu'elles te feraient passer pour un ultra gauchiste, dernier concept à la mode, même dans l'express ils en parlaient.

Mais il parait que l'ennui c'est bon. Mangez-en.



jeudi 23 avril 2009

book club du jeudi

« On ne peut pas vivre en accusant les autres de son malheur, parce qu'être malheureux c'est aussi un choix, mais un choix de merde. »




Carlos Salem, Aller simple, éd. Moisson Rouge.

(faut pas s'arrêter à la couverture moche. à l'intérieur, c'est bien)

mercredi 22 avril 2009

breathe




Isa se lève du tapis terre de sienne pour aller chercher sa boîte de mouchoirs leader price et la jeter devant moi et ça me fait rigoler intérieurement, ce moment où elle croit que je vais pleurer, mais non, il fait trop beau sur ma vie aujourd'hui tu vois.
Je fais ma maligne, limite je crâne et elle me dit jsuis fière de toi.
J'ai envie de musique amplifiée, de bière et de mec tout nu.
Faut juste que je passe au yéti club et que je nettoie le pipi du chat du tapis avant.

c'est peanuts.

mercredi 1 avril 2009

Fiiiiiiiiiilllllle

Les demis et les mojitos me font de l'oeil, mon ascèse est bientôt enterrée pour de bon. Pour fêter ça, ou plutôt parce que j'ai croisé anna sophie lapix l'autre jour et que ça a dû m'inspirer, j'ai acheté des low boots pour putasser avec ma Névi qu'on n'appellera plus Névi parce que c'est puéril il paraît.
ça plus le sac de dame de gérard, jsuis 200% plus fille qu'avant.

d'après l'oracle qui me fait causer, je découvre le bonheur d'être parfaitement imparfaite (y'a pas à dire, elle a un certain sens de la formule, la femelle gourou de ma dynamique sensationnelle). me voilà donc presque officiellement guérie, du genre tu passeras me voir toutes les trois semaines, maintenant. je vais pas te lâcher mais trois semaines c'est bien, tu vois, le temps d'amonceler les petits bouts de désespoir passager, de les coller soigneusement dans ton cahier de devoir à la maison et de les digérer un à un, toute seule, comme une grande fille imparfaite ou de les cracher, tous ensembles, une fois tous les vingt et un jours, à celle dont tu entretiens le penchant pour les manteaux en animaux morts. je tricoterai donc dorénavant mes pelotes de déjections mentales et printannières sur un rythme moins que bimensuel. mon parachute émotionnel post baby blues.

ça plus ma première cuite de 2009 qui pointe le bout de son nez, jsuis 2000% plus en joie qu'hier mais moins que demain.

comme un wock, comme dirait Nadiya