Je connais ce moment où tu doutes de tout, où la colère et la douleur font que tu regrettes et puis tu assumes et puis rien en fait, t'es juste perdue avec ta pelle, devant ton trou que tu creuses péniblement, jusqu'à ce que tu relèves un peu la tête, pour essayer de reprendre ton souffle, et là, une petite sueur froide, putain, si c'était qu'un enculé, mais non, c'est juste un courant d'air, c'est juste ma transpiration qui coule, mes efforts qui coûtent, c'est juste la peur d'y arriver sans lui, contre lui, envers lui. C'est juste le vertige de continuer le travail commencé par lui. Parce que c'est toujours lui qui t'a laissée là, avec cette mission-là, ce fichu truc à terminer. L'enterrer. Comme si c'était vraiment possible. C'est toujours lui qui t'a laissée là, seule. Peu importe le nombre de fois où tu as réécris ton histoire, votre histoire, mon histoire.
La fin est toujours dégueulasse.
Toujours.
4 commentaires:
Je peux t'aider à creuser si ça te permet d'en finir plus vite avec (le tristement célèbre) Léon. :]
Merci :)
seulement si je peux t'aider à plumer ta pintade et à la faire rôtir aussi.
Comment tu arrives à me faire chialer dès 9h41, toi.....
(je crois que tu es vraiment dans ma tête, et réciproquement)
Garçon, deux mojitos!
Rendez-vous est donc pris pour une expédition punitive commune hominidé-gallinacé.
Enregistrer un commentaire