Depuis que je fume plus
je pèse une tonne,
mais y'a trois choses quand même qui me plaisent bien:
j'aime sentir l'odeur de mes cheveux à la fin de la journée, quand je marche sur le boulevard de magenta, quand j'enlève l'élastique, et que malgré les 27,5 degrés celsius ambiants et 9 heures dans l'atmosphère étouffante du bureau, ils n'ont pas fini de sécher. il reste cette mèche au centre, mouillée, humide et tortillée comme pas possible, qui libère d'un coup l'odeur de propre que je n'attendais plus, l'odeur du shampoing au citron que j'ai volé à névi, l'odeur du matin rescapée. miraculée. survivante.
j'arrive à reconnaitre quand ma mère utilise du sucre brun pour faire sa confiture d'abricots normands, parce qu'elle a fini le sucre blanc cristallisé pour faire la myrtille. la différence est subtile, l'odeur de caramel un peu plus forte, l'arôme fait son intéressant, traîne dans mon nez, me donne faim, mais il faut attendre, ôter l'écume, attendre encore, impossible de pas se bruler la langue sur la cuillère en bois.
mais surtout
avec mes mains désormais libres, je peux tenir mon verre de bière dans les concerts et lui toucher les fesses en même temps. et ça, c'est un peu le bonheur.
je pèse une tonne,
mais y'a trois choses quand même qui me plaisent bien:
j'aime sentir l'odeur de mes cheveux à la fin de la journée, quand je marche sur le boulevard de magenta, quand j'enlève l'élastique, et que malgré les 27,5 degrés celsius ambiants et 9 heures dans l'atmosphère étouffante du bureau, ils n'ont pas fini de sécher. il reste cette mèche au centre, mouillée, humide et tortillée comme pas possible, qui libère d'un coup l'odeur de propre que je n'attendais plus, l'odeur du shampoing au citron que j'ai volé à névi, l'odeur du matin rescapée. miraculée. survivante.
j'arrive à reconnaitre quand ma mère utilise du sucre brun pour faire sa confiture d'abricots normands, parce qu'elle a fini le sucre blanc cristallisé pour faire la myrtille. la différence est subtile, l'odeur de caramel un peu plus forte, l'arôme fait son intéressant, traîne dans mon nez, me donne faim, mais il faut attendre, ôter l'écume, attendre encore, impossible de pas se bruler la langue sur la cuillère en bois.
mais surtout
avec mes mains désormais libres, je peux tenir mon verre de bière dans les concerts et lui toucher les fesses en même temps. et ça, c'est un peu le bonheur.
9 commentaires:
mmmh
miam la confiture d'abricots
miam les fesses
c'est bon tout ça dès le matin
qué shampoing au citron ?
(celui de chez klorane qui te fait la chatoune brillante)
hum... confiture normande, le parfum des racines !
note aux lecteurs : "chatoune", comprendre cheveux bien sûr...
si si je sais que t'y as pensé...
je me lave pas les cheveux au lactacyd femina. non mais
C'était ambigü hein :) mais le klorane à cet endroit là ca doit piquer...
Et puis le Lactacyd ça doit graisser les cheveux mine de rienxm. ^^
("rienxm" ça sonne quand même vachement mieux que "rien", c'est trop la classe...)
ouais le klorane au citron, perso je tenterais pas.
mais bon, pour le lactacyd sur les cheveux, faudrait tester. Des volontaires?
Le test, y'a 10 ans dans des chiottes de lycée en rade de PQ, de ces saletés de mouchoirs LOTUS imprégnés de menthol (ou de chlorophylle, je sais plus bien, enfin un truc qui "rafraichit" la culotte au moins jusqu'à la ménopause) me met-il hors-jeu ou bien?
Parce que bon, le Roger Cavaillès et consorts sur le crâne...
courageuse mais pas téméraire quoi.
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