y'a pas grand monde que je suis depuis longtemps
surtout les filles
des qui me connaissaient y'a 10 ans, j'en vois plus qu'une, vraiment. et encore pas souvent, puisqu'elle a choisi l'exil au pays de la frite.
des qui me connaissaient y'a 5 ans, j'en vois plus que deux je crois. et encore, pas si souvent que je voudrais, parce que je sais pas trop me battre avec le temps qui me sépare d'elles. j'ai lu là un joli post, parfois, je saurais pas trop dire non plus si elles me manquent.
des qui me connaissaient il y a un an, ouais je les vois. ça me parait plus facile aussi. dans l'immédiateté du souvenir, la proximité de la douleur pour certaines, la quotidienneté de nos échanges aussi. de là à en conclure que j'ai la mémoire et l'affect d'un poisson rouge...
le seul qui me connait depuis longtemps, que j'ai jamais perdu de vue vraiment, celui que je retrouvais toujours comme la veille, inchangé, égal, pareil, rassurant, c'est lui. maintenant qu'il est dans mon lit, que je dois subir ses j'ai-mal-à-la-gorge-je-vais-mourir (fuck, les gars, c'est quoi ce gène du souffrir en silence qui vous manque), qu'on partage une soupe et qu'on s'endort devant la nouvelle saison de grey's anatomy (jamais rien vu d'aussi chiant, remarque), je sais pas trop s'il va continuer à être ce qu'il était, mon témoin du temps version étoile filante, et je me demande surtout comment je vais faire pour être amie avec des filles comme j'ai pu l'être avec lui, sans changer, à égalité, pareilles et pareilles, un truc rassurant, quoi.
3 commentaires:
(dis, on essaie?)
un truc rassurant dans une autre enveloppe peut-être ?
Je crois que je suis pas trop douée en amitié, sauf les amis d'enfance : c'est comme une fratrie, on ne se pose plus de question, on est pareil et surtout, on n'a pas de sexe.
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