C'est dingue le nombre de posts que j'ai écrit dans ma tête depuis jeudi dernier.
Ouais, jeudi dernier, ouais, le concert de Bon Iver, les larmes ni de joie ni de peine, le mouchoir de Nora, le silence et le début de Flume.
(Le constat aussi, on se touchait plus quand on était pas encore ensemble. Sur le mode je rigole parce que je veux pas passer pour une chieuse, mais bon, voilà, c'est dit. On buvait plus de bière aussi, si je me rappelle bien, genre 4 ou 5 pendant le concert de Phoebe Kildeer.
bien sûr c'était avant,
comme on dit
comme si on était vieux, finis, désexués pour de bon.)
Flume et en 3 secondes, l'odeur de la colle du parquet dans mon appartement encore nouveau, le soleil contre la joue, le manque de lui qui frappait fort, le lit tout petit, le corps triste d'apprendre à redormir seul et tous les messages qui rythmaient mes heures. Vendredi 13, vendredi 14, vendredi 20, et les autres aussi.
.
Peut-être elles étaient un peu tristes, en définitive, ces larmes. Peut-être qu'on peut pleurer parce que ce truc d'il y a 4 mois, c'était ma vie d'avant et qu'on guérit jamais de ce qu'on a pas eu le temps d'être.
c'est ma vie avec toi avant qui me manque.
4 commentaires:
"on guérit jamais de ce qu'on a pas eu le temps d'être": ça vois-tu Paulette c'est une (belle) phrase qui va résonner un moment dans ma petite tête...
j'allais le dire.
(ouais ouais)
(EVIDEMMENT j'ai tilté sur la même phrase)
Ca touche.
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