Je regarde mes stats souvent, j'ai des phases où ça m'intéresse vachement faut dire.
Y'a aussi des moments où je lâche complètement l'affaire, j'écris plus, donc je regarde plus si je suis lue. Comme pour mes précédentes passions internet je me lasse (dans l'ordre: les blogs de mères au foyer qui cousent des blouses pour leurs enfants, les forums de doctissimo sur les maladies vénériennes, les Blythes et leur monde magique et souterrain, les mp3 blogs, facebook, twitter). Ce qui est nouveau, c'est que là je me lasse moi-même, de moi-même (putain d'egotrip)...
Bref:
En ce moment je regarde mes stats et je vois que ce qu'on lit, là, c'est la genèse de ce blog. Le tout début (y'a pas de mal, hein, c'est aussi mon passage préféré). Et je sais ce que ça veut dire: ça fait longtemps que j'ai rien écrit de bien palpitant. Ouais, on est bien loin de mes douleurs de janvier dernier, pourtant si près.
Le constat c'est d'abord que j'ai guéri un peu mon besoin de drame (y'en a une qui doit trouver ça mieux). Pourtant y'a toujours ces mots qui trottent dans ma tête: i want more (i need more), comme une barrière pour m'empêcher de tomber dans le néant du tous les jours la même chose, tiens si on regardait la méthode cauet en bouffant des surgelés.
En fait, si j'y repense pas trop, c'est que j'ai surtout les boules d'avoir vécu ce truc, cette histoire toute seule dans ma tête, ambiance tu t'emballes comme si t'avais 14 ans devant un mec attrape couillonne, le miel et les abeilles, quoi. En fait non, je crois que j'ai pas honte de celle que j'ai été avec léon, mais je sais pas si j'aime trop l'image qu'il me reste de moi, du genre you win-i lose.
Alors, si un an après, il est mort et enterré, fini-rasé-effacé, s'il ne reste de cet hiver-là que le cul-le mojito-la photo, et le (bon) réflexe de toujours vouloir tout vivre plus fort (because i want more), pourquoi j'arrive pas à vider mon dernier carton, celui qui retient, rangée serrée entre les autres, sa photo?
Peut-être parce que ça n'a plus rien à voir avec celle que je suis maintenant.
Y'a aussi des moments où je lâche complètement l'affaire, j'écris plus, donc je regarde plus si je suis lue. Comme pour mes précédentes passions internet je me lasse (dans l'ordre: les blogs de mères au foyer qui cousent des blouses pour leurs enfants, les forums de doctissimo sur les maladies vénériennes, les Blythes et leur monde magique et souterrain, les mp3 blogs, facebook, twitter). Ce qui est nouveau, c'est que là je me lasse moi-même, de moi-même (putain d'egotrip)...
Bref:
En ce moment je regarde mes stats et je vois que ce qu'on lit, là, c'est la genèse de ce blog. Le tout début (y'a pas de mal, hein, c'est aussi mon passage préféré). Et je sais ce que ça veut dire: ça fait longtemps que j'ai rien écrit de bien palpitant. Ouais, on est bien loin de mes douleurs de janvier dernier, pourtant si près.
Le constat c'est d'abord que j'ai guéri un peu mon besoin de drame (y'en a une qui doit trouver ça mieux). Pourtant y'a toujours ces mots qui trottent dans ma tête: i want more (i need more), comme une barrière pour m'empêcher de tomber dans le néant du tous les jours la même chose, tiens si on regardait la méthode cauet en bouffant des surgelés.
En fait, si j'y repense pas trop, c'est que j'ai surtout les boules d'avoir vécu ce truc, cette histoire toute seule dans ma tête, ambiance tu t'emballes comme si t'avais 14 ans devant un mec attrape couillonne, le miel et les abeilles, quoi. En fait non, je crois que j'ai pas honte de celle que j'ai été avec léon, mais je sais pas si j'aime trop l'image qu'il me reste de moi, du genre you win-i lose.
Alors, si un an après, il est mort et enterré, fini-rasé-effacé, s'il ne reste de cet hiver-là que le cul-le mojito-la photo, et le (bon) réflexe de toujours vouloir tout vivre plus fort (because i want more), pourquoi j'arrive pas à vider mon dernier carton, celui qui retient, rangée serrée entre les autres, sa photo?
Peut-être parce que ça n'a plus rien à voir avec celle que je suis maintenant.
5 commentaires:
je ne vais pas mentir, j'aimais fort fort les textes du début. mais e préfère savoir que tu vas mieux. vraiment.
Si tu sais manier les mots pour exprimer tes maux (et tu le faisais très bien à l'époque Leon), toujours mieux d'aller bien et d'ecrire moins.
Ben moi j'aime bien les notes de maintenant.
ben du coup moi j'ai relu le début. Et c'est vrai que ces notes là sont assez fortes: tout ce que tu dis sur l'obsession, la fascination exercée par les histoires qui n'ont pas eu le temps d'exister... C'est très juste et puis ça fait du bien de pas se sentir seule à vivre ces choses là et de voir que ces douleurs là, aussi, se calment. Alors ne change rien!
Oh, on peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la culotte de la crémière.
Enfin si je peux me permettre un truc, t'as la chance de ne pas avoir tout jeté des cendres de Léon, garde-les parce que c'est beau, moi j'ai tout jeté, il me reste que des bribes de ce qui pourrait être mon Léon, et j'en reviens pas d'avoir chié des trucs pareils, au point que je m'en veux d'avoir jeté le gros du poisson.
C'était long et chiant mais j'avais à le dire. Over.
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