Mon "si je meurs demain", ça fait au moins une semaine qu'il est dans ma tête, le tribute to pixie tributing to carlos, mon épitaphe à moi, parce que oui, c'est une jolie idée.
(alors)
Moi, si je meurs demain, j'aurais chanté du Michel Sardou dans un karaoké chinois, mais jamais porté vraiment de chaussures de fille, j'aurais pas eu le temps d'appeler mon fils Zadig, je ne saurais pas si j'ai eu raison d'y croire si fort parfois. Si je meurs demain, j'aurais roulé des pelles à au moins deux rouquins, un israelien, et quelques autres, mais zéro brésilien, j'aurais essayé la peinture, la sculpture, l'agriculture, l'écriture, la relecture, j'aurais joué (très mal) du piano, et démontré au monde mon incapacité totale à chanter juste, et à faire du théâtre. Si je meurs demain, j'aurais passé plus de temps à le connaître qu'à le toucher en vrai, plus de temps à être son amie qu'à coucher avec lui. Si je meurs demain j'aurais enterré léon, réveillé quelques démons, combattu ma peur de l'obscurité, trouvé une famille, perdu certaines amitiés que je pensais solides, mais aucun des kilos accrochés à mes hanches, mes bouées sauveuses qui me servent autant d'excuses que de paravent.
Si je meurs demain, j'aurais noyé ma mélancolie dans l'alcool, la musique, les mots des autres et les miens, j'aurais suffoqué parfois, crispée de ne pas y arriver, jamais, j'aurais souri aussi, j'aurais tenté de voir 'the big picture' comme Bailey dans grey's anatomy, m'envoler, m'écraser, m'apitoyer. J'aurais été encore une fois cette fille-là, celle qui vole l'homme d'une autre, encore une fois. (Si je meurs demain, je me réincarnerai en crotte de nez de la mer, c'est sûr.) J'aurais pleuré devant des inconnus plus que devant ceux qui comptent, j'aurais tenu sa main à elle, et senti sa main à lui sur mon épaule juste quand il fallait. Je n'aurais pas dansé en minijupe sur un bar en flammes, je n'aurais pas essayé tout ce qui était sur notre liste, mais j'aurais connu le délice de sentir que ce serait possible. Juste possible.
(alors)
Moi, si je meurs demain, j'aurais chanté du Michel Sardou dans un karaoké chinois, mais jamais porté vraiment de chaussures de fille, j'aurais pas eu le temps d'appeler mon fils Zadig, je ne saurais pas si j'ai eu raison d'y croire si fort parfois. Si je meurs demain, j'aurais roulé des pelles à au moins deux rouquins, un israelien, et quelques autres, mais zéro brésilien, j'aurais essayé la peinture, la sculpture, l'agriculture, l'écriture, la relecture, j'aurais joué (très mal) du piano, et démontré au monde mon incapacité totale à chanter juste, et à faire du théâtre. Si je meurs demain, j'aurais passé plus de temps à le connaître qu'à le toucher en vrai, plus de temps à être son amie qu'à coucher avec lui. Si je meurs demain j'aurais enterré léon, réveillé quelques démons, combattu ma peur de l'obscurité, trouvé une famille, perdu certaines amitiés que je pensais solides, mais aucun des kilos accrochés à mes hanches, mes bouées sauveuses qui me servent autant d'excuses que de paravent.
Si je meurs demain, j'aurais noyé ma mélancolie dans l'alcool, la musique, les mots des autres et les miens, j'aurais suffoqué parfois, crispée de ne pas y arriver, jamais, j'aurais souri aussi, j'aurais tenté de voir 'the big picture' comme Bailey dans grey's anatomy, m'envoler, m'écraser, m'apitoyer. J'aurais été encore une fois cette fille-là, celle qui vole l'homme d'une autre, encore une fois. (Si je meurs demain, je me réincarnerai en crotte de nez de la mer, c'est sûr.) J'aurais pleuré devant des inconnus plus que devant ceux qui comptent, j'aurais tenu sa main à elle, et senti sa main à lui sur mon épaule juste quand il fallait. Je n'aurais pas dansé en minijupe sur un bar en flammes, je n'aurais pas essayé tout ce qui était sur notre liste, mais j'aurais connu le délice de sentir que ce serait possible. Juste possible.
3 commentaires:
si je meurs demain je serais passée ici et j'aurais laissé un petit mot d'amitié.
Avant de mourir demain, tu peux venir jouer sur mon quart de queue :)
ahh, je crois que lire c'est presque aussi bon qu'ecrire.
Enregistrer un commentaire