jeudi 28 mai 2009
mardi 19 mai 2009
everybody but me (self pity inside)
en vrai j'ai crié quand j'ai revu kubiac (ça faisait longtemps que j'avais pas regardé Urgences)
en vrai ça me fait un peu flipper qu'il y ait des gens qui arrivent ici en tapant dans google "je hais les femmes"
en vrai ça me fait marrer (carrément) qu'il y ait un mec qui soit arrivé ici en tapant dans google "j'ai été dépucelé par une vieille" (courage mec)
en vrai j'ai essayé d'écrire avec mon nokia, pour pas que mes mots s'envolent, parce que ceux là je voulais les poster ici. mais je crois que c'est mieux avc un iphone (excuse #2675 pour en acheter un)
en vrai il parait que je marque mon territoire, et je sais pas si c'est bien ou pas
en vrai j'ai pas envie que patrick swayze meure, et mon adolescence avec
en vrai ça va bof, j'attends demain, la dynamique émotionnelle, le pot de départ de Blondie qui s'en va niquer des surfeurs et les mojitos avec névi pour décider si ça va vraiment pas
en vrai je signe mes mails d'un petit m avec un point parce qu'il n'y a plus rien à dire.
vendredi 15 mai 2009
Die Die Die
jsais pas si c'est la bière, le décolleté du serveur, la musique de carlos, le fromage et le pain, la rencontre avec michel, 50 ans et + à la porte des toilettes, l'orage, les coïncidences, les Paris-c'est-tout-petit-nom-de-dieu, les gossips sur la chatte du petit poney, ou la masseuse chinoise qui boit de la grenadine... toujours est-il qu'en fin de soirée ça paraissait vraiment une bonne idée de partir tous en vacances à Die.
moi je dis banco (et j'ai même pas la gueule de bois)
+ BIG UP à la fille qui nous a rassuré sur l'utilité de notre travail pour les magazines féminins, la fille qui lit ce qu'on écrit/relit/corrige ET qui applique à la lettre nos conseils beauté en accessoirisant ses cheveux. Franchement, meuf, ça fait plaisir.
moi je dis banco (et j'ai même pas la gueule de bois)
+ BIG UP à la fille qui nous a rassuré sur l'utilité de notre travail pour les magazines féminins, la fille qui lit ce qu'on écrit/relit/corrige ET qui applique à la lettre nos conseils beauté en accessoirisant ses cheveux. Franchement, meuf, ça fait plaisir.
mercredi 13 mai 2009
subway thoughts
la fille à côté de moi vient de manger sa crotte de nez. dans mon journal, une pub pour le concert de seal annonce en rouge un "tarif spécial fête des mères". j'écoute iron & wine, the trapeze swinger, en boucle, un peu à cause de ça. je descends à la prochaine, j'espère que ringo ne se réveillera pas. il me reste 441 fois 250 signes à écrire. je suis la meuf du musicien, celle qui s'endormira toute seule ce soir.
écouter/trembler
retrouver le bataclan, voir beirut et courir
c'est un peu comme un vieil amant qu'on n'oublie jamais vraiment, un lit aux draps froissés et une paire de pantoufles aux bords éraflés. comme la maison quand elle est vide de bruit. c'est comme le fracas de la trompette qui te réveille et te fait sourire.
hier soir
mon premier concert depuis le zénith de travis, mon premier tout court avec full access to the buvette, mon premier sans lui aussi. Mon premier demi musical et personne à qui rouler des pelles, too bad, j'aime pourtant partager mon amertume et ma sueur quand la musique est bonne (bonne bonne). les cuivres palpitent, un peu kitschs, la silhouette est un peu alourdie, les cheveux un peu fous, mais putain, la voix est presque trop parfaite. i'm a fan.
(comme dirait Lio, Zach, il me prend quand il veut. il me ferait presque aimer gainsbourg, le con.) le bataclan tout moite, la batterie trop forte, la contrebasse aussi mais c'est pas grave, les bières pendant, les bières après, et l'orage, vite courir, pousser la porte et s'abriter là où tout le monde dort.
(what a night putin)
c'est un peu comme un vieil amant qu'on n'oublie jamais vraiment, un lit aux draps froissés et une paire de pantoufles aux bords éraflés. comme la maison quand elle est vide de bruit. c'est comme le fracas de la trompette qui te réveille et te fait sourire.
hier soir
mon premier concert depuis le zénith de travis, mon premier tout court avec full access to the buvette, mon premier sans lui aussi. Mon premier demi musical et personne à qui rouler des pelles, too bad, j'aime pourtant partager mon amertume et ma sueur quand la musique est bonne (bonne bonne). les cuivres palpitent, un peu kitschs, la silhouette est un peu alourdie, les cheveux un peu fous, mais putain, la voix est presque trop parfaite. i'm a fan.
(comme dirait Lio, Zach, il me prend quand il veut. il me ferait presque aimer gainsbourg, le con.) le bataclan tout moite, la batterie trop forte, la contrebasse aussi mais c'est pas grave, les bières pendant, les bières après, et l'orage, vite courir, pousser la porte et s'abriter là où tout le monde dort.
(what a night putin)
mardi 12 mai 2009
you were dating that bitch blond girl
cet article de brain m'a bien fait marrer (big up à la meuf en justaucorps dans la neige btw), et surtout ça m'a fait penser à un petit jeu qu'on avait l'année dernière (ouais c'est du réchauffé je sais): trouver sur youtube ou dailymotion les meilleures covers du tube planétaire de soko, le légendaire i'll kill her.
des tonnes d'ados qui se filment à la webcam, avec ou sans guitare, l'air inspiré les yeux fermés, ou avec un scénario, la mèche rebelle, un fond toujours choisi et parfois une maman qui rentre trop tôt des courses et interrompt la prochaine nouvelle star pour lui demander de mettre la table, priceless (bien sûr, jsuis incapable de remettre la main sur celle-là, sinon c'est pas drôle).
j'imagine que c'est juste le fossé des générations, et qu'on peut pas demander à des vieux cons comme nous, qui avons traversé les années collèges sans téléphone portable ni internet et connu les affres de l'acné et des "kevin m'a demandé de sortir avec lui mais déborah est trop croque de lui qu'est-ce-que je fais, malher?" (ouais, moment madeleine, j'écoutais bonsoir la planète tous les soirs en cachette dans mon lit) à l'époque préhistorique où skyrock diffusait du rock), donc je disais, on peut pas demander à des trentenaires à la dlc dépassée de comprendre ce qui pousse les jeunes-d'aujourd'hui™ à laisser traîner des vidéos sur l'internet mondial, qui plus est des vidéos de soi, au stade bourgeon, en train de chanter une chanson de soko?
bref
best i'll kill her cover so far:
des tonnes d'ados qui se filment à la webcam, avec ou sans guitare, l'air inspiré les yeux fermés, ou avec un scénario, la mèche rebelle, un fond toujours choisi et parfois une maman qui rentre trop tôt des courses et interrompt la prochaine nouvelle star pour lui demander de mettre la table, priceless (bien sûr, jsuis incapable de remettre la main sur celle-là, sinon c'est pas drôle).
j'imagine que c'est juste le fossé des générations, et qu'on peut pas demander à des vieux cons comme nous, qui avons traversé les années collèges sans téléphone portable ni internet et connu les affres de l'acné et des "kevin m'a demandé de sortir avec lui mais déborah est trop croque de lui qu'est-ce-que je fais, malher?" (ouais, moment madeleine, j'écoutais bonsoir la planète tous les soirs en cachette dans mon lit) à l'époque préhistorique où skyrock diffusait du rock), donc je disais, on peut pas demander à des trentenaires à la dlc dépassée de comprendre ce qui pousse les jeunes-d'aujourd'hui™ à laisser traîner des vidéos sur l'internet mondial, qui plus est des vidéos de soi, au stade bourgeon, en train de chanter une chanson de soko?
bref
best i'll kill her cover so far:
& worst lipdub ever:
(you are welcome to play this game with us)
et sinon, pour se rincer les oreilles:
midnight epiphany
dans mon carnet j'ai gravé "tu te rends compte que ça sera jamais mieux que cette nuit là?"
c'est un peu l'effet que ça me fait, tout ce que j'ai écrit après.
ouais ce sera jamais mieux que cette nuit-là.
je crois bien que j'ai définitivement perdu mon modjo au petit matin, quand j'ai pissé là.
c'est un peu l'effet que ça me fait, tout ce que j'ai écrit après.
ouais ce sera jamais mieux que cette nuit-là.
je crois bien que j'ai définitivement perdu mon modjo au petit matin, quand j'ai pissé là.
nighttiming
c'est j-1 avant beirut que je vais voir seule parce que lui, il aime pas.
c'est j-2 avant son concert top secret auquel personne ne doit venir.
c'est j-3 avant celui de carlospop auquel tout le monde est convié, même les filles qui ressuscitent des groupes morts sur myspace, parce que tu comprends ça n'existait pas myspace, alors.
c'est j-4 avant celui où je n'irai pas parce que devine qui vient dîner ce soir?
c'est j-5 avant mon premier pique nique avec enfants-chips-pain-de-mie-et-tomates-cerises.
et au lieu de dormir je relis mon mai d'avant, celui qui me fait sourire, celui qu'il faut qu'il relise aussi.
je vais ptêtre le réveiller, tiens.
c'est j-2 avant son concert top secret auquel personne ne doit venir.
c'est j-3 avant celui de carlospop auquel tout le monde est convié, même les filles qui ressuscitent des groupes morts sur myspace, parce que tu comprends ça n'existait pas myspace, alors.
c'est j-4 avant celui où je n'irai pas parce que devine qui vient dîner ce soir?
c'est j-5 avant mon premier pique nique avec enfants-chips-pain-de-mie-et-tomates-cerises.
et au lieu de dormir je relis mon mai d'avant, celui qui me fait sourire, celui qu'il faut qu'il relise aussi.
je vais ptêtre le réveiller, tiens.
lundi 11 mai 2009
home is where your heart belongs
aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé aller chez ikéa. la piscine à balle, les boulettes de renne sauce airelles, et surtout, les bouts d'appartements bien rangés, les cuisines qui brillent, les lits avec le combo tables-de-nuit-traversin-couvre-lit, les daims, les hot-dogs à la sortie après la demie heure de queue réglementaire. la totale, j'aime tout. je veux habiter chez ikéa.
j'achète des boîtes pour ranger mon bordel, en pure perte, parce que ça sera jamais aussi bien trié que là-bas. j'achète des bougies à la vanille, dans l'espoir fou de recouvrir l'odeur du pipi du chat, des cadres pour faire-de-la-déco (genre). Au retour, sur l'autoroute, le sentiment du devoir accompli, les paquets qui débordent un peu sur la banquette, l'espoir d'un home sweet home mieux rangé, d'une vie claire dans un salon qui ne serait que salon, ambiance coffee-table books et enfants blonds aux yeux bleus. mon rêve américain à moi.
j'achète des boîtes pour ranger mon bordel, en pure perte, parce que ça sera jamais aussi bien trié que là-bas. j'achète des bougies à la vanille, dans l'espoir fou de recouvrir l'odeur du pipi du chat, des cadres pour faire-de-la-déco (genre). Au retour, sur l'autoroute, le sentiment du devoir accompli, les paquets qui débordent un peu sur la banquette, l'espoir d'un home sweet home mieux rangé, d'une vie claire dans un salon qui ne serait que salon, ambiance coffee-table books et enfants blonds aux yeux bleus. mon rêve américain à moi.
mardi 5 mai 2009
voilà voilà
(c'est pour la coupe du monde du titre pourri)
+
(je préfère prévenir, ça va être très décousu comme post)
Le 13 mai 2008 mon blogopote sr de retour du Cambodge me faisait découvrir ça
j'ai mis onze mois à tout lire, parce que je pouvais pas trop en lire à la fois, parce que ça me décourage un peu d'écrire moi même. parce que je trouve qu'il raconte le désir comme personne, que je suis sous le charme de ses loses sexuelles et de ses souvenirs amoureux.
jsuis fan, comme j'ai rarement été fan.
L'autre jour en allant au square faire du vélo à 4 roues, j'ai pu à loisir observer les jeunes filles en fleur du 16e nord. Entre douze sosies de bree van de camp jeune à talons plats et cheveux miroir, 20 Kate-Moss-wannabees plutôt réussies et une poignée d'accros au liberty tendance baba chic, y'avait quelques lectrices fidèles de Voici qui avaient déjà adopté le désormais fameux boyfriend jean. Outre que je suis toujours bluffée de voir à quelle vitesse certaines fringues passent des pages des magazines aux trottoirs (ou en l'occurence aux jardins) parisiens, j'ai pu me rendre compte en vrai de ce que ça fait un boyfriend jean sur des filles bien gaulées...
ça fait comme le skinny
ça fait comme le pate d'éph
ça fait comme le taille haute
ça fait comme le carrot pant
ça fait comme le sarouel
ça fait un gros cul à tout le monde
c'est très démocratique, en fait, la mode...
++++
mon agenda se remplit à la vitesse de la lumière, plus que 26 jours de liberté avant de retourner à la mine (de crayon), ma frénésie devient boulimique et je pense chaque jour à mon motto nouveau: pourvu qu'on se fasse pas mordre par la routine.
pourvu
+
(je préfère prévenir, ça va être très décousu comme post)
Le 13 mai 2008 mon blogopote sr de retour du Cambodge me faisait découvrir ça
j'ai mis onze mois à tout lire, parce que je pouvais pas trop en lire à la fois, parce que ça me décourage un peu d'écrire moi même. parce que je trouve qu'il raconte le désir comme personne, que je suis sous le charme de ses loses sexuelles et de ses souvenirs amoureux.
jsuis fan, comme j'ai rarement été fan.
++++
L'autre jour en allant au square faire du vélo à 4 roues, j'ai pu à loisir observer les jeunes filles en fleur du 16e nord. Entre douze sosies de bree van de camp jeune à talons plats et cheveux miroir, 20 Kate-Moss-wannabees plutôt réussies et une poignée d'accros au liberty tendance baba chic, y'avait quelques lectrices fidèles de Voici qui avaient déjà adopté le désormais fameux boyfriend jean. Outre que je suis toujours bluffée de voir à quelle vitesse certaines fringues passent des pages des magazines aux trottoirs (ou en l'occurence aux jardins) parisiens, j'ai pu me rendre compte en vrai de ce que ça fait un boyfriend jean sur des filles bien gaulées...
ça fait comme le skinny
ça fait comme le pate d'éph
ça fait comme le taille haute
ça fait comme le carrot pant
ça fait comme le sarouel
ça fait un gros cul à tout le monde
c'est très démocratique, en fait, la mode...
++++
mon agenda se remplit à la vitesse de la lumière, plus que 26 jours de liberté avant de retourner à la mine (de crayon), ma frénésie devient boulimique et je pense chaque jour à mon motto nouveau: pourvu qu'on se fasse pas mordre par la routine.
pourvu
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