aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé aller chez ikéa. la piscine à balle, les boulettes de renne sauce airelles, et surtout, les bouts d'appartements bien rangés, les cuisines qui brillent, les lits avec le combo tables-de-nuit-traversin-couvre-lit, les daims, les hot-dogs à la sortie après la demie heure de queue réglementaire. la totale, j'aime tout. je veux habiter chez ikéa.
j'achète des boîtes pour ranger mon bordel, en pure perte, parce que ça sera jamais aussi bien trié que là-bas. j'achète des bougies à la vanille, dans l'espoir fou de recouvrir l'odeur du pipi du chat, des cadres pour faire-de-la-déco (genre). Au retour, sur l'autoroute, le sentiment du devoir accompli, les paquets qui débordent un peu sur la banquette, l'espoir d'un home sweet home mieux rangé, d'une vie claire dans un salon qui ne serait que salon, ambiance coffee-table books et enfants blonds aux yeux bleus. mon rêve américain à moi.
j'achète des boîtes pour ranger mon bordel, en pure perte, parce que ça sera jamais aussi bien trié que là-bas. j'achète des bougies à la vanille, dans l'espoir fou de recouvrir l'odeur du pipi du chat, des cadres pour faire-de-la-déco (genre). Au retour, sur l'autoroute, le sentiment du devoir accompli, les paquets qui débordent un peu sur la banquette, l'espoir d'un home sweet home mieux rangé, d'une vie claire dans un salon qui ne serait que salon, ambiance coffee-table books et enfants blonds aux yeux bleus. mon rêve américain à moi.
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