en descendant du metro plein de filles acérées aux traits jamais mélangés, de celles qui n'ont semble-t-il jamais eu de poils aux jambes et sont nées avec un abonnement à vie au point soleil de la rue de la pompe, de celles qui boivent du martini blanc à la bouteille entre trocadero et la muette en attendant leur mention au bac, j'avais la sagesse de la juste bourrée, et l'épiphanie suivante: si après 3 shots à la patache tu ne vomis pas, tu ne vomiras pas. tu pourras même rentrer quasi dignement jusqu'à ton 5e avec ascenceur, là où il fait si chaud que tu pourrais boire la transpiration de tous les garçons qui dorment avec toi.
bref
ils sont si loin
blondie et blondin et moi on a pris des chemins drôlement différents. mais on fait toujours partie de la même famille. celle où louis ronfle au bout du lit, celle où on se laisse jamais sombrer, celle qui répondra toujours au téléphone, et je le sais bien. d'où je viens et où je vais, mon chemin, c'est grâce à eux, et ça se fera pas sans eux. même si on ose pas encore jeter nos verres derrière nos épaules une fois le shot fini (on connait trop bien le barman, et puis c'est sa tournée)
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