mercredi 1 octobre 2008

La honte

je suis border d'ouvrir un blog de fille juste pour poster ça, mais bon, faut assumer son côté conne, comme Emma Daumas (pourtant j'ai plus de 30 ans, promis).

il fait pourtant pas beau, j'ai pourtant passé un lundi de merde et un mardi pas bien meilleur. pourtant ça va pas toujours très bien, je gère ma déprime au coup par coup, avec toujours cette impression de n'appartenir à rien, de n'être à ma place nulle part. et puis aussi, en vrac, le boulot qui fait chier, redormir seule quelque jours, le sucre qui reste ma dernière drogue, l'alcool qui me manque, c'est indéniable, Minouche qui me lit plus, mes nouvelles bottes que je sais pas trop assumer en fait, et puis la formation qualité des écrits, qui me fait douter et me rassure à la fois, le temps qui me manque, toujours, tout le temps, et parfois l'impression d'étouffer, comme du temps de Léon, sur le mode j'y arrive pas (BORDEL)

alors oui mais non, je vais pas ouvrir un blog de fille pour ça, mais putain, ils pourraient mettre du stretch dans leurs jeans slim pour femme enceinte chez H&M quand même. (tas de cons)

mardi 23 septembre 2008

haha




Your Band Name is:



The Blow Up Falafel

lundi 15 septembre 2008

in the meantime

c'est pas joli de vouloir faire croire que c'est que sa faute à lui

parce que bien sur que non

on ne guérira jamais, ni lui, ni moi de ce qu'on a été un quart de seconde, avant de s'embarquer pour de bon dans ce truc là, avant de plonger à la vitesse de la lumière dans ce couple qu'on avait même pas pensé être en vrai

les cuites étaient plus drôles quand on les partageait
et moi je ressemblais moins à une caricature de dimanche soir en jogging devant les experts, avant

ce qu'on aurait pu être nous manque, impitoyablement
faudrait digérer

mais j'avale pas,
non

god i hate sundays

je me demande si je pourrais vivre sans lui
mon côté romantique à deux francs me répond non
moi je crois que si
comme si je ne faisais que me payer le luxe d'y croire pour deux

(ou pour trois)

jeudi 4 septembre 2008

scars & shit

j'ai toujours chéri mes cicatrices, parce c'étaient (aussi) des parties de moi
et j'ai beau pas aimer mon corps, d'une manière générale
c'était, si jamais on m'avait demandé (on m'a jamais demandé, note), la partie que je préférais de moi, celle qui raconte mon histoire
ma route, mes chemins

mes choix et mes erreurs aussi

mais celle-là je crains bien de vouloir la gommer
parce que ces jours-là, ces nuits là, la façon dont ils m'ont marquée, c'est bien plus grave que ce que j'aurais cru
comme si la profondeur de ces angoisses là m'avait atteint, enfin, moi qui plane à 5000 tout le temps, sur mon vaisseau karmique type albator que rien ne peut plomber
parce que oui, j'ai toujours cru que rien de vraiment terrible ne pourrait m'arriver
(et en même temps, là, je me fais une montagne de ce truc, alors que je sais pas si j'ai raison de penser comme ça, de me laisser atteindre comme ça, toucher comme ça, couler comme ça)


peut être que je devrais pas lui en vouloir parce que j'ai l'impression que c'est (beaucoup) plus simple pour lui
et juste profiter de la coolitude qu'il dégage,
et que j'interprète à tort comme de l'apathie
(redevenir easygoing ou le perdre, j'ai peur que ça se résume à ça)



peut être qu'il faudrait que je me refasse confiance un peu
ça a jamais été mon truc remarque

ou tenter la méthode de la fille à qui je pense, not giving a shit (thx grl)