mardi 12 mai 2009

you were dating that bitch blond girl

cet article de brain m'a bien fait marrer (big up à la meuf en justaucorps dans la neige btw), et surtout ça m'a fait penser à un petit jeu qu'on avait l'année dernière (ouais c'est du réchauffé je sais): trouver sur youtube ou dailymotion les meilleures covers du tube planétaire de soko, le légendaire i'll kill her.
des tonnes d'ados qui se filment à la webcam, avec ou sans guitare, l'air inspiré les yeux fermés, ou avec un scénario, la mèche rebelle, un fond toujours choisi et parfois une maman qui rentre trop tôt des courses et interrompt la prochaine nouvelle star pour lui demander de mettre la table, priceless (bien sûr, jsuis incapable de remettre la main sur celle-là, sinon c'est pas drôle).
j'imagine que c'est juste le fossé des générations, et qu'on peut pas demander à des vieux cons comme nous, qui avons traversé les années collèges sans téléphone portable ni internet et connu les affres de l'acné et des "kevin m'a demandé de sortir avec lui mais déborah est trop croque de lui qu'est-ce-que je fais, malher?" (ouais, moment madeleine, j'écoutais bonsoir la planète tous les soirs en cachette dans mon lit) à l'époque préhistorique où skyrock diffusait du rock), donc je disais, on peut pas demander à des trentenaires à la dlc dépassée de comprendre ce qui pousse les jeunes-d'aujourd'hui™ à laisser traîner des vidéos sur l'internet mondial, qui plus est des vidéos de soi, au stade bourgeon, en train de chanter une chanson de soko?

bref

best i'll kill her cover so far:



& worst lipdub ever:


(you are welcome to play this game with us)

et sinon, pour se rincer les oreilles:


midnight epiphany

dans mon carnet j'ai gravé "tu te rends compte que ça sera jamais mieux que cette nuit là?"
c'est un peu l'effet que ça me fait, tout ce que j'ai écrit après.
ouais ce sera jamais mieux que cette nuit-là.
je crois bien que j'ai définitivement perdu mon modjo au petit matin, quand j'ai pissé là.

nighttiming

c'est j-1 avant beirut que je vais voir seule parce que lui, il aime pas.
c'est j-2 avant son concert top secret auquel personne ne doit venir.
c'est j-3 avant celui de carlospop auquel tout le monde est convié, même les filles qui ressuscitent des groupes morts sur myspace, parce que tu comprends ça n'existait pas myspace, alors.
c'est j-4 avant celui où je n'irai pas parce que devine qui vient dîner ce soir?
c'est j-5 avant mon premier pique nique avec enfants-chips-pain-de-mie-et-tomates-cerises.

et au lieu de dormir je relis mon mai d'avant, celui qui me fait sourire, celui qu'il faut qu'il relise aussi.

je vais ptêtre le réveiller, tiens.

lundi 11 mai 2009

home is where your heart belongs

aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé aller chez ikéa. la piscine à balle, les boulettes de renne sauce airelles, et surtout, les bouts d'appartements bien rangés, les cuisines qui brillent, les lits avec le combo tables-de-nuit-traversin-couvre-lit, les daims, les hot-dogs à la sortie après la demie heure de queue réglementaire. la totale, j'aime tout. je veux habiter chez ikéa.
j'achète des boîtes pour ranger mon bordel, en pure perte, parce que ça sera jamais aussi bien trié que là-bas. j'achète des bougies à la vanille, dans l'espoir fou de recouvrir l'odeur du pipi du chat, des cadres pour faire-de-la-déco (genre). Au retour, sur l'autoroute, le sentiment du devoir accompli, les paquets qui débordent un peu sur la banquette, l'espoir d'un home sweet home mieux rangé, d'une vie claire dans un salon qui ne serait que salon, ambiance coffee-table books et enfants blonds aux yeux bleus. mon rêve américain à moi.


mardi 5 mai 2009

voilà voilà

(c'est pour la coupe du monde du titre pourri)
+
(je préfère prévenir, ça va être très décousu comme post)


Le 13 mai 2008 mon blogopote sr de retour du Cambodge me faisait découvrir ça
j'ai mis onze mois à tout lire, parce que je pouvais pas trop en lire à la fois, parce que ça me décourage un peu d'écrire moi même. parce que je trouve qu'il raconte le désir comme personne, que je suis sous le charme de ses loses sexuelles et de ses souvenirs amoureux.
jsuis fan, comme j'ai rarement été fan.

++++

L'autre jour en allant au square faire du vélo à 4 roues, j'ai pu à loisir observer les jeunes filles en fleur du 16e nord. Entre douze sosies de bree van de camp jeune à talons plats et cheveux miroir, 20 Kate-Moss-wannabees plutôt réussies et une poignée d'accros au liberty tendance baba chic, y'avait quelques lectrices fidèles de Voici qui avaient déjà adopté le désormais fameux boyfriend jean. Outre que je suis toujours bluffée de voir à quelle vitesse certaines fringues passent des pages des magazines aux trottoirs (ou en l'occurence aux jardins) parisiens, j'ai pu me rendre compte en vrai de ce que ça fait un boyfriend jean sur des filles bien gaulées...

ça fait comme le skinny
ça fait comme le pate d'éph
ça fait comme le taille haute
ça fait comme le carrot pant
ça fait comme le sarouel


ça fait un gros cul à tout le monde

c'est très démocratique, en fait, la mode...


++++

mon agenda se remplit à la vitesse de la lumière, plus que 26 jours de liberté avant de retourner à la mine (de crayon), ma frénésie devient boulimique et je pense chaque jour à mon motto nouveau: pourvu qu'on se fasse pas mordre par la routine.

pourvu