dimanche 17 février 2008

les nouveaux russes

My life is up and down, j'ai un peu envie de vomir tellement ça va vite. Un jour bien, un autre où rien ne pourrait me sauver. J'ai pas le temps de me complaire, quoique...

J'ai jamais réussi à faire le grand écart, j'ai comme qui dirait zéro souplesse, et là j'oscille entre les extrêmes au point de me demander si je tourne vraiment carré ou rond. Je raconte, je suis en plein ego trip.

Up above, 24 heures en Belgique. Si c'est pas le top de la hype, ça....... Alors dans l'ordre: une soirée entre potes mais pas les miens, mais des sympas quand même et puis un lièvre qui s'appelle m.pokora et qui est très empaillé. Un bougeage en boîte de la night, dans une cave tenue par des Russes avec des tronches de mandats d'arrêt. Du son très bon, très très bon et de la danse beaucoup. De la vodka-pomme comme au bon vieux temps d'avant Léon, un 1er danseur riquiqui mais très entreprenant, un 2e danseur très danseur mais radin, et un 3e qui dansait pas vraiment mais qui avait acheté sa femme à la tenancière du tripot faut croire, et qui m'a branché en m'expliquant qu'un ver solitaire lui avait sauvé la vie. Surnaturel.

Un peu down, un lendemain de fête où on enchaîne sur une autre fête et comme toujours dans ces moments-là, l'impression d'être un super héros de la picole, impossible de se bourrer la gueule. C'est terrible. Là aussi du son très bon, mais à Paris les gens ont toujours l'air de se faire chier et du coup, par rapport à Bruxelles et à sa cave pleine de gens qui fument (c'est bon ça, les gens qui fument en boîte, j'avais presque oublié comment c'était) c'était un peu hostile. Et puis je déteste me faire bousculer. Et les parisiens s'en foutent de ça, ils passent quand même, comme si t'existais pas vraiment. Bref. J'ai pas trouvé la force de rentrer dans le trip, devait y'avoir trop de lumière, trop de gens qui se dévisagent, trop de groupes qui circulent dans tous les sens, et beaucoup trop de monde autour du bar. J'étais pourtant (très) bien accompagnée, et malgré une rencontre fortuite assez désagréable, j'ai bien bien bien regretté de m'avouer vaincue et de partir me pieuter en laissant derrière moi mes deux homeboys.

Deep deep down, même si je commence à m'habituer à cette idée, je vois du Léon partout. Léon est online, et du coup je travaille sur le débranchage, car le voir là, au bout du web, ça me fait toujours quelque chose. Alors j'évite les connexions, je m'oblige à sortir, à ne pas regarder s'il est toujours là ou pas. Je m'échappe un peu, et dehors, le soleil est assez trompeur. Je réfléchis à un exil, mais ne me résous pas à couper le dernier fil qui me retient vers lui.

Sinon, la meilleure phrase qu'on m'a dite ce week-end: "quand tu dors, on dirait Laura Palmer". J'adore...



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