j' ai fait une chose incroyable hier soir. j'ai pas vraiment dormi depuis. et là il faut que j'aille travailler, mais il faut quand même que je raconte. un peu.
j'ai écrit mon putain de mail à Léon. j'ai presque tout mis dedans. j'ai pas mal pleuré en l'écrivant.
et puis je l'ai envoyé.
et puis j'ai eu un coup de fil.
et puis j'ai pas décroché tellement mon coeur battait vite
et puis j'ai eu un deuxième coup de fil
je me suis dit c'est important ce qu'il doit avoir à dire pour qu'il appelle deux fois lui qui n'appelle jamais.
alors j'ai décroché, j'aurais dû me douter.
c'était pas lui...
c'était pire
lundi 31 mars 2008
dimanche 30 mars 2008
Just spent my day reading
Et c'était très bon.
Ces mots de cette autre qui utilise en définitive plus l'ellipse que je ne le pensais. J'ai cent mille questions pour toi, mais je vais les garder je crois. J'aime trop ce sentiment que dans le silence on se retrouve un peu. Merci, voilà, c'est tout.
J'ai pris une décision, sinon. Je vais m'offrir un craquage bien mérité. J'ai trop bien résisté à l'envie de lui envoyer ces deux petits messages, tapés péniblement sur mon téléphone, un la semaine dernière, un hier soir, alors que je marchais le long du canal et que mes yeux pleuraient de fatigue je crois. Celui d'hier soir, je sais plus s'il est beau, j'ai pas vraiment envie de le faire passer devant mon comité de relecture. Je veux pas entendre que c'est pas dingue. Je sais par contre que j'ai lutté trois heures avec ces mots-là sur mon écran. Que je les ai effacés et réécris. Deux fois. Qu'ils ont fini par s'imposer vraiment comme ce que je ressentais, sans trop mentir, sans trop de mots inutiles. Qu'ils m'ont brûlé les doigts, qu'ils m'ont séchés la bouche. Que j'ai bu pour arrêter de les regarder. Que malgré mes cernes et ma lassitude, j'ai gardé mon pouce sur cette putain de touche ENVOYER jusqu'à ce que je me dégonfle, l'imaginant en train de dormir pas seul. Imaginant que ce serait juste tombé sur sa gueule de mec qui n'a rien demandé, ou plutôt qui ne demande plus rien.
Mais je vais lui écrire. Un mail. Lui écrire, m'adresser à lui directement. Je veux qu'il me lise, pas ici, pas les vieux trucs, pas les archives msn, pas les petits mails d'avant ou de pendant. Je veux qu'il lise ce que j'ai à lui dire, ce qui reste quand je marche la nuit le long du canal, et que même pas bourrée je pense encore à lui rien qu'à lui. Avant que ça ne compte plus, n'est-ce pas?
Faut juste que je trouve le courage de l'écrire ce mail. Et celui de lui envoyer.
And now something completely different.
Je voulais regarder Dirty Dancing, juste pour la scène où elle crie Johnny. Ok, et aussi celle du porté dans l'eau. Et aussi parce qu'il revient, et qu'il dit On laisse pas bébé dans un coin. Parce que c'est Patrick Swayze, bordel, et que pendant qu'il fume des clopes en revenant de sa chimio, je me dis que j'ai aimé presque tous ses films (sauf ghost, mais c'est à cause de demi moore, un film avec elle peut juste pas être bon). Qu'ils m'ont construite et pas que moi.
J'aime bien les surfers, ça repose. J'aime bien Patrick Swayze et sa coupe savamment décoiffée et méchée. J'aime bien même s'il marche bizarre. J'aime bien ses hanches étroites et ses épaules bronzées. Et ce que j'aime bien surtout, c'est rencontrer un mec juste après, avec un peu la même coupe de cheveux mais pas les mèches parce que le soleil d'Hossegor décolore moins que celui de la californie. Un sportif un vrai, qui s'appelle Patrick pour de vrai. Un mec un peu paumé et qui a sûrement 14 ans d'âge mental, harcelé par une gamine amoureuse en talons rouge pute et leggings et qui me dit, à moi avec mon texto pour Léon dans la main et mon pouce plein de crampes, "c'est pas ça que je recherche, moi. J'en ai marre de perdre mon temps, mais je peux pas lui dire sans lui faire du mal." Et moi je peux que lui sourire. Je trouve rien à lui dire, je le trouve juste joli avec ses yeux tristes de playboy saoulé. Sauf qu'il pourrait commencer par s'intéresser un peu aux filles de son âge, avec ou sans talons pute, celles qui feraient moins jolies sur la photo mais qui auraient peut être autre chose à dire aussi. Et puis en fait, non, je peux surtout pas juger Patrick et sa gamine amoureuse. Parce que je suis aussi une gamine amoureuse. Et que j'aime beaucoup les surfers.
Ces mots de cette autre qui utilise en définitive plus l'ellipse que je ne le pensais. J'ai cent mille questions pour toi, mais je vais les garder je crois. J'aime trop ce sentiment que dans le silence on se retrouve un peu. Merci, voilà, c'est tout.
J'ai pris une décision, sinon. Je vais m'offrir un craquage bien mérité. J'ai trop bien résisté à l'envie de lui envoyer ces deux petits messages, tapés péniblement sur mon téléphone, un la semaine dernière, un hier soir, alors que je marchais le long du canal et que mes yeux pleuraient de fatigue je crois. Celui d'hier soir, je sais plus s'il est beau, j'ai pas vraiment envie de le faire passer devant mon comité de relecture. Je veux pas entendre que c'est pas dingue. Je sais par contre que j'ai lutté trois heures avec ces mots-là sur mon écran. Que je les ai effacés et réécris. Deux fois. Qu'ils ont fini par s'imposer vraiment comme ce que je ressentais, sans trop mentir, sans trop de mots inutiles. Qu'ils m'ont brûlé les doigts, qu'ils m'ont séchés la bouche. Que j'ai bu pour arrêter de les regarder. Que malgré mes cernes et ma lassitude, j'ai gardé mon pouce sur cette putain de touche ENVOYER jusqu'à ce que je me dégonfle, l'imaginant en train de dormir pas seul. Imaginant que ce serait juste tombé sur sa gueule de mec qui n'a rien demandé, ou plutôt qui ne demande plus rien.
Mais je vais lui écrire. Un mail. Lui écrire, m'adresser à lui directement. Je veux qu'il me lise, pas ici, pas les vieux trucs, pas les archives msn, pas les petits mails d'avant ou de pendant. Je veux qu'il lise ce que j'ai à lui dire, ce qui reste quand je marche la nuit le long du canal, et que même pas bourrée je pense encore à lui rien qu'à lui. Avant que ça ne compte plus, n'est-ce pas?
Faut juste que je trouve le courage de l'écrire ce mail. Et celui de lui envoyer.
And now something completely different.
Je voulais regarder Dirty Dancing, juste pour la scène où elle crie Johnny. Ok, et aussi celle du porté dans l'eau. Et aussi parce qu'il revient, et qu'il dit On laisse pas bébé dans un coin. Parce que c'est Patrick Swayze, bordel, et que pendant qu'il fume des clopes en revenant de sa chimio, je me dis que j'ai aimé presque tous ses films (sauf ghost, mais c'est à cause de demi moore, un film avec elle peut juste pas être bon). Qu'ils m'ont construite et pas que moi.
On voulait regarder Dirty Dancing et boire du champagne. Et j'ai pas réussi à trouver Dirty Dancing, my dear édition collector, dans mon carton de DVD perdus dans mes cartons de livres. Alors on a pris l'option Point Break. En VO sans sous titres parce qu'après tout on s'en fout, l'histoire on la connait. Point Break c'est bien aussi. Moins bien que Dirty Dancing, mais bien aussi. Surtout parce qu'il y a Keanu Reeves qui pointe tout le temps des tétons. Et même si son jean est atrocement serré, et que sa chemise en flanelle est juste moche, et qu'il se tape toujours des actrices qui lui ressemblent tellement qu'on dirait ses soeurs, c'est pas mal d'avoir Patrick Swayze, et Keanu Reeves et Anthony Kiedis en combi pendant deux heures.
J'aime bien les surfers, ça repose. J'aime bien Patrick Swayze et sa coupe savamment décoiffée et méchée. J'aime bien même s'il marche bizarre. J'aime bien ses hanches étroites et ses épaules bronzées. Et ce que j'aime bien surtout, c'est rencontrer un mec juste après, avec un peu la même coupe de cheveux mais pas les mèches parce que le soleil d'Hossegor décolore moins que celui de la californie. Un sportif un vrai, qui s'appelle Patrick pour de vrai. Un mec un peu paumé et qui a sûrement 14 ans d'âge mental, harcelé par une gamine amoureuse en talons rouge pute et leggings et qui me dit, à moi avec mon texto pour Léon dans la main et mon pouce plein de crampes, "c'est pas ça que je recherche, moi. J'en ai marre de perdre mon temps, mais je peux pas lui dire sans lui faire du mal." Et moi je peux que lui sourire. Je trouve rien à lui dire, je le trouve juste joli avec ses yeux tristes de playboy saoulé. Sauf qu'il pourrait commencer par s'intéresser un peu aux filles de son âge, avec ou sans talons pute, celles qui feraient moins jolies sur la photo mais qui auraient peut être autre chose à dire aussi. Et puis en fait, non, je peux surtout pas juger Patrick et sa gamine amoureuse. Parce que je suis aussi une gamine amoureuse. Et que j'aime beaucoup les surfers.
samedi 29 mars 2008
This is acid
Je crois qu'on a mis de la drogue dans mon verre hier. Je crois qu'on a mis des drogues dans mes verres hier soir.
Je n'étais tout simplement pas moi.
Je peux pas dire que ça m'a pas plu.
Encore une fois, quand la musique est vraiment bonne, la nuit passe en un éclair, je n'ai même pas le temps de penser. Jennifer Cardini is soooooooo goood.
J'ai dit un peu des saloperies au plus gentil des garçons que je connais.
J'ai un peu dit des conneries au plus joli des garçons qui me connait.
Oui c'est le même, et oui, c'est nul les gens qui cumulent les qualités.
Je me suis pas mal grillée devant lui, à qui je parle jamais, lui avec son sourire qui fait que tu te sens belle même avec 4 grammes dans le sang et de la vodka to sur les doigts. Lui qui veut bien un peu me lécher la paume, un peu me tenir la main dehors mais qui est beaucoup trop marié et qui pense que je suis méchante avec son amie parce que je la traite de putafrange, comme si c'était une insulte?
J'ai pas été la meilleure des babysitters de copain bourré, alors que j'avais au moins trois lignes sur mon CV qui disaient que j'ai un max d'expérience là dedans, et que si jamais vous abandonnez un polonais saoul au bataclan, c'est à moi qu'il faut le confier.
J'ai pas été la meilleure copine du monde, vu la vitesse à laquelle je les ai perdus, mes homeboys and the girl who's the one and her brother who "knows nothing" (). J'suis nulle comme pote et babysitter.
J'ai géré comme une grande par contre, un quasi miam de 23 ans (bientôt 25) qui voulait mettre sa langue dans ma bouche (je crois que je l'ai mordu un peu). Et en rentrant, j'ai officiellement écrit le message qui tue à mon troll perso, l'ami de quand j'étais petite, celui qui est devenu depuis le meilleur pote de l'officielle de Léon. Et j'ai même pas écrit de conneries.
J'ai même pas eu le temps de lire là, alors que j'avais que envie de ça.
Je crois que je vais aller mourir un peu sous ma couette et attendre d'être moi de nouveau.
(ou pas)
Je n'étais tout simplement pas moi.
Je peux pas dire que ça m'a pas plu.
Encore une fois, quand la musique est vraiment bonne, la nuit passe en un éclair, je n'ai même pas le temps de penser. Jennifer Cardini is soooooooo goood.
J'ai dit un peu des saloperies au plus gentil des garçons que je connais.
J'ai un peu dit des conneries au plus joli des garçons qui me connait.
Oui c'est le même, et oui, c'est nul les gens qui cumulent les qualités.
Je me suis pas mal grillée devant lui, à qui je parle jamais, lui avec son sourire qui fait que tu te sens belle même avec 4 grammes dans le sang et de la vodka to sur les doigts. Lui qui veut bien un peu me lécher la paume, un peu me tenir la main dehors mais qui est beaucoup trop marié et qui pense que je suis méchante avec son amie parce que je la traite de putafrange, comme si c'était une insulte?
J'ai pas été la meilleure des babysitters de copain bourré, alors que j'avais au moins trois lignes sur mon CV qui disaient que j'ai un max d'expérience là dedans, et que si jamais vous abandonnez un polonais saoul au bataclan, c'est à moi qu'il faut le confier.
J'ai pas été la meilleure copine du monde, vu la vitesse à laquelle je les ai perdus, mes homeboys and the girl who's the one and her brother who "knows nothing" (). J'suis nulle comme pote et babysitter.
J'ai géré comme une grande par contre, un quasi miam de 23 ans (bientôt 25) qui voulait mettre sa langue dans ma bouche (je crois que je l'ai mordu un peu). Et en rentrant, j'ai officiellement écrit le message qui tue à mon troll perso, l'ami de quand j'étais petite, celui qui est devenu depuis le meilleur pote de l'officielle de Léon. Et j'ai même pas écrit de conneries.
J'ai même pas eu le temps de lire là, alors que j'avais que envie de ça.
Je crois que je vais aller mourir un peu sous ma couette et attendre d'être moi de nouveau.
(ou pas)
vendredi 28 mars 2008
and i told you to be fine
Je laisse filer mes phrases pour lui. Jusqu'ici je dois avouer que je les retenais, je les ancrais bien profond, je les notais toutes, sans exception. Je m'y cramponnais de toutes mes forces. Mais maintenant, quand elles naissent dans ma tête je les laisse souvent s'évanouir. Je cherche la légèreté, la disparition. Je ne sais pas si j'ai raison. Je me force beaucoup. Je ne regarde plus vers ma cicatrice, je sais qu'elle est plus petite.
Je laisse filer mes souvenirs de lui aussi. Je voulais tout écrire, pour moi. Tout raconter depuis le prologue, le début, les premières secondes et first times en tout genre. Je me suis arrêtée à la seconde nuit. Je voulais me souvenir de tout, de chaque minute, mais c'est impossible. L'effort est bien trop grand, ma mémoire bien trop rétive. J'ai laissé tomber. Pourtant je crois sincèrement que j'aimerais arriver au bout du récit. Parce que c'était que 6 nuits (et c'est quand même pas le bout du monde), et que je sens qu'elles s'effacent plus vite que je le voudrais. Il reste l'essentiel, les sensations, les traces et quelques instantanés de Léon. Mais le contexte, nada. Cette histoire, j'aimerais la graver et je fais que la laisser filer. Je lui redonne malgré moi la non-importance qu'elle aurait dû garder. Sa légèreté.
Je laisse filer mes souvenirs de lui aussi. Je voulais tout écrire, pour moi. Tout raconter depuis le prologue, le début, les premières secondes et first times en tout genre. Je me suis arrêtée à la seconde nuit. Je voulais me souvenir de tout, de chaque minute, mais c'est impossible. L'effort est bien trop grand, ma mémoire bien trop rétive. J'ai laissé tomber. Pourtant je crois sincèrement que j'aimerais arriver au bout du récit. Parce que c'était que 6 nuits (et c'est quand même pas le bout du monde), et que je sens qu'elles s'effacent plus vite que je le voudrais. Il reste l'essentiel, les sensations, les traces et quelques instantanés de Léon. Mais le contexte, nada. Cette histoire, j'aimerais la graver et je fais que la laisser filer. Je lui redonne malgré moi la non-importance qu'elle aurait dû garder. Sa légèreté.
jeudi 27 mars 2008
Nice to see I'm not as dead as I thought
and
thx for the mojitos Rochelle
thx for all the laughing folks
thx for the hand (again) Nevi
thx for the zip Minouche
thx god for the rain that washed my sins away
thx you for not being there
thx
thx for the mojitos Rochelle
thx for all the laughing folks
thx for the hand (again) Nevi
thx for the zip Minouche
thx god for the rain that washed my sins away
thx you for not being there
thx
mardi 25 mars 2008
Un petit beurre
On avait dit que j'arrêtais de ressasser
donc
j'arrête
soit
mais je crois que j'essaie juste de retrouver des sensations (c'est pas une excuse, je sais). Je me sens bizarre bizarre. Comme anesthésiée. La douleur s'efface certes, mais le reste aussi. Comme si pour guérir de lui il me fallait taire tout le reste. Tous les messages de mon corps et de mon coeur (mort?)
Je suis blasée.
Je me saoule toute seule.
L'alcool n'a plus d'effet. Je ne peux même pas me gommer. Je n'ai plus d'envies.
J'ai pas le goût des autres. Mais alors pas du tout.
Fait chier.
Allez, bon anniversaire Léon.
donc
j'arrête
soit
mais je crois que j'essaie juste de retrouver des sensations (c'est pas une excuse, je sais). Je me sens bizarre bizarre. Comme anesthésiée. La douleur s'efface certes, mais le reste aussi. Comme si pour guérir de lui il me fallait taire tout le reste. Tous les messages de mon corps et de mon coeur (mort?)
Je suis blasée.
Je me saoule toute seule.
L'alcool n'a plus d'effet. Je ne peux même pas me gommer. Je n'ai plus d'envies.
J'ai pas le goût des autres. Mais alors pas du tout.
Fait chier.
Allez, bon anniversaire Léon.
lundi 24 mars 2008
Petite liste
Je croyais que j'arriverais à décider de m'arrêter si ça me faisait du mal.
Je croyais que je m'attachais pas vraiment.
Je croyais qu'il partirait vite et serait comme un amant très lointain, si lointain qu'il n'appartient à personne.
Je croyais qu'on avait rien à faire ensemble.
Je croyais qu'on se voyait pas assez souvent pour que ça compte
Je croyais qu'on vivait rien.
Je croyais que je m'en foutais.
Je croyais que je prenais ce qu'il y avait à prendre, et basta.
Je croyais que je l'enterrerais vite fait.
Je croyais que je passerais à autre chose.
Je croyais que je me souviendrais chaque seconde de lui.
Je croyais que je m'attachais pas vraiment.
Je croyais qu'il partirait vite et serait comme un amant très lointain, si lointain qu'il n'appartient à personne.
Je croyais qu'on avait rien à faire ensemble.
Je croyais qu'on se voyait pas assez souvent pour que ça compte
Je croyais qu'on vivait rien.
Je croyais que je m'en foutais.
Je croyais que je prenais ce qu'il y avait à prendre, et basta.
Je croyais que je l'enterrerais vite fait.
Je croyais que je passerais à autre chose.
Je croyais que je me souviendrais chaque seconde de lui.
jeudi 20 mars 2008
mercredi 19 mars 2008
je pense à toi
je m'efforce.
j'y mets toutes mes forces même, dans cette tentative d'oubli, dans cet enterrement symbolique.
je ne retombe (presque) pas, je vois de nouveau ceux qui m'entourent comme des êtres doués eux aussi de sentiments, affligés eux aussi de leurs propres ou sales douleurs.
j'essaie de ne pas m'aveugler, de voir le beau de ma vie malgré ça. de manger sans me remplir de boire sans me vomir. de ne pas chercher ma limite, celle où on me pardonnera tout.
je tente la modération, je tempère mes envies, je tais mes blues, j'écrase mes larmes. j'arrête l'obsession. j'arrête de faire peur peut être. je souris quand même.
la vérité c'est que ça marche un peu
la vérité c'est que ça m'épuise
la vérité c'est que parfois je pense que c'était plus facile avant
la vérité c'est que j'y pense encore
chaque jour
j'y mets toutes mes forces même, dans cette tentative d'oubli, dans cet enterrement symbolique.
je ne retombe (presque) pas, je vois de nouveau ceux qui m'entourent comme des êtres doués eux aussi de sentiments, affligés eux aussi de leurs propres ou sales douleurs.
j'essaie de ne pas m'aveugler, de voir le beau de ma vie malgré ça. de manger sans me remplir de boire sans me vomir. de ne pas chercher ma limite, celle où on me pardonnera tout.
je tente la modération, je tempère mes envies, je tais mes blues, j'écrase mes larmes. j'arrête l'obsession. j'arrête de faire peur peut être. je souris quand même.
la vérité c'est que ça marche un peu
la vérité c'est que ça m'épuise
la vérité c'est que parfois je pense que c'était plus facile avant
la vérité c'est que j'y pense encore
chaque jour
dimanche 16 mars 2008
thank god for the night
des soirées comme ça, ça se raconte pas.
on dirait que demain a bien commencé hier soir finalement.
on dirait que demain a bien commencé hier soir finalement.
samedi 15 mars 2008
le bad du dimanche soir est un peu en avance
Léon c'est un fantôme. Celui qui vient me hanter; l'absent intermittent.
Comme en Belgique. Furtivement. Quand je parlais avec cette fille folle et géniale de la dentition de ceux qu'on aime comme d'un critère absolument éliminatoire pour celle qui nous avait réunies là, dans cette cuisine immense à boire des caïpis comme si on avait plus jamais sommeil. Quand je me suis adossée au mur. Quand quelqu'un a ouvert la fenêtre. Le souffle dans mon cou, là, c'était lui.
Comme ce matin comme tous les matins. Comme ce matin où j'ai fermé les yeux sur mon café comme ce moment où j'ai été transportée. Immédiatement.
Comme toutes ces choses insignifiantes qui me refont tomber. Comme une main qui m'effleure. Comme le regard d'un garçon qui a les mêmes yeux que lui. comme un serveur qui porte son parfum aussi. Comme cette confidence sur lui, qu'on devrait pas me faire mais qui s'échappe quand même. Comme son nom sur mon écran. Comme son portrait avec son nom à elle dessus.
tous ces trucs qui me replongent, sans cesse. Son fantôme. Et la place de Clichy.
Léon c'est son absence qui le rend exceptionnel. Son absence qui le fait Léon. J'aime croire que si il était là, j'en voudrais pas.
Comme en Belgique. Furtivement. Quand je parlais avec cette fille folle et géniale de la dentition de ceux qu'on aime comme d'un critère absolument éliminatoire pour celle qui nous avait réunies là, dans cette cuisine immense à boire des caïpis comme si on avait plus jamais sommeil. Quand je me suis adossée au mur. Quand quelqu'un a ouvert la fenêtre. Le souffle dans mon cou, là, c'était lui.
Comme ce matin comme tous les matins. Comme ce matin où j'ai fermé les yeux sur mon café comme ce moment où j'ai été transportée. Immédiatement.
Comme toutes ces choses insignifiantes qui me refont tomber. Comme une main qui m'effleure. Comme le regard d'un garçon qui a les mêmes yeux que lui. comme un serveur qui porte son parfum aussi. Comme cette confidence sur lui, qu'on devrait pas me faire mais qui s'échappe quand même. Comme son nom sur mon écran. Comme son portrait avec son nom à elle dessus.
tous ces trucs qui me replongent, sans cesse. Son fantôme. Et la place de Clichy.
Léon c'est son absence qui le rend exceptionnel. Son absence qui le fait Léon. J'aime croire que si il était là, j'en voudrais pas.
alors ça
Si y'a bien un truc qui m'énerve, c'est bien les filles qui crânent et qui jouent les mystérieuses.
Je vais aller me faire une couleur et relire Beckett en attendant mon mojito du samedi soir, moi.
Je vais aller me faire une couleur et relire Beckett en attendant mon mojito du samedi soir, moi.
vendredi 14 mars 2008
This is the industry
Ce post je l'ai promis, j'ai plutôt intérêt à pas me planter, j'ai les foies (et c'est pas du flan).
(ça c'était pour la collec' d'expressions ringues de Guy)
Hier soir j'ai failli rencontrer un bloggeur influent, mais j'étais comme une môme de 7 ans très saoûle. Donc j'ai juste ricané un peu fort avec Névi et puis on a pas osé aller lui parler. C'est nul, zéro.
Hier soir donc une soirée un peu dingue, comme dirait l'autre. Du genre qui commence dans un pince-fesses avec champagne ET petits fours. Bon, on a pas gagné l'appareil photo (c'était truqué c'est sûr), du coup on s'est finies au champagne (encore) et à la panacotta.
Là on s'est dit que la cuite était trop bonne pour s'arrêter bêtement à 21h. Allo? t'as du champagne chistobarman? bouge pas on arrive...
Je crois qu'il aurait préféré dire non tout compte fait, parce qu'on est vraiment arrivées. Et là c'est sûr on était plus que fire, on regrettait pas mal le joli garçon du début de soirée auquel on a pas parlé pour de mauvaises raisons (si tu veux voir un peu à quel point il est joli tu vas par là).
Et là, festival de textos bourrés, à base de fuck minouche, gros niveau de pétasseries en tous genres et presque pas de Léon. Pfff. Je vais où moi, si je commence à réussir mes missions?
Alors oui, je t'ai vue vomir mais je t'aime quand même.
(mais t'échapperas pas à la photo dossier, par contre).
les maux du jour...
... sont copyrightés ©Névi...
"Try again. Fail again. Fail better"
Beckett
et moi (aussi) ça me fait du bien
: )
"Try again. Fail again. Fail better"
Beckett
et moi (aussi) ça me fait du bien
: )
mercredi 12 mars 2008
la honte.......
Vous êtes trop nuls en kyo........
Allez, je vous offre une photo de Rayan P., danseur professionnel à B./Mer, parce que je vous aime bien quand même.
Allez, je vous offre une photo de Rayan P., danseur professionnel à B./Mer, parce que je vous aime bien quand même.
yes, i'm trying real hard. i really want to believe i'll feel better soon.
mardi 11 mars 2008
FBI ("fausse bonne idée")
voilà
J'ai fait ma petite connerie du mois hier. J'ai envoyé un message inutile et moisi, un message qui n'a même pas attendu sa réponse tellement il avait honte de lui.
génial
Va falloir que je fasse passer mes bouteilles à la mer devant un comité rédactionnel maintenant, je voudrais plus que ça arrive ces petits craquages ridicules.
bref
J'ai évité le sms bourré, et l'échouage sur son paillasson, c'est déjà ça ;)
maintenant,
J'ai ma tension basse très basse, du coup j'ai très envie de vacances. Surtout après un concert fatal et deux coupes de champagne sans un seul petit four.
bon,
allez viens minouche on va louer La Beuze, j'ai besoin de me détendre.
J'ai fait ma petite connerie du mois hier. J'ai envoyé un message inutile et moisi, un message qui n'a même pas attendu sa réponse tellement il avait honte de lui.
génial
Va falloir que je fasse passer mes bouteilles à la mer devant un comité rédactionnel maintenant, je voudrais plus que ça arrive ces petits craquages ridicules.
bref
J'ai évité le sms bourré, et l'échouage sur son paillasson, c'est déjà ça ;)
maintenant,
J'ai ma tension basse très basse, du coup j'ai très envie de vacances. Surtout après un concert fatal et deux coupes de champagne sans un seul petit four.
bon,
allez viens minouche on va louer La Beuze, j'ai besoin de me détendre.
lundi 10 mars 2008
Rough boy & girls
Alors oui j'ai pété un plomb vendredi. Trop de colère contre moi, trop d'envie de lui. Comme la dernière fois ça c'est fait progressivement, c'est monté toute la semaine jusqu'au moment où j'ai écrit et dit tout un tas de trucs un peu cons. Voire carrément cons. Si je m'en sors de ce creux-là, je vais avoir une tonne d'excuses à prononcer, c'est certain.
Alors oui il faut que je me soigne.
Alors oui il faut que je respire un ailleurs, que je me perde dans d'autres regards et que je trouve d'autres oreilles pour m'écouter taire cette histoire qui a bien sûr pris trop d'importance. Il faut que j'arrête la surrenchère du malheur. Il faut que je résiste au désir. Il faut que j'existe malgré lui.
Alors oui la mer ça soigne. Bien. Mais encore plus que la mer, le sable qui nique les pompes en nubuck et puis les bulots, plus que le simple fait d'avaler un autre air que le sien, plus que le fait d'avoir enfin débranché tous les fils qui me relient à lui H24, plus que tout ça, ce qui me fait revivre c'est ces 36 heures à retomber en adolescence. Il parait qu'on se remet jamais de son enfance. Moi ce que je ne veux surtout pas oublier, c'est l'entre deux. L'avant "t'es vieille", l'après "t'es petite" (et là, y'en a qui regrettent que j'aie pas de ouèbcam, parce que oui, je mime les guillemets devant mon clavier...). Et là bas, c'est ça. Là bas j'ai 15 ans et pas de téléphone portable, pas d'ordinateur et surtout pas de limites.
Alors oui c'était bon tout ça, le débat un peu avorté sur les larges vs. les fins, les serveuses qui ne comprennent pas l'accent des parisiennes et qui resservent des pintes quand on demande l'addition, les serveurs qui nous cachent dans le fond de la salle pour qu'on dérange pas les diners familiaux avec nos rires de gens bourrés, les cascades de crevettes qui cascadent pas vraiment et les charlottes au chocolat avec une vraie cerise sur le gâteau, les banquettes en tapisserie, et le beige qui a des poils...
Alors oui je connais les meilleurs coins pour faire la fête avec des normands pas "normals" (oui oui je le fais encore), et surtout une boîte de la nuit où il vaut mieux avoir mis du gloss framboise de chez h&m et du mascara et des bottes de pute (oui les 3 ensemble), une boîte de la nuit qui se remplit en 35 minutes, avec une fille homard et un barman très bien habillé qui draguent tous les deux notre capitaine de soirée, une boîte de la nuit avec du jean fantaisie (oui même du jean avec des poches à zip), et des polos rayés par milliers, mais surtout, une boîte de la nuit avec le meilleur danseur du monde, très très bien habillé lui aussi (c'est fou comme ils ont la classe là bas), qui illumine le podium de ses cheveux péroxydés, un de ceux dont on est immédiatement fans, qui nous font enfin quitter le bar pour bouger nos corps sur le mix d'un dj qui tabasse, y'a pas d'autres mots. Un putain de danseur comme t'en as jamais vu, non jamais ça c'est sûr. (Alors oui, le pont était bien, mais c'est surtout son maillot qui était impressionnant.)
Alors oui, Guy, je veux bien y aller, dans ce bar qui est dans sa rue. Parce que bien sûr je le croiserais pas. Alors oui on ira et on regardera même les talons aiguilles en taille 46 et les robes en lamé rouge dans la vitrine en bas de chez lui. On s'arrêtera pas sur autre chose. On parlera de rien d'autre que de belles maisons à louer, de musiques qui tuent et de bières. On respirera la fumée des autres et puis je tournerais cette page.
Parce que parfois, faut décider que ça va mieux à partir de tout de suite.
(ps: alors oui, si t'es fort, y'a une citation de Kyo dans ce texte)
Alors oui il faut que je me soigne.
Alors oui il faut que je respire un ailleurs, que je me perde dans d'autres regards et que je trouve d'autres oreilles pour m'écouter taire cette histoire qui a bien sûr pris trop d'importance. Il faut que j'arrête la surrenchère du malheur. Il faut que je résiste au désir. Il faut que j'existe malgré lui.
Alors oui la mer ça soigne. Bien. Mais encore plus que la mer, le sable qui nique les pompes en nubuck et puis les bulots, plus que le simple fait d'avaler un autre air que le sien, plus que le fait d'avoir enfin débranché tous les fils qui me relient à lui H24, plus que tout ça, ce qui me fait revivre c'est ces 36 heures à retomber en adolescence. Il parait qu'on se remet jamais de son enfance. Moi ce que je ne veux surtout pas oublier, c'est l'entre deux. L'avant "t'es vieille", l'après "t'es petite" (et là, y'en a qui regrettent que j'aie pas de ouèbcam, parce que oui, je mime les guillemets devant mon clavier...). Et là bas, c'est ça. Là bas j'ai 15 ans et pas de téléphone portable, pas d'ordinateur et surtout pas de limites.
Alors oui c'était bon tout ça, le débat un peu avorté sur les larges vs. les fins, les serveuses qui ne comprennent pas l'accent des parisiennes et qui resservent des pintes quand on demande l'addition, les serveurs qui nous cachent dans le fond de la salle pour qu'on dérange pas les diners familiaux avec nos rires de gens bourrés, les cascades de crevettes qui cascadent pas vraiment et les charlottes au chocolat avec une vraie cerise sur le gâteau, les banquettes en tapisserie, et le beige qui a des poils...
Alors oui je connais les meilleurs coins pour faire la fête avec des normands pas "normals" (oui oui je le fais encore), et surtout une boîte de la nuit où il vaut mieux avoir mis du gloss framboise de chez h&m et du mascara et des bottes de pute (oui les 3 ensemble), une boîte de la nuit qui se remplit en 35 minutes, avec une fille homard et un barman très bien habillé qui draguent tous les deux notre capitaine de soirée, une boîte de la nuit avec du jean fantaisie (oui même du jean avec des poches à zip), et des polos rayés par milliers, mais surtout, une boîte de la nuit avec le meilleur danseur du monde, très très bien habillé lui aussi (c'est fou comme ils ont la classe là bas), qui illumine le podium de ses cheveux péroxydés, un de ceux dont on est immédiatement fans, qui nous font enfin quitter le bar pour bouger nos corps sur le mix d'un dj qui tabasse, y'a pas d'autres mots. Un putain de danseur comme t'en as jamais vu, non jamais ça c'est sûr. (Alors oui, le pont était bien, mais c'est surtout son maillot qui était impressionnant.)
Alors oui, Guy, je veux bien y aller, dans ce bar qui est dans sa rue. Parce que bien sûr je le croiserais pas. Alors oui on ira et on regardera même les talons aiguilles en taille 46 et les robes en lamé rouge dans la vitrine en bas de chez lui. On s'arrêtera pas sur autre chose. On parlera de rien d'autre que de belles maisons à louer, de musiques qui tuent et de bières. On respirera la fumée des autres et puis je tournerais cette page.
Parce que parfois, faut décider que ça va mieux à partir de tout de suite.
(ps: alors oui, si t'es fort, y'a une citation de Kyo dans ce texte)
vendredi 7 mars 2008
fuck léon
je regarde de nouveau des photos de lui en espérant le trouver moche
je scrute les regards flous, les doubles mentons, les yeux à moitiés ouverts seulement, et je voudrais vraiment dire il me plait pas, celui là qu'est ce qu'il est laid
mais ça marche pas comme ça, n'est ce pas?
mais ça marche pas du tout du tout du tout comme ça c'est tout
je scrute les regards flous, les doubles mentons, les yeux à moitiés ouverts seulement, et je voudrais vraiment dire il me plait pas, celui là qu'est ce qu'il est laid
mais ça marche pas comme ça, n'est ce pas?
mais ça marche pas du tout du tout du tout comme ça c'est tout
jeudi 6 mars 2008
Oublier l'absence
lui c'est mon plus beau symptôme
donc, oui je me complais à fond
parfois je devrais arrêter de me lire
je veux la mer, le vent sur ma tête et le rien dans mes oreilles
vite
donc, oui je me complais à fond
parfois je devrais arrêter de me lire
je veux la mer, le vent sur ma tête et le rien dans mes oreilles
vite
Là où les mots me manquent moins que lui
Bon, ben, voilà, ça fait un mois que je l'ai pas vu, 3 mois que je l'ai pas touché. 3 mois que je me retiens comme je peux, 3 mois que je tente de l'enterrer, 3 mois que je lutte contre l'envie et le désir qui reste et résiste à tout. 3 mois débiles. Et voilà, je m'en défais toujours pas, de lui. J'ai beau essayer (je promets que j'essaie, je dis ça pour celle qui va pas me croire), j'y arrive pas. Je dois souvent me pincer pour réaliser ce qui s'est passé, et parfois, comme ce soir, relire ses mots à lui pour me persuader que ça a existé pour de vrai. Qu'un jour il m'a draguée et pas que. Pas que un jour. Et pas que seulement moi qui l'oblige à venir me voir, à tromper son autre, contre son gré à lui, comme une sirène maléfique. Oui je veux bien endosser toute la responsabilité du commencement, même si je me souviens pas du tout de ce que j'ai bien pu lui dire le soir où je l'ai rencontré. Oui mais je l'ai pas forcé bordel.
Je ne veux plus jamais être celle qu'on quitte. Parce que ça me fait douter de tout, de ce que j'ai bien pu faire pour que ça soit ça et pas autre chose. De ce que je mérite ou pas qu'on s'attache à moi. Je ne veux plus jamais être celle qu'on laisse, parce qu'on veut mieux, parce qu'on vaut mieux, parce qu'on a déjà mieux. Je voudrais bien être de celles qui se perdent dans un tas d'autres histoires, ou même vivre une histoire perdue d'avance et le savoir, mais juste avoir l'impression d'être l'irremplaçable de quelqu'un. A défaut de lui, à défaut de ce lui qui m'occupe depuis tout ce temps, je me contenterais bien de n'importe lequel pourvu que je lise dans ses yeux que je compte plus qu'une autre et que c'est ma morsure que sa peau réclame. Je veux être celle qu'on préfère à toutes les autres, et ça, comment dire, c'est pas du tout gagné...
Je ne veux plus jamais être celle qu'on quitte. Parce que ça me fait douter de tout, de ce que j'ai bien pu faire pour que ça soit ça et pas autre chose. De ce que je mérite ou pas qu'on s'attache à moi. Je ne veux plus jamais être celle qu'on laisse, parce qu'on veut mieux, parce qu'on vaut mieux, parce qu'on a déjà mieux. Je voudrais bien être de celles qui se perdent dans un tas d'autres histoires, ou même vivre une histoire perdue d'avance et le savoir, mais juste avoir l'impression d'être l'irremplaçable de quelqu'un. A défaut de lui, à défaut de ce lui qui m'occupe depuis tout ce temps, je me contenterais bien de n'importe lequel pourvu que je lise dans ses yeux que je compte plus qu'une autre et que c'est ma morsure que sa peau réclame. Je veux être celle qu'on préfère à toutes les autres, et ça, comment dire, c'est pas du tout gagné...
lundi 3 mars 2008
Drink up, baby, look at the stars
y'a des lundis qui arrivent comme des soulagements
y'a des lundis qui portent un peu l'espoir des matins où il faut se lever
y'a des lundis qui commencent avec calvin harriss et foals
y'a des lundis où on se promet de respecter la ponctuation et de mettre des capitales en début de phrase
et puis non
en fait.
en fait c'est juste plus dimanche, mais y'a toujours kate nash, et le skinny love de bon iver et puis elliott smith aussi. y'a toujours tous ces moyens de pas y arriver. y'a toujours ce truc, là, latent, son absence qui reste et qui crie, et le doute aussi.
et puis, si,
finalement, y'a Pixie qui se déchaine sur les links et ça fait plaisir (même si je dois dire que je suis pas certaine qu'il faille me remercier pour Between the bars par Chris Garneau, parce que ça aide pas vraiment faut avouer cette chanson) et même qu'elle me fait sourire avec son histoire de chien et c'est bon
et puis, si,
finalement
y'a de nouveau de la musique dans mes oreilles et dans ma poche et demain matin sera moins dur, c'est sûr... (merci toi au passage)
et puis, si, finalement, y'a des lundis qui pourraient être des commencements
ça coûte rien d'y croire un peu, non?
promis, demain, je mets des points à la fin de mes phrases et des majuscules au début.
y'a des lundis qui portent un peu l'espoir des matins où il faut se lever
y'a des lundis qui commencent avec calvin harriss et foals
y'a des lundis où on se promet de respecter la ponctuation et de mettre des capitales en début de phrase
et puis non
en fait.
en fait c'est juste plus dimanche, mais y'a toujours kate nash, et le skinny love de bon iver et puis elliott smith aussi. y'a toujours tous ces moyens de pas y arriver. y'a toujours ce truc, là, latent, son absence qui reste et qui crie, et le doute aussi.
et puis, si,
finalement, y'a Pixie qui se déchaine sur les links et ça fait plaisir (même si je dois dire que je suis pas certaine qu'il faille me remercier pour Between the bars par Chris Garneau, parce que ça aide pas vraiment faut avouer cette chanson) et même qu'elle me fait sourire avec son histoire de chien et c'est bon
et puis, si,
finalement
y'a de nouveau de la musique dans mes oreilles et dans ma poche et demain matin sera moins dur, c'est sûr... (merci toi au passage)
et puis, si, finalement, y'a des lundis qui pourraient être des commencements
ça coûte rien d'y croire un peu, non?
promis, demain, je mets des points à la fin de mes phrases et des majuscules au début.
i'll kiss you again, between the bars
samedi 1 mars 2008
in mojitos veritas
heureusement que ça n'arrive que tous les quatre ans des journées pourries comme ça..........
j'ai beau aimer le drame, là j'ai eu plus que ma dose. je ne manque plus de larmes.
.
des journées comme ça, dès le matin le sentiment un peu familier que ça va pas aller, que ça monte depuis quelques jours et que ça va pas aller pour de vrai cette fois.
.
des heures comme ça, à pas savoir que faire de soi. à trainer cette douleur aveugle aux autres
.
des minutes comme ça à faire du mal à ceux qu'on aime, à se regarder sombrer
.
des secondes qui fracassent tout, même pas au ralenti, comme ça, en temps réel
.
de la réalité, justement, trop, bien trop
.
.
.
.
et puis enfin s'oublier, se tenir la main avec elle, et à côté d'eux, bien sûr, sans eux quatre c'était pas possible
.
enfin enterrer la journée de trop, celle qu'on voulait pas parce que 365 jours à se battre c'est déjà assez
.
enfin rire
.
enfin être en mars
.
enfin
j'ai beau aimer le drame, là j'ai eu plus que ma dose. je ne manque plus de larmes.
.
des journées comme ça, dès le matin le sentiment un peu familier que ça va pas aller, que ça monte depuis quelques jours et que ça va pas aller pour de vrai cette fois.
.
des heures comme ça, à pas savoir que faire de soi. à trainer cette douleur aveugle aux autres
.
des minutes comme ça à faire du mal à ceux qu'on aime, à se regarder sombrer
.
des secondes qui fracassent tout, même pas au ralenti, comme ça, en temps réel
.
de la réalité, justement, trop, bien trop
.
.
.
.
et puis enfin s'oublier, se tenir la main avec elle, et à côté d'eux, bien sûr, sans eux quatre c'était pas possible
.
enfin enterrer la journée de trop, celle qu'on voulait pas parce que 365 jours à se battre c'est déjà assez
.
enfin rire
.
enfin être en mars
.
enfin
Inscription à :
Articles (Atom)