mercredi 19 mars 2008

je pense à toi

je m'efforce.

j'y mets toutes mes forces même, dans cette tentative d'oubli, dans cet enterrement symbolique.

je ne retombe (presque) pas, je vois de nouveau ceux qui m'entourent comme des êtres doués eux aussi de sentiments, affligés eux aussi de leurs propres ou sales douleurs.

j'essaie de ne pas m'aveugler, de voir le beau de ma vie malgré ça. de manger sans me remplir de boire sans me vomir. de ne pas chercher ma limite, celle où on me pardonnera tout.

je tente la modération, je tempère mes envies, je tais mes blues, j'écrase mes larmes. j'arrête l'obsession. j'arrête de faire peur peut être. je souris quand même.

la vérité c'est que ça marche un peu
la vérité c'est que ça m'épuise
la vérité c'est que parfois je pense que c'était plus facile avant
la vérité c'est que j'y pense encore
chaque jour

2 commentaires:

Anonyme a dit…

pourquoi dès le titre j'ai eu un truc, là, les poils qui se hérissent sur les bras?

peu-être parce que c'est ce que je veux lui dire mais je le tais de partout, et ça pèse, ça pèse.

hey...
enfin tu sais, tu sais déjà. Je te l'ai dit déjà.

paulette a dit…

prends bien soin de toi s'il te plaît