jeudi 6 mars 2008

Là où les mots me manquent moins que lui

Bon, ben, voilà, ça fait un mois que je l'ai pas vu, 3 mois que je l'ai pas touché. 3 mois que je me retiens comme je peux, 3 mois que je tente de l'enterrer, 3 mois que je lutte contre l'envie et le désir qui reste et résiste à tout. 3 mois débiles. Et voilà, je m'en défais toujours pas, de lui. J'ai beau essayer (je promets que j'essaie, je dis ça pour celle qui va pas me croire), j'y arrive pas. Je dois souvent me pincer pour réaliser ce qui s'est passé, et parfois, comme ce soir, relire ses mots à lui pour me persuader que ça a existé pour de vrai. Qu'un jour il m'a draguée et pas que. Pas que un jour. Et pas que seulement moi qui l'oblige à venir me voir, à tromper son autre, contre son gré à lui, comme une sirène maléfique. Oui je veux bien endosser toute la responsabilité du commencement, même si je me souviens pas du tout de ce que j'ai bien pu lui dire le soir où je l'ai rencontré. Oui mais je l'ai pas forcé bordel.

Je ne veux plus jamais être celle qu'on quitte. Parce que ça me fait douter de tout, de ce que j'ai bien pu faire pour que ça soit ça et pas autre chose. De ce que je mérite ou pas qu'on s'attache à moi. Je ne veux plus jamais être celle qu'on laisse, parce qu'on veut mieux, parce qu'on vaut mieux, parce qu'on a déjà mieux. Je voudrais bien être de celles qui se perdent dans un tas d'autres histoires, ou même vivre une histoire perdue d'avance et le savoir, mais juste avoir l'impression d'être l'irremplaçable de quelqu'un. A défaut de lui, à défaut de ce lui qui m'occupe depuis tout ce temps, je me contenterais bien de n'importe lequel pourvu que je lise dans ses yeux que je compte plus qu'une autre et que c'est ma morsure que sa peau réclame. Je veux être celle qu'on préfère à toutes les autres, et ça, comment dire, c'est pas du tout gagné...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

On veut toutes ça...

Anonyme a dit…

I am speechless. C'est fou cet echo entre tes mots et ce que j'éprouve aussi.
Tu n'échapperas pas au lien dans ma prochaine note...

Anonyme a dit…

Dis toi que trois mois c'est rien.
A chaque fois que je lis ton blog, je pense à cette femme pour qui j'ai passé trois années à morfler comme tu morfles. Sans un mot, sans un son, sans rien.
"Etre l'irremplaçable de quelqu'un", ça a son charme, mais c'est en même temps quelques chose d'assez désagréable à vivre si ce n'est pas réciproque. Sentir que l'autre personne te reçois, t'accueille en son sein., s'abreuve de toi, se nourrit de toi, sans que toi tu ne puisse puiser la même chose en elle, c'est assez douloureux. Ce déséquilibre est un piège...

Anonyme a dit…

je me sens comme qui dirait visée...marrant non ? allez paulette, ojectif 18 et des bulots ce we!
oui j'ai pas envie de faire dans le comm dramatique aujourd'hui.

paulette a dit…

sheily :)
pixie, muette encore une fois, je suis pas faite pour les commentaires, et je ne fais pas partie de ta très très très belle famille comme les autres, là bas. encore une fois merci. l'écho de tes mots me bouleverse souvent et longtemps, voilà.
damien 3 mois débiles comme ça, c'est long. moins que trois ans, c'est certain. Quant au passage sur l'irremplaçable, je crois bien que cette phrase ne passe pas, pour d'autres aussi, mais je ne sais pas m'expliquer. Je crois que je sous-estimais un peu la portée de mes mots jetés comme ça. Je veux pas d'un truc bancal, je veux pas non plus écraser les autres. J'ai désiré un mec qui n'était pas à moi, et je morfles comme tu dis. J'aurais voulu qu'il me préfère. J'aurais voulu plus, de lui. C'est tout.
nevi, c'est pas du tout mon genre de faire ce genre de choses ;)

hannibal minouche a dit…
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