Nos mains qui glissaient sur le skin se perdaient sur la moleskine....
Je suis même pas sure de ma citation.
Bref.
Ce soir, mission 2.
(La première mission c'était arriver à picoler sans l'appeler, et à rentrer seule sans déprimer,
ça j'étais encore bien vénère, c'est passé tout seul.)
La mission 2, c'était de sortir, toujours avec les mêmes, mais sans la colère qui me fait dire que les mecs c'est tous des putes et lui surtout d'ailleurs, le pire des putes. Sans elle donc puisqu'hier j'ai fait la paix, j'ai avoué que je regrettais d'avoir écrit ce que j'aurais pas dû, et puis que ça se finisse comme ça. J'ai mis tous mes remords à deux balles dans un petit mail écrit avec plein de prétention, des petits mots bien alignées jetés vite fait sur une enveloppe dans le métro sur la ligne 2 un dimanche après midi, tout ça parce que j'avais encore oublié de prendre un bouquin, et que Radiohead tournait encore dans mon ipod. Voilà, c'est nul de même plus pouvoir écouter Radiohead sans penser à lui, genre c'était notre musique, alors que rien, on a jamais rien eu à nous puisque nous n'a pas existé. Pffffffffff.
Je suis même pas sure de ma citation.
Bref.
Ce soir, mission 2.
(La première mission c'était arriver à picoler sans l'appeler, et à rentrer seule sans déprimer,
ça j'étais encore bien vénère, c'est passé tout seul.)
La mission 2, c'était de sortir, toujours avec les mêmes, mais sans la colère qui me fait dire que les mecs c'est tous des putes et lui surtout d'ailleurs, le pire des putes. Sans elle donc puisqu'hier j'ai fait la paix, j'ai avoué que je regrettais d'avoir écrit ce que j'aurais pas dû, et puis que ça se finisse comme ça. J'ai mis tous mes remords à deux balles dans un petit mail écrit avec plein de prétention, des petits mots bien alignées jetés vite fait sur une enveloppe dans le métro sur la ligne 2 un dimanche après midi, tout ça parce que j'avais encore oublié de prendre un bouquin, et que Radiohead tournait encore dans mon ipod. Voilà, c'est nul de même plus pouvoir écouter Radiohead sans penser à lui, genre c'était notre musique, alors que rien, on a jamais rien eu à nous puisque nous n'a pas existé. Pffffffffff.
Donc j'ai fait la paix, super, donc j'ai plus vraiment droit à la colère, celle qui fait que pour une fois c'est pas moi que je déteste mais un autre, l'autre, là, celui-là qui fait rien pour que ça aille mieux, qui pourrait mais qui fait pas (comme c'est énervant).
Donc mission 2, sortir et puis rester tranquille, juste profiter de rien, du temps qui passe et qui ne me mènera pas vers un canapé moisi dans une chambre microscopique, du temps qui ne me rapproche plus des heures volées, où je respire et où je baise. Putain, pourquoi j'écris encore au présent, j'y crois pas, je croyais bien que c'était fini tout ça.
Mission 2, sortir et boire sans écrire aucun sms racoleur ou méchant, ou violent. Et pourtant avoir encore son numéro dans le répertoire, à portée de touche, mais résister.
Mission 2 toujours, reprendre le taxi, moins bourrée et surtout seule, pour rentrer chez moi et pas chez lui, et se rappeler pendant tout le trajet ce soir-là, le premier. Et sa main chaude, si chaude qui touche la mienne pour la première fois. Cette envie qui mord et qui ne lache plus, même maintenant, et cette certitude, même avant ce premier contact, qui ce corps-là va me parler, que cette peau-là je vais la goûter, la manger et que son souvenir me fera toujours bander?
Mission 2 donc ce soir, et quoi? Et je suis là, il est 1h24, à écrire ça, ce message à personne qu'à moi. C'est trop nul de se souvenir du trajet en taxi et pire encore de le passer à se souvenir d'une main, d'une langue et d'une bouche qui t'embrasse comme si là, elle te baisait, comme si rien ne comptait, comme si le taxi on s'en foutait, et après tout c'était vrai, car ni l'un ni l'autre on s'en souvenait de ce putain de taxi, de celui qui avait bien voulu s'arrêter, le seul et l'unique, dont on se souviendrait jamais. Le blackout du taxi. Juste la main, la langue la bouche et bientôt, oui bientôt, la promesse d'être à poil enfin, après ces heures et ces jours passés à se chercher, à s'oublier et à se nier.
Mission 2 prendre un taxi et rentrer et se souvenir du taxi, du trajet et de tous les regrets, j'aurais encore préféré y vomir, sur sa banquette en cuir, putain de taxi.
Mission 2, sortir et boire sans écrire aucun sms racoleur ou méchant, ou violent. Et pourtant avoir encore son numéro dans le répertoire, à portée de touche, mais résister.
Mission 2 toujours, reprendre le taxi, moins bourrée et surtout seule, pour rentrer chez moi et pas chez lui, et se rappeler pendant tout le trajet ce soir-là, le premier. Et sa main chaude, si chaude qui touche la mienne pour la première fois. Cette envie qui mord et qui ne lache plus, même maintenant, et cette certitude, même avant ce premier contact, qui ce corps-là va me parler, que cette peau-là je vais la goûter, la manger et que son souvenir me fera toujours bander?
Mission 2 donc ce soir, et quoi? Et je suis là, il est 1h24, à écrire ça, ce message à personne qu'à moi. C'est trop nul de se souvenir du trajet en taxi et pire encore de le passer à se souvenir d'une main, d'une langue et d'une bouche qui t'embrasse comme si là, elle te baisait, comme si rien ne comptait, comme si le taxi on s'en foutait, et après tout c'était vrai, car ni l'un ni l'autre on s'en souvenait de ce putain de taxi, de celui qui avait bien voulu s'arrêter, le seul et l'unique, dont on se souviendrait jamais. Le blackout du taxi. Juste la main, la langue la bouche et bientôt, oui bientôt, la promesse d'être à poil enfin, après ces heures et ces jours passés à se chercher, à s'oublier et à se nier.
Mission 2 prendre un taxi et rentrer et se souvenir du taxi, du trajet et de tous les regrets, j'aurais encore préféré y vomir, sur sa banquette en cuir, putain de taxi.