Après ça a fait qu'empirer.
Quoi?
ça, cette envie qui me mange, ça, cette obsession qui s'enfuit jamais, qui se repose jamais, qui s'emballe. Le début du mauvais trip, le moment où ça bascule, c'était là. Ce matin après la deuxième nuit. Le matin après les chutes, le matin où j'ai eu ma photo en vrai. Mon vrai cadeau, sa ruelle et son ombre.
Le matin où j'ai pas demandé si on se revoyait alors que déjà ça me brûlait de le retrouver. C'est définitivement là que les emmerdes ont commencé. Là, parce que ça aurait jamais dû continuer. Là que j'ai commencé à me sentir lamentable. Là que j'ai commencé à le forcer, le pousser, le tanner. Et bien sûr, plus je le harcelais, plus je me sentais minable, bien sûr. Le début de la merde. Le tournant. Là. Ce matin là, ses mains sous mon tee-shirt, et moi qui me tais, qui demande rien pour la dernière fois. Là, ce matin-là j'aurais dû partir avec ma photo, mon cul et ce qui restait de ma dignité et effacer son numéro une bonne fois pour toutes. Avec ma photo sous le bras, dans la rue, je me sentais forte, j'étais certaine de faire partie du clan des winneuses. J'aurais dû partir là. Avant que ça merde sérieux.
Et bien sûr j'ai pas fait ça.
Quoi?
ça, cette envie qui me mange, ça, cette obsession qui s'enfuit jamais, qui se repose jamais, qui s'emballe. Le début du mauvais trip, le moment où ça bascule, c'était là. Ce matin après la deuxième nuit. Le matin après les chutes, le matin où j'ai eu ma photo en vrai. Mon vrai cadeau, sa ruelle et son ombre.
Le matin où j'ai pas demandé si on se revoyait alors que déjà ça me brûlait de le retrouver. C'est définitivement là que les emmerdes ont commencé. Là, parce que ça aurait jamais dû continuer. Là que j'ai commencé à me sentir lamentable. Là que j'ai commencé à le forcer, le pousser, le tanner. Et bien sûr, plus je le harcelais, plus je me sentais minable, bien sûr. Le début de la merde. Le tournant. Là. Ce matin là, ses mains sous mon tee-shirt, et moi qui me tais, qui demande rien pour la dernière fois. Là, ce matin-là j'aurais dû partir avec ma photo, mon cul et ce qui restait de ma dignité et effacer son numéro une bonne fois pour toutes. Avec ma photo sous le bras, dans la rue, je me sentais forte, j'étais certaine de faire partie du clan des winneuses. J'aurais dû partir là. Avant que ça merde sérieux.
Et bien sûr j'ai pas fait ça.
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