La photo.
La photo c'est le début et le milieu et peut être la fin aussi.
Le début, l'excuse, (le prétexte?) pour le voir. Non même pas, à l'époque c'était même pas si conscient cette attirance, cette faim. Juste des photos intelligentes, et juste une, tellement belle que c'était pas possible de pas essayer de la voir en vrai. Le besoin de voir, le réveil enfin de l'envie de voir. L'envie de sortir, de bouger, pour voir une photo, user mes yeux et en prendre plein la gueule. Voir une photo, pas un mec, pas une chose, juste une photo, là, qui me scotche sur mon écran, qui m'empêche de fermer la page. Juste la regarder comme ça, des années, se perdre dans cette rue sombre et toujours viser le ciel. Et la possibilité de la voir en vrai, sans l'écran, là, entre nous, c'est bien pour ça que j'y suis allée. Que j'ai osé y aller. Parce que non, ça me ressemblait pas de faire ça, et c'est pas pour lui, non pas parce qu'il me faisait déjà bander. C'était pour la voir elle, et c'était un rendez-vous foireux, parce qu'elle était pas là.
Donc, comme elle y était pas, voir ses soeurs et se perdre dans leurs ciels aussi. Juste un verre de blanc et un voyage immobile dans une cave. ça s'écrit pas, le bien que ça m'a fait d'y aller et de regarder ces photos là. Oser, c'était déjà revivre.
La photo c'est le début et le milieu et peut être la fin aussi.
Le début, l'excuse, (le prétexte?) pour le voir. Non même pas, à l'époque c'était même pas si conscient cette attirance, cette faim. Juste des photos intelligentes, et juste une, tellement belle que c'était pas possible de pas essayer de la voir en vrai. Le besoin de voir, le réveil enfin de l'envie de voir. L'envie de sortir, de bouger, pour voir une photo, user mes yeux et en prendre plein la gueule. Voir une photo, pas un mec, pas une chose, juste une photo, là, qui me scotche sur mon écran, qui m'empêche de fermer la page. Juste la regarder comme ça, des années, se perdre dans cette rue sombre et toujours viser le ciel. Et la possibilité de la voir en vrai, sans l'écran, là, entre nous, c'est bien pour ça que j'y suis allée. Que j'ai osé y aller. Parce que non, ça me ressemblait pas de faire ça, et c'est pas pour lui, non pas parce qu'il me faisait déjà bander. C'était pour la voir elle, et c'était un rendez-vous foireux, parce qu'elle était pas là.
Donc, comme elle y était pas, voir ses soeurs et se perdre dans leurs ciels aussi. Juste un verre de blanc et un voyage immobile dans une cave. ça s'écrit pas, le bien que ça m'a fait d'y aller et de regarder ces photos là. Oser, c'était déjà revivre.
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