mardi 29 janvier 2008

Liquidation totale

Bon on continue un peu les fins de séries mais en moins déprimant, parce que ça va bien de déprimer le samedi soir et puis le dimanche aussi mais bon le lundi faudrait quand même voir à arrêter le délire. D'ailleurs j'avais écris un truc bien bien noir sur le dimanche et tout ça, mais j'ai pitié de moi et je le mets au rebut pour l'instant.

Donc on va solder les instantanés de Léon. Les trucs bien et bons qui n'ont de toutes façons qu'un temps, une saison en fait. Le premier qui dit une Saison en enfer prend la porte, non mais.

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Bon il reste pas grand'chose, deux petits riens, j'ai déjà fait un peu beaucoup le tour de la question, oui je sais faudrait voir à parler d'autre chose. Ou de quelqu'un d'autre. Oui je sais.

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Le café qui crépite. ou plutôt le café qui fait crépiter les verres en plastique. Le café trop chaud dans des putain de gobelets, c'était vraiment la classe, ça. Un breuvage surnaturel, totalement vivant et musical, qui fait presque peur. Le cri du gobelet en plastique, celui que même pas en rêve tu tiendras dans ta main avant quinze bonnes minutes. C'était toujours quinze minutes de gagnées sur la journée qui s'annonçait dure, forcément dure.

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L'écrit. Rien se dire, jamais, mais s'écrire toujours.. S'écrire le mal-être, les malentendus, les erreurs, les blackouts, les alcools, le malheur, la merde. Tout s'écrire parce que le dire, en discuter, ça aurait été vraiment tromper, partager ça en plus, on avait dit qu'on s'aiderait jamais. Non, on s'était écrit qu'on s'aiderait jamais. Voilà. S'écrire la chaleur, sous-entendre le désir dans chaque mot. S'écrire l'envie, et l'envoyer sur son écran. Ecrire reviens. Reviens Léon. Reviens Léon, quand il était back to black. Tout écrire ce qu'on a pas dit. Attendre ses mots, ses liens, ses signes. Regarder son nom qui clignote, là, en bas. Léon est en train d'écrire. Attendre et le lire. Pas toujours le comprendre mais essayer. ou pas. Juste écrire / attendre / écrire / attendre / écrire puis attendre et écrire encore juqu'à la fin de la nuit.

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