dimanche 8 juin 2008

trop fatiguée pour être légère

trop lourde pour écrire.


trop fatiguée surtout
du genre de fatigue qui te fait pleurer sans vraiment comprendre, sans pouvoir s'arrêter, sans raison non plus.

du genre qui efface ton sourire, alors que merde, ce que tu vis c'est quand même trente milliards de fois mieux que ce que tu aurais pu espérer.

du genre qui fait peur aussi, parce que ce penchant pour le sombre, merde (2), je pensais bien qu'il m'avait quitté. je souffre peut être du syndrome balle dans le pied (hein névi). si je faisais tout pour que ça soit moins bien, parce que oui, de toute façons, ce sera peut être jamais mieux que ce qu'on a vécu jusque là.

du genre de fatigue qui ressemble à une dépression, en fait, à 5 jours des vacances, à j-5 de l'avion, de la Californie et de toute ma famille de fous réunie à l'autre bout du monde.

du genre de fatigue qui me fait réaliser que au moins quand j'étais seule j'avais pas peur de partir. je m'inquiétais pas de la séparation, je ne craignais pas l'absence de lui.

du genre de fatigue qui fait chier, voilà


et sinon, ça va


et merci douk:



ps: le numéro entier de chronic'art est un fake, n'est-ce pas. je pense que tv-pat est un fake itou (c'est dommage il était fort pour les déclarations d'amour). ça fait plaisir d'y être anyway, c'est vraiment chouette juste d'en être, en fait.








4 commentaires:

Anonyme a dit…

On en apprend beaucoup sur l'autre lorsqu'on est séparés par la distance. Je continue de me persuader que c'est bénéfique. Et faut il vraiment combattre "ce penchant pour le sombre" ?

Anonyme a dit…

Je me posais la même question que Louve, justement.

paulette a dit…

louve & coline, je ne sais pas s'il faut combattre. ça fait partie de moi, c'est sûr, et je suis assez fataliste, alors, il vaut parfois mieux que je me batte un peu contre mes penchants sombres, pour ne pas sombrer, justement.

mais sinon, ça va, hein :)

hannibal minouche a dit…

Je suis Azerbaïdjan