lundi 28 décembre 2009

Une tranche de marbré savane.

Papy n'a pas attendu d'être veuf pour installer sa maîtresse dans le bâtiment C de son immeuble.
Papy avait des connections en Suisse, pas d'aiguilles à tricoter pour la grossesse de la petite du buraliste. pas d'aiguilles non plus pour sa maîtresse qui faisait du chantage au suicide.
Papy rentrait bourré pour le dîner, et amenait son beau-père avec lui pour l'apéro chez la Jeanine pour qu'il la ferme à table ensuite.

Papy n'était pas un mec bien en fait.

Papy a fini par se barrer avec elle. Papy a laissé sa femme crever avec un seul poumon viable. Papy a émancipé ses gamins pour qu'ils renoncent à leur héritage et leur a tourné le dos. Ainsi qu'aux autres. Papy a refait sa vie dans le bâtiment C.

Papy avait ses raisons, faut croire.

Papy avait dit qu'il arrêterait tout à 50 ans. Tout s'est arrêté juste avant ses 49 printemps. Papy ne disait plus que deux mots après son AVC.
Sympa et salaud.
Il faisait durer le "s" pendant des heures. Y'avait un suspense insoutenable. Puis la sentence. sympa. ou salaud.

Papy faisait ce qu'il pouvait.

Papy était malade. En moitiés. Papy a coupé la famille en deux. Choisis ton camp gamin. Ceux qui refont leur vie à 50 ans. et les autres. Ceux qui essayait de le voir malgré tout (le pathos, la route jusqu'à aix en provence, ses deux gamines et son horrible mégère). et les autres. Ceux qui n'arrivent pas à en vouloir à un malade. et les autres.

Papy.

sympa.

ou salaud.





Dans ma tête, il avait 25 ans, 2 enfants, une très belle femme rencontrée dans le train de banlieue. Quand il invitait ses potes francs maçons à la maison, il rentrait en souriant et posait des steacks sur la table en rentrant. Sa contribution. Il faisait du camping, fumait des clopes, roulait en DS. Des souvenirs d'avant. Des souvenirs d'un autre. Mon héritage.

Chaque fois que j'entends parler de lui c'est un peu plus difficile de garder cette image d'un bonheur périmé.

Moi je voulais juste un papy brossard qui m'aurait fait du marbré savane.
j'ai eu un antihéros. un personnage. un sujet de roman.

Je viens de là. moi aussi.

vendredi 11 décembre 2009

mon petit chou


Pas ma faute, si chez moi on écoutait plutôt Procol Harum, Canned Heat, les Doors et Paul Williams.
Le seul album des Beatles que j'aie jamais eu, c'est Sergent Pepper. Je le connais par coeur, juré.
Le reste j'ai pas accroché ('jte quitte', il m'a dit quand je lui ai avoué dans l'ascenceur)
Ma rébellion à moi, pour faire chier mon père, c'était d'écouter les Stones.

ça je maîtrise.

grave.

mais eleonor rigby, franchement, je l'ai pas du tout reconnue hier soir.

(remarque qu'idiotheque j'avais pas non plus reconnu, en juin 2008. je dois avoir un problème avec les concerts à bercy)

Briefée par le fan club, je m'attendais au pire: Sir Paul, le dernier des Beatles, benêt et mal fringué.

Alors, oui, jme suis fait un peu chier la première heure. C'est normal, quand t'as passé la matinée au Père Lachaise, de pas trop kiffer les hommages à Linda et à John, et les publics un peu morts.

Après obladi oblada, j'ai promis — s'il fait yellow submarine, jme casse. Parce que ça me rappelait trop les cours de musique de 5e1, avec la prof aveugle, et son assistant qui voyait encore moins bien.

Mais ensuite, j'ai laissé tombé le cynisme (indéfendable, quand t'es cernée de fans ultimes) et franchement, il assure pépé.

juste j'aurais aimé qu'il chante when i'm 64.

en même temps, c'est vrai qu'il est un peu périmé pour cette chanson.



et en plus, il est pas du tout habillé comme un con

(classe les bretelles)

++++

La quote of the day of yesterday (all my troubles seem so far away)
" Charlotte Gainsbourg elle a failli mourir.
— quand elle chante on dirait qu'elle est morte."
© les musiciens, qui ne sont pas les derniers pour bitcher, hein.

poem for sarah

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.


W. H. Auden

lundi 7 décembre 2009

same shirt, different day

quand j'étais petite je remplissais mes gants de toilettes avec de l'eau

comme ça marchait pas, après je les mettais dans ma bouche et je buvais l'eau du bain

maintenant je croise les doigts pour avoir le temps de prendre une douche tous les matins

jsuis tellement fail sur ce coup-là qu'aujourd'hui j'ai acheté du shampoing sec

on repassera pour le glam

vendredi 4 décembre 2009

le mystère du sex appeal de thomas m.

Je suis longtemps passée à côté de phoenix
j'aimais pas trop leurs débuts, ça faisait un peu musique d'ambiance pour bar lounge à saint-malo
ils se voulaient trop américains pour être honnêtes
j'aimais pas trop leurs tronches, ça me rappelait les mecs de janson de sailly que je croisais au cathé
jsuis restée sur cette impression longtemps


sur la musique, j'ai changé d'avis cette année.
faut dire que là où je vis maintenant, y'a un prosélyte.
jsuis convertie, je viens même d'acheter pour la deuxième fois de l'année des places pour les voir en live.
j'ai traversé la manche pour eux (et lui). je raque 80 euros pour l'olympia en mars prochain.


par contre, encore aujourd'hui, il y en pas un des quatre que je mettrais dans mon lit
je dormirais dans ma baignoire, comme on disait en 4e2 à janson de sailly.


Mais je connais une meuf
du genre qui a plutôt bon goût en général
qui voue un culte sans borne à thomas mars.
ça me dépasse (surtout qu'il chante quand même très faux souvent).
je crois que j'ai compris le pourquoi du comment elle serait pas contre lui faire l'amour:
c'est parce qu'elle le compare aux trois autres.
(alors là, c'est sûr, c'est pas si pire)
donc, j'ai trouvé le crash test ultime pour elle:

thomas mars vs jordan des new kids on the block



(allez, viens, il reste de la place dans ma baignoire, pix')

jeudi 3 décembre 2009

hate it when you're hurt



je ferme ma bouche parce que qu'est-ce que tu veux que je te dise?
je fais pas partie des brodeuses qui tiennent la journée sur 3 souvenirs. je suis pas non plus la raconteuse, celle qui te fera sourire quand tu titubes.
qu'est ce que tu veux que je dise?




que ça se voyait, que ça sentait, qu'elle avait ce truc, qu'elle portait ça sur son visage
qu'elle avait déjà essayé, que c'était écrit, gravé, joué d'avance.
que ça se voyait qu'elle allait dans le mur
sur la mauvaise pente
et qu'elle appuyait très fort sur l'accélérateur


tu sais
à ce moment-là
je pense qu'elle savait que tu étais là.

vendredi 27 novembre 2009

guizmo love

tu crois qu'on peut l'attraper par les poils de ses oreilles?

it's britney, bitch


même avant de m'ingurgiter l'intégrale de dream on, new york police blues, angela 15 ans et friends (du temps ou jimmy, c'était trop coule), même avant le prince de bel air, sauvés par le gong et beverly hills (i slept with dylan first), depuis la petite maison dans la prairie et la croisière s'amuse, que je regardais depuis le grand fauteuil rouge de mamie qui buvait du porto en tricotant... en fait, depuis tout ce temps, et depuis encore plus longtemps, depuis éloïse, la gamine un peu dingue qui vivait au plazza avec sa gouvernante, oui, depuis aussi longtemps que je me souviens, j'ai toujours voulu être une américaine.
une bien relou avec les gars, qui se laisse peloter les seins qu'après 3 "dates" – et je te parle même pas de la first base– et qui s'allonge sur les bars pour que ses potes gobent des shots de vodka dans son nombril, qui suce en couettes, qui cheerlead à mort, et qui claque la porte des taxis au nez du mec qui finira par l'épouser.
une easy going comme Roseanne, une working woman comme Clair Huxtable, une névrosée comme Maddie Hayes, une barbie britney, conquérante à la plastique parfaite, pas d'histoire, un héritage qui s'arrête à marilyn m. et jackie o.

Pas une vraie, hein, juste le mythe télévisuel de l'américaine, comme elles rêvent d'être françaises (pour le style, les cheveux sales, le bérêt et les croissants).

En attendant de célébrer les massacres d'indiens en bouffant de la dinde farcie devant l'enfer du dimanche, je bosse ma britishness (c'est moins compliqué), en t-shirt dans le vent de novembre, option vomi et bière.

jeudi 26 novembre 2009

baisse un peu la télé j'entends plus la radio

ça fait 3 semaines que je commence ma journée en écoutant ça







j'ai pas eu de crush-total sur un album en 2009 (même pas les xx, même si je les aime d'un amour vrai et sans limite, je me lasse de leur opus – comme on dit sur fip– tous les 10 jours, puis j'y reviens plus tard, puis je me re-lasse, enfin tu vois le genre)

j'ai trop hâte d'être en 2010 pour écouter le nouvel *opus* des yeasayer

my teenage (mental) sweat

je me souviens dans ricky ou la belle vie, une scène où sa copine veut devenir une "vraie" fille et essaie de mettre une robe pour lui plaire.
je me souviens de sa réaction: elle trouve très désagréable de devoir croiser les jambes, elle transpire du genou.
ça m'avait fait rire (j'étais pas trop exigeante), j'étais pas encore ado, je transpirais pas vraiment à l'époque.

après, comme toutes celles de mon âge j'ai tenté de dissimuler mes effluves corporelles envahissantes à grand renfort de parfums eau jeune.
les filles dans les pubs étaient belles, et se faisaient happer par des garçons aux bras musclés et au ventre plat comme sur les couvertures des harlequins. je voulais très fort être celle qui avait la robe rouge à volants de semipute au sang chaud, tout juste échappée de sa caravane, qui allait bientôt jeter ce regard fier et brulant à Ken torrero de l'autre côté du brasero. j'ai dû braquer ma grand mère quasi sénile pour me payer mon premier flacon.

ça me tue toujours de penser qu'un jour j'ai trouvé que ça sentait trop bon, que c'était trop classe, que non, vraiment non ça contrariait pas l'odeur de mon déodorant narta (narta!)

remarque, en écrivant tout ça, je comprends enfin mon irrésistible attrait pour cette chanson de la fille au faciès bizarre dans un/dos/tres:





le truc bien, avec les années, c'est que maintenant je transpire même plus des genoux
(et j'ai plein de souvenirs futiles dont j'ai même plus honte)

(presque)

mercredi 25 novembre 2009

nights in white satin

j'ai arrêté de compter les nuits sans sommeil, je ne dors même plus devant le 24 pouces de mon esclavagiste.
j'écoute les murènes, et oui, ça me serre un peu la gorge, pas pour le mec, que je connaissais pas, et que je n'écoutais même pas vraiment. pour ceux qu'il a laissés, là, éternellement béats et reconnaissants.

la compassion, souvent, c'est ce qui fait la différence.

souffrir avec.

lundi 16 novembre 2009

infinity

Quand on a la chance d'avoir une famille à tendance conspirationiste, c'est une réaction quasi salvatrice, un presque réflexe:



les signes n'existent que pour ceux qui veulent croire

merde

c'est pas parce qu'on cite un jour james dean qu'on crève brûlé sur l'a13.

jeudi 5 novembre 2009

it's racoon day




(putin, qu'est-ce qu'on se fait chier)

vendredi 30 octobre 2009

moments re-appear


le bonheur est à l'autre bout de l'eurostar


(et sinon, urban outfitters ça reste un poil cher, même en pleine fièvre acheteuse / brixton academy, c'est le pire son du monde, et chairlift c'est vraiment bof nul moche surjoué, et la meuf montre zéro sein sur scène, ce qui ne sauve pas l'affaire / breakfast club à soho c'est bon et plein de baked beans et scrambled eggs / topshop rules / la tate modern, c'est chouette comme alibi culturel, et y'a pas trop la queue aux chiottes / c'est décidé je lègue mes enfants à mes parents et je vais m'installer à hyde park)






pour celle à qui thomas mars "fait quelque chose"

lundi 26 octobre 2009

the last wednesday list

les trucs de filles que j'ai jamais vu aucun garçon faire

1/porter son parfum (attendre qu'il ne fasse pas attention, vaporiser discrètement, partir doucement pour lui échapper, en l'emmenant pourtant)
2/boire dans sa tasse, s'approprier sa tasse quand il est pas là (envahir son territoire, mais se limiter à la tasse, conseil d'amie)
3/remplir une cassette de 90 min avec une seule chanson (en l'occurence, rough boy de zz top) et l'écouter pour se remémorer le baiser d'un pas si barbu que ça.
4/écouter rough boy de zz top une heure et demie d'affilée.
5/mettre des fuck-me-shoes et un pull de la lose, (pour contrebalancer l'effet talons?) mais je dois pas connaitre les bons garçons, that's why. naomi-bernard, le boyfriend antillais de ma cousine qui tapinait au bois (le boyfriend, pas ma cousine, entendons-nous bien), ne mettait jamais son pull de la lose avec ses talons. (c'est lui qui m'a tout appris, point de vue féminitude).

I Just Sighed. I Just Sighed, Just So You Know




je sais c'est lundi et tout
mais quand même

c'est quoi cette époque toute pourrie (toute cassée)
où les mecs bandent mou
où les sr se pavanent avec des chaussures de putes à 600 euros
où les déprimes ne disparaissent même pas dans un carré de chocolat croqué avant de retourner trimer à la mine

mercredi 14 octobre 2009

répu-lamuette on the nine




des filles belles des uggs à la tête y'en a plein le métro
des mecs qui lisent la partition de pétrouchka de stravinski sans trop faire le poseur ça court pas les rues par contre

il fait les basses avec sa bouche, des explosions un peu ridicules pour les cymbales
pourtant pas la tête de l'emploi, le chef d'orchestre imaginaire. mieux coiffé que beethoven, des yeux bleus bordés de rouge. il descend rue de la pompe.
la petite qui pue aussi.

je me sens mieux seule.

working girl



je me découvre petite salope compétitive.

je me filerais bien des baffes quand je repense ce que j'ai pensé.

dimanche 11 octobre 2009

london calling



+ london craving



y'avait même plus la fatigue, tellement c'était la fin
eux, tendus comme des strings chez new look, 5 chansons en 15 minutes - merde ça va pas durer longtemps, ct'histoire
et puis
la grâce
la jelly qui prend, d'un coup
lui qui jette trois mots, elle qui nous regarde par dessous sa mèche
le reste du concert, le reste du point fmr qui tremble.
la claque

(omg la voix de romy elle tabasse les poneys)

mercredi 7 octobre 2009

no kidding



je vis très mal le vide qu'il laisse

common people


**disclaimer: je vous préviens, ce post sera chiant pour tous ceux qui ont le mauvais goût de ne pas aimer Pulp***

ce matin dans la rue des récollets
un père et son fils, très longs, qui marchent devant moi
un peu de soleil
(merde, on dirait jarvis)

au bout de la rue, chez kitty kat, un café en terrasse avec son blondin, et comme dans toutes les familles, les nouvelles du matin, t'as une sale gueule ouais le sommeil c'est en option chez moi, un autre s'assied à côté, le grand mec est rentré à l'intérieur
mon voisin réclame une contre enquête, j'y vais, je confirme, elle confirme, il confirme aussi,
c'est jarvis, putin


(j'explique

ma rencontre avec jarvis: à l'olympia avant que ça ferme (hou la vieille conne), je connaissais pas ses chansons et il lançait des baguettes sur son public parce qu'il avait les mêmes initiales que jésus christ. l'aura de ce mec sur scène, j'ai jamais plus rien vu de tel. depuis jsuis amoureuse.)

il ressemble quand même beaucoup plus à john cleese maintenant
mais shit, this is hardcore

mardi 6 octobre 2009

opération cougar




cette semaine, dans mon lit, au mieux il y a un 4/4 avec sa remorque et ses deux motos, une sophie la girafe, une maracas, une boîte de lingettes, un chausson indien (oui tu sais, les chaussettes avec le dessous en cuir) et un lapin en peluche. au pire il y a un, voire deux enfants en plus.

jvais pas la jouer cosette, ni mère courage, parce que quelqu'un de bien m'a dit un jour 'never complain, never explain', mais il me semble que j'ai bien mérité ma cuite de vendredi prochain au concert des xx, moi.

faudrait lire libé plus souvent

"Ach, pestâmes-nous de conserve pendant que Jean-Paul (1), songeur, regardait en même temps la télé et la fenêtre, foutue nostalgie. » Jean-Paul (1) opina et, de sa voix de crapaud asthmatique, surenchérit : "Et une nostalgie que rien ne peut assouvir parce qu’elle n’est, au fond, désir de rien."Il est fortiche, Jean-Paul (1), quand il s’agit de faire des phrases mais sinon, il est un peu bigleux.

sont trop forts ces garriberts
j'les aime trop d'amour

jeudi 1 octobre 2009

fashion week in paris

je vais me soigner chez les quasi pauvres, dans un centre de la mutuelle de l'éduc'nat', car oui je suis fille de prof, même si il parait que "ça se voit pas", hein.
c'est la loterie, et aujourd'hui j'ai eu droit à la dermato la plus bizarrement fringuée du monde, à croire qu'elle aussi est fille de prof,(haha)
elle portait un caraco en tricot argenté qui brille genre vraiment. rien en dessous. 2 tailles en dessous. quand elle s'est levée, j'ai vu son bide de vieille fille de prof, et d'un coup, mon futur vestimentaire m'a paru bien sombre.

elle avait une pochette péruvienne en bandoulière aussi, pour mettre son tabac à rouler, mais ça c'est normal, la gynéco aussi a la même.

(bah ouais, j'ai pas pris de photo, jsuis pas garance doré, hein)

mardi 29 septembre 2009

vendredi 25 septembre 2009

washed out



j'ai 32 ans et je me demande encore ce que je vais faire comme métier quand je serai grande

parce que j'ai jamais choisi et que j'aime pas choisir, j'ai toujours peur de perdre.


voilà, j'en suis là et dans ma tête c'est un peu la merde, hein

mardi 15 septembre 2009

I carried a watermelon?

forcément ça veut dire quelque chose

ma dernière colo, à avignon, j'étais la seule cruche à ne pas l'avoir vu
bien sûr je l'ai pas avoué, j'voulais pas que les filles arrêtent de me causer

en rentrant, l'année de ma 4e2, j'ai frayé avec ma concurrente au poste de chef de bande, parce que elle, elle avait la vhs
je me rappelle trop bien
là encore j'ai eu l'air un peu con, toutes les autres connaissaient ses mots par coeur
j'ai même pas entendu quand il a dit on laisse pas bébé dans un coin, elles ont crié à ce moment-là

j'ai toujours préféré she's like the wind

même après les mèches blondes de Bodhi, l'atelier poterie avec Demi, et les pauvres indiens

j'ai toujours préféré she's like the wind

putin
aujourd'hui
c'est la fin de mon adolescence

mardi 8 septembre 2009

binge drinking

je crois bien que j'ai vexé carlos en essayant de tuer sa freebox pour la télé en l'arrosant à la bière


shit

mixtape

bon
y'a l'ex Pink Floyd, celui qui jouait wish you we here et no woman no cry à la guitare avec les cheveux dans les yeux. une mini oldschool argentée, des pantalons en velours, des chemises indiennes, un studio dans le 13e, du temps où pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'internet.
y'a celui d'avant, pêcheur de moules à chausey, ça s'invente pas, j'écoutais encore Renaud et Thiéfaine, 113e cigarette dans dormir passait dans la boîte où il a voulu me casser la gueule parce que je l'avais largué pour rien d'autre que pour être sans lui, et ça il comprenait pas.
y'a celui d'après, Dre et Eminem, et Shakira aussi, et notre enfant qui dansait sur la Boulette. je crois bien qu'il est resté ghetto. dans le 15e.
y'a celui de maintenant, Texas Is The Reason, si j'ai bien suivi, et puis aussi Wilco, Kanye West, Death Cab For Cutie, Dizzee Rascal, John Vanderslice je crois, et puis des tétrachiées de vieux mecs aux looks improbables qui gratouillent sur youtube des hit singles qui ne font bander que les guitaristes. Bodysnatchers de Radiohead aussi, mais juste là, maintenant.

et Bon Iver pour m'endormir loin des angoisses de la rentrée.

lundi 7 septembre 2009

zezette épouse x

bon ça y est

elle a accouché



par voie basse



(je suis joie et soulagement, vous vous doutez)

jeudi 3 septembre 2009

(never) too much


waiting for her luggage @ barcelona airport

(j'ai retrouvé la petite sirène)

lundi 31 août 2009

ah ouais

et pour les boulots a conchier (oui je sais y'a pas les accents, c'est du qwerty espagnol), envoyez vos cv, j'en ai encore, hein...

paulette poste from spain

depuis deux jours, je suis friend avec la femme d'un vieux pote sur facebook. pour vous dire le niveau, elle a mis comme nom son nom de jeune fille + epouse machin. non c'est pas zezette.

bref, elle est enceinte.
du genre proche du but.
et ses statuts racontent ses visites gyneco.

vrai de vrai.

pour l'instant jsuis assez fascinee par la demarche
mais je sens que la prochaine fois qu'elle mentionne son bouchon muqueux jcrois bien que je vais vomir.

dimanche 9 août 2009

next time i'll be true

écrire ou dessiner, comme avant
mon besoin au moins autant que boire ou manger ou baiser (arrête, miossec, on t'a reconnu)

dans quel ordre tu les ranges, toi, tes critical needs?
boire/baiser/manger
manger/boire/baiser
baiser/boire/manger
écrire/se souvenir/toucher
séduire/courir/écouter

whatever

sur la bande-son de ma vie - ingrate période - j'ai banni les chanteurs tristes. cette fois je veux pas plonger.

danser aussi
danser pour oublier

vendredi 7 août 2009

only now it seems so silly

"je sais que j'ai raison, tu me remercieras demain"

c'est tout ce que j'arrive à relire, de tout ce que j'ai écrit de cette soirée avec toi
on s'était jamais tenu la main, jsavais pas que tu pouvais attendre ça de moi.
avec tes chaussures à 12 euros, et ton mascara pas waterproof qui s'accroche tant qu'il peut, ton corps entier réclame l'attention que tu mérites.
les garçons t'observent depuis le comptoir, groupés autour du barman.
là tu retiens moins tes larmes, après un pastis noyé. il te fallait un truc plus fort que la bière. même perdue, même seule, tu picoles la France comme un pillier de PMU.

on s'éloigne de London, baby.
oui je sais que c'est bien le but.

tu cèdes aquatique. verte, la serviette en papier prend sa mère, entre deux voyages dans ta micro poche. je vais pisser tu dis.

les garçons du zinc me demandent de prendre soin de toi. Ils me surveillent, protégés par la mousse de leurs pressions.
Okay les gars. Ce soir, c'est ma petite anglaise cassée. T'inquiète bonhomme je la lâche pas, ça me connait, tu vois.

oui tu vois.

mercredi 29 juillet 2009

rob



ici c'est pas ny, hein, et c'est bien dommage, non?

lundi 20 juillet 2009

while you dream

"non non je vais pas dormir" me dit-il.


FAIL

tant pis, moi je découvre le monde merveilleux du stop-motion, pendant que mon nez se bouche d'un seul côté.

qui a dit boring?

ouais, mais j'ai passé le we à croire que j'allais décéder d'une maladie inconnue et rare, alors je me réjouis facilement aujourd'hui.

jeudi 16 juillet 2009

le point à la mi-journée

j'essaie de transfigurer ma petite forme en mettant mes talons pute et mon futal quasi carrot pants, mais j'y crois qu'à moitié.

j'ai mis du mascara pourtant.

nice trad

Toutes les routes que nous devons arpenter sont sinueuses
Toutes les lumières qui nous guident sont aveuglantes
Il y a tellement de choses que je voudrais
Pouvoir te dire
Sans pour autant savoir comment

Un picon pour celui qui trouve de quelle chanson c'est tiré.

vendredi 10 juillet 2009

the trapeze swinger



y'a une éternité ou hier, quand on était amies
on vivait parallèles
chacune avec son désamour, on a pris des chemins différents, chacune au bout de notre couple, un ou deux enfants sous le bras (ou sur le dos)
elle est restée, elle pensait qu'il fallait endurer à deux. pour eux.
moi j'ai pas eu le choix, vraiment, j'ai continué seule ou presque.
on a plus vraiment été amies après.
on a peut être jamais été amies en fait.

aujourd'hui elle m'a dit qu'elle le quittait. en vrai elle a dit un truc light, comme "je cherche un appart" et puis "c'est ma décision"

si je fais abstraction de tous les détails. tout ce que je sais d'elle, tout ce que j'ai vu d'elle. si j'oublie tout ça. alors, oui, vraiment, j'aurais préféré qu'elle ait raison. je lui aurais bien payé une bière, après, mais elle m'a pas laissée. on est plus amies j'oubliais.

mercredi 1 juillet 2009

family affair

en descendant du metro plein de filles acérées aux traits jamais mélangés, de celles qui n'ont semble-t-il jamais eu de poils aux jambes et sont nées avec un abonnement à vie au point soleil de la rue de la pompe, de celles qui boivent du martini blanc à la bouteille entre trocadero et la muette en attendant leur mention au bac, j'avais la sagesse de la juste bourrée, et l'épiphanie suivante: si après 3 shots à la patache tu ne vomis pas, tu ne vomiras pas. tu pourras même rentrer quasi dignement jusqu'à ton 5e avec ascenceur, là où il fait si chaud que tu pourrais boire la transpiration de tous les garçons qui dorment avec toi.

bref

ils sont si loin


blondie et blondin et moi on a pris des chemins drôlement différents. mais on fait toujours partie de la même famille. celle où louis ronfle au bout du lit, celle où on se laisse jamais sombrer, celle qui répondra toujours au téléphone, et je le sais bien. d'où je viens et où je vais, mon chemin, c'est grâce à eux, et ça se fera pas sans eux. même si on ose pas encore jeter nos verres derrière nos épaules une fois le shot fini (on connait trop bien le barman, et puis c'est sa tournée)

watch closely

got a new necklace

autour de mon cou
une chaîne en toc et au bout, un harmonica

si je savais en jouer je pourrais

ça me rend joie



++ des photos chouettes (et aussi des cheveux sur des chevaux)







+++ c'est beau, quand l'amour 3.0 reprend les codes old school du papier: relationship obituaries

mardi 30 juin 2009

whining girl

(je préfèrais quand j'croyais que j'étais lesbienne, tu vois, c'était plus drôle.)

là, le matin, c'est plutôt la lutte
ambiance
**enfile ton plus beau sourire, meuf, ça fait mieux sur les photos**

ça va moyen

la chaleur ça m'a toujours ratatinée au pays des insomnies, la moiteur ne se supporte qu'en dehors de paris, là où je peux vivre en tongs, là où mon activité principale s'appelle pastis.

en même temps, j'imagine que jsuis pas la seule



il parait qu'à paris, en juin 2009, y'a des mecs qui jettent leur verre à la russe (loin derrière soi, sans se retourner) quand ils ont fini leur shot. je veux en être.

jeudi 25 juin 2009

baaaaaaaltringues

ce soir j'ai failli mourir comme lady die, dans le taxi brousse de tadéï, double star entre les papillons de nuit. le chauffeur traite les autres de paysans, il dit on a du travail, nous
colombo encaisse la monnaie et philosophe, "ce qui importe c'est la musique et les sourires", il m'a fait marrer au moins 4 fois entre bastille et la tour eiffel et j'ai écouté grâce à lui et à radio latina (wtf?) le nouveau tube d'eros ramazzotti, qui m'a rappelé mon premier amoureux et l'époque où je portais des jeans surteints cimarron (forever seventeen, quoi)

ce soir j'ai bu avec des ringards, des qui chantent et des qui dessinent, des qui ont des iphones et des qui écrivent des films et je dois dire que la bière était bonne en leur compagnie.
j'aime voir les garçons tenir le visage de celle qui leur plaît à deux mains quand ils s'embrassent. j'aime l'engagement que ça sous-tend, le mouvement du corps et l'image qui reste alors. le baiser sans mentir, celui qui s'affiche, pour de vrai, plus que tous les discours qui le suivront.

ce soir, j'ai raté le concert de kristov-de-la-nouvelle-star et trainé dans un bar juste assez pour laisser filer le dernier métro. et j'ai commencé ma carrière de roadie aussi, ou de convoyeuse, je sais plus bien, mais avec style..... la gibson de 64 est arrivée à bon port, je peux mourir maintenant.

vendredi 19 juin 2009

twitter m'a tuer

(j'étais pas morte je lisais les twitters des autres)

matinée glande au bureau
c'est rare j'en profite
sur le panneau de la cuisine à côté des cartes postales d'obama, le plan de formations 2009.
première ligne: maintenir son site à jour

merde mon blog

on se dit avec le douk que vraiment notre vie serait beaucoup plus facile avec un iphone.

comment ça je me répète?


donc


fink c'est beau sur disque, c'est beau quand il chante blueberry pancakes tout seul sur scène, à peine éclairé, mais faut pas avoir peur de décéder d'ennui. parce que le reste du concert, c'est comme écouter son album un peu fort dans le noir en respirant la transpiration de garçons à l'hygiène plus ou moins douteuse.


sur sa proposition, nous n'utiliserons plus désormais que des expressions copyrightées nouvelle star pour débriefer nos concerts. dont acte:
fink c'est bien mais à ce stade de la compétition, c'est beaucoup trop scolaire. + combo sinclair tu nous as laissés sur le bord de la route, mec.

depuis je me lave les oreilles avec buraka som systema et j'ai rien connu de mieux pour me coller la frite du matin au soir. (ou, dans un style plus electropupute, van she)

(remarque, ouais j'aurais pu me la péter un peu et mettre des liens spotify pour ravir vos petites oreilles mais j'ai vraiment la flemme, là.)

mardi 9 juin 2009

quote of the sunday (caramel)

dimanche mon mari du bureau a fait des cookies aux pépites de chocolat à sa future femme de la vraie vie "pour lui prouver qu'il savait tout faire, maintenant, de l'entrée au dessert et qu'elle avait d'autant plus raison de l'épouser le 24" nous raconte-t-il devant un curry rouge au poulet. Sauf qu'à table, nous on sait bien que si elle reste, Marie, c'est surtout pour le cul. ouais.

chez moi c'est plutôt ambiance pacs et pas de sucre le soir c'est pas régime mais on se marre bien, hein. ça fait du bien de l'entendre rire, et comme on dit, on va mieux ensemble que tous seuls.

mais faut pas se leurrer, chez moi aussi, si elle reste, Marie, c'est surtout pour le cul.

jeudi 4 juin 2009

ma copine est une sale blogueuse

ma blondie est partie à l'autre bout de la terre pour draguer liam finn et ça se passe par

(miss u)

lundi 1 juin 2009

"In new zeland...

...when you say Scarlett Johannson, everyone starts to masturbate."

Liam Finn, La Maroquinerie, 31 mai 2009


QU'il soit gravé dans la pierre qu'en 2009 la batterie se jouerait debout, que le mystère de pourquoi les chanteuses de rock ont toutes des petits seins serait dorénavant et définitivement résolu(*), que leur version des Teenagers serait WAY better, que tous les mecs blondes à mèches ne chanteraient pas comme des coiffeuses, que le rock pourrait encore être jouissif et jubilatoire, qu'on pourrait transpirer même des paupières et que la sueur n'aurait jamais aussi bon goût que là, ce soir-là, à ce concert-là, où Liam Finn a de manière totalement incontestable redéfini l'échelle de valeur des concerts que l'on verrait ensemble.

Putain ce mec est génial.

jeudi 28 mai 2009

WANT

Je VEUX le même

il a l'air méchant et vénére et je le VEUX


MAINTENANT

mardi 19 mai 2009

everybody but me (self pity inside)



en vrai j'ai crié quand j'ai revu kubiac (ça faisait longtemps que j'avais pas regardé Urgences)

en vrai ça me fait un peu flipper qu'il y ait des gens qui arrivent ici en tapant dans google "je hais les femmes"

en vrai ça me fait marrer (carrément) qu'il y ait un mec qui soit arrivé ici en tapant dans google "j'ai été dépucelé par une vieille" (courage mec)

en vrai j'ai essayé d'écrire avec mon nokia, pour pas que mes mots s'envolent, parce que ceux là je voulais les poster ici. mais je crois que c'est mieux avc un iphone (excuse #2675 pour en acheter un)

en vrai il parait que je marque mon territoire, et je sais pas si c'est bien ou pas

en vrai j'ai pas envie que patrick swayze meure, et mon adolescence avec

en vrai ça va bof, j'attends demain, la dynamique émotionnelle, le pot de départ de Blondie qui s'en va niquer des surfeurs et les mojitos avec névi pour décider si ça va vraiment pas

en vrai je signe mes mails d'un petit m avec un point parce qu'il n'y a plus rien à dire.

vendredi 15 mai 2009

Die Die Die

jsais pas si c'est la bière, le décolleté du serveur, la musique de carlos, le fromage et le pain, la rencontre avec michel, 50 ans et + à la porte des toilettes, l'orage, les coïncidences, les Paris-c'est-tout-petit-nom-de-dieu, les gossips sur la chatte du petit poney, ou la masseuse chinoise qui boit de la grenadine... toujours est-il qu'en fin de soirée ça paraissait vraiment une bonne idée de partir tous en vacances à Die.

moi je dis banco (et j'ai même pas la gueule de bois)

+ BIG UP à la fille qui nous a rassuré sur l'utilité de notre travail pour les magazines féminins, la fille qui lit ce qu'on écrit/relit/corrige ET qui applique à la lettre nos conseils beauté en accessoirisant ses cheveux. Franchement, meuf, ça fait plaisir.

mercredi 13 mai 2009

subway thoughts

la fille à côté de moi vient de manger sa crotte de nez. dans mon journal, une pub pour le concert de seal annonce en rouge un "tarif spécial fête des mères". j'écoute iron & wine, the trapeze swinger, en boucle, un peu à cause de ça. je descends à la prochaine, j'espère que ringo ne se réveillera pas. il me reste 441 fois 250 signes à écrire. je suis la meuf du musicien, celle qui s'endormira toute seule ce soir.

écouter/trembler

retrouver le bataclan, voir beirut et courir

c'est un peu comme un vieil amant qu'on n'oublie jamais vraiment, un lit aux draps froissés et une paire de pantoufles aux bords éraflés. comme la maison quand elle est vide de bruit. c'est comme le fracas de la trompette qui te réveille et te fait sourire.

hier soir
mon premier concert depuis le zénith de travis, mon premier tout court avec full access to the buvette, mon premier sans lui aussi. Mon premier demi musical et personne à qui rouler des pelles, too bad, j'aime pourtant partager mon amertume et ma sueur quand la musique est bonne (bonne bonne). les cuivres palpitent, un peu kitschs, la silhouette est un peu alourdie, les cheveux un peu fous, mais putain, la voix est presque trop parfaite. i'm a fan.
(comme dirait Lio, Zach, il me prend quand il veut. il me ferait presque aimer gainsbourg, le con.) le bataclan tout moite, la batterie trop forte, la contrebasse aussi mais c'est pas grave, les bières pendant, les bières après, et l'orage, vite courir, pousser la porte et s'abriter là où tout le monde dort.

(what a night putin)




mardi 12 mai 2009

you were dating that bitch blond girl

cet article de brain m'a bien fait marrer (big up à la meuf en justaucorps dans la neige btw), et surtout ça m'a fait penser à un petit jeu qu'on avait l'année dernière (ouais c'est du réchauffé je sais): trouver sur youtube ou dailymotion les meilleures covers du tube planétaire de soko, le légendaire i'll kill her.
des tonnes d'ados qui se filment à la webcam, avec ou sans guitare, l'air inspiré les yeux fermés, ou avec un scénario, la mèche rebelle, un fond toujours choisi et parfois une maman qui rentre trop tôt des courses et interrompt la prochaine nouvelle star pour lui demander de mettre la table, priceless (bien sûr, jsuis incapable de remettre la main sur celle-là, sinon c'est pas drôle).
j'imagine que c'est juste le fossé des générations, et qu'on peut pas demander à des vieux cons comme nous, qui avons traversé les années collèges sans téléphone portable ni internet et connu les affres de l'acné et des "kevin m'a demandé de sortir avec lui mais déborah est trop croque de lui qu'est-ce-que je fais, malher?" (ouais, moment madeleine, j'écoutais bonsoir la planète tous les soirs en cachette dans mon lit) à l'époque préhistorique où skyrock diffusait du rock), donc je disais, on peut pas demander à des trentenaires à la dlc dépassée de comprendre ce qui pousse les jeunes-d'aujourd'hui™ à laisser traîner des vidéos sur l'internet mondial, qui plus est des vidéos de soi, au stade bourgeon, en train de chanter une chanson de soko?

bref

best i'll kill her cover so far:



& worst lipdub ever:


(you are welcome to play this game with us)

et sinon, pour se rincer les oreilles:


midnight epiphany

dans mon carnet j'ai gravé "tu te rends compte que ça sera jamais mieux que cette nuit là?"
c'est un peu l'effet que ça me fait, tout ce que j'ai écrit après.
ouais ce sera jamais mieux que cette nuit-là.
je crois bien que j'ai définitivement perdu mon modjo au petit matin, quand j'ai pissé là.

nighttiming

c'est j-1 avant beirut que je vais voir seule parce que lui, il aime pas.
c'est j-2 avant son concert top secret auquel personne ne doit venir.
c'est j-3 avant celui de carlospop auquel tout le monde est convié, même les filles qui ressuscitent des groupes morts sur myspace, parce que tu comprends ça n'existait pas myspace, alors.
c'est j-4 avant celui où je n'irai pas parce que devine qui vient dîner ce soir?
c'est j-5 avant mon premier pique nique avec enfants-chips-pain-de-mie-et-tomates-cerises.

et au lieu de dormir je relis mon mai d'avant, celui qui me fait sourire, celui qu'il faut qu'il relise aussi.

je vais ptêtre le réveiller, tiens.

lundi 11 mai 2009

home is where your heart belongs

aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé aller chez ikéa. la piscine à balle, les boulettes de renne sauce airelles, et surtout, les bouts d'appartements bien rangés, les cuisines qui brillent, les lits avec le combo tables-de-nuit-traversin-couvre-lit, les daims, les hot-dogs à la sortie après la demie heure de queue réglementaire. la totale, j'aime tout. je veux habiter chez ikéa.
j'achète des boîtes pour ranger mon bordel, en pure perte, parce que ça sera jamais aussi bien trié que là-bas. j'achète des bougies à la vanille, dans l'espoir fou de recouvrir l'odeur du pipi du chat, des cadres pour faire-de-la-déco (genre). Au retour, sur l'autoroute, le sentiment du devoir accompli, les paquets qui débordent un peu sur la banquette, l'espoir d'un home sweet home mieux rangé, d'une vie claire dans un salon qui ne serait que salon, ambiance coffee-table books et enfants blonds aux yeux bleus. mon rêve américain à moi.


mardi 5 mai 2009

voilà voilà

(c'est pour la coupe du monde du titre pourri)
+
(je préfère prévenir, ça va être très décousu comme post)


Le 13 mai 2008 mon blogopote sr de retour du Cambodge me faisait découvrir ça
j'ai mis onze mois à tout lire, parce que je pouvais pas trop en lire à la fois, parce que ça me décourage un peu d'écrire moi même. parce que je trouve qu'il raconte le désir comme personne, que je suis sous le charme de ses loses sexuelles et de ses souvenirs amoureux.
jsuis fan, comme j'ai rarement été fan.

++++

L'autre jour en allant au square faire du vélo à 4 roues, j'ai pu à loisir observer les jeunes filles en fleur du 16e nord. Entre douze sosies de bree van de camp jeune à talons plats et cheveux miroir, 20 Kate-Moss-wannabees plutôt réussies et une poignée d'accros au liberty tendance baba chic, y'avait quelques lectrices fidèles de Voici qui avaient déjà adopté le désormais fameux boyfriend jean. Outre que je suis toujours bluffée de voir à quelle vitesse certaines fringues passent des pages des magazines aux trottoirs (ou en l'occurence aux jardins) parisiens, j'ai pu me rendre compte en vrai de ce que ça fait un boyfriend jean sur des filles bien gaulées...

ça fait comme le skinny
ça fait comme le pate d'éph
ça fait comme le taille haute
ça fait comme le carrot pant
ça fait comme le sarouel


ça fait un gros cul à tout le monde

c'est très démocratique, en fait, la mode...


++++

mon agenda se remplit à la vitesse de la lumière, plus que 26 jours de liberté avant de retourner à la mine (de crayon), ma frénésie devient boulimique et je pense chaque jour à mon motto nouveau: pourvu qu'on se fasse pas mordre par la routine.

pourvu


jeudi 30 avril 2009

tout à l'heure

quand je suis sortie de chez moi, portant ringo dans les bras, telle une madone célibataire aux cheveux gras, y'avait un mec dans le couloir (j'habite au 5e et dernier, chez les pauvres du 16e).
un mec très bien habillé, genre chemise costard mais sans la veste, jeune, enfin, assez jeune, avec un rouleau de pq à la main (parce que oui les chiottes sur le palier toussa).
il titubait grave, le mec. moi j'appelle l'ascenceur en priant pour qu'il arrive très vite, parce que quand même j'ai d'autres chats à fouetter que de regarder un mec bien habillé qui titube à 19h en allant faire caca dans les latrines communes. bref.
il se retient à la porte des wc, trébuche et tombe. enfin, s'étale plutôt. de tout son long, par terre, devant les toilettes. et mon ascenceur qu'était toujours pas là.
donc jsuis allée voir s'il avait besoin d'aide. ça me faisait braire, mais on fait pas 5 ans de cathé sans séquelles, hein.
- ça va? jlui demande
- oui (putain le mec étalé par terre qui n'essaie même pas de se lever me répond oui, le con)
- vous avez besoin d'aide? je tente
- non (bien sûr, bien sûr jte crois à mort, mais t'as raison, ça m'arrangerait qu'effectivement t'aies pas besoin d'aide)
- qu'est-ce qui vous arrive? (on sait jamais, jpréfère être fixée avant de m'approcher pour de bon, je tiens la chair de ma chair dans les bras quand même)
- rien, j'ai un coup de barre, c'est tout. (ah oué, et tu t'es dit jvais pioncer là un peu?)

(bon une dernière pour la route parce que faut que je trace, moi):
- je peux prévenir quelqu'un?
- (ramassant ses derniers neurones valides) oui, mon collègue, il habite là (ça je m'en doute)

bon, j'ai eu du bol, la première porte à laquelle j'ai frappé était la bonne, et le collègue/mon voisin d'en face s'est levé avec toute la rapidité qu'on peut espérer d'un mec en train de rouler son 12e joint de la journée pour secourir le business man allongé dans le couloir.

il se passe des trucs passionnants dans mon immeuble quand même.


(la prochaine fois je vous parlerai de la vieille du bout du couloir qui met du rouge à lèvres orange sur ses dents)

(ou pas)

///arms///

quand il n'est pas là, je réalise

comment il ne vacille (presque) jamais
combien il semble sûr de nous
comme les doutes disparaissent

je voudrais qu'on soit tous nus en chaussettes là tout de suite.

mercredi 29 avril 2009

leap of faith




c'est miam-les-poils saison 2 qui commence, avec plus de bave et de vomi, et, au moins autant de musique, de get 31 et de nudité.


tu parles même pas d'amour?

bah non, tu t'es cru où?

mardi 28 avril 2009

i wonder


how much you are missing me.

dimanche 26 avril 2009

it's my party (and i cry if i want to)

C'est le nom du nouveau blog auquel vous avez échappé, de peu (je me réserve d'ailleurs le droit de me relancer dans cette migration un autre jour, quand l'envie me reprendra).
D'ailleurs, rien que de l'écrire, ça me redémange. je devrais profiter de ce dimanche familial pour me lancer dans cette entreprise périlleuse, parce que là, franchement, le faichomètre est à 200...

Les tantines qui s'engueulent, le maire du 16e prend cher, parce que la place en bas de l'immeuble avec tous ces vélib, tu comprends, c'est vraiment honteux, et puis les jeunes à trottinette c'est pénible aussi. Non, Hubert ne reprendra pas de glace au lait d'amande, et les macarons il aime pas trop. Pas de café, ça les tuerait, tous les ancêtres... Dommage, ça aurait donné un signal fort, un café, un top départ, on y va, chacun sa cane et son manteau, barrez-vous merde.

Pas de café, et une engueulade vieille de 75 ans, gong, c'est la 597e reprise, les gants sont usés, à peine moins que les participantes. On s'étripe sur la table, on voit plus rien mais on gueule fort, c'est tout ce qui nous reste. On regarde le petit dernier, il a un joli menton, mais de mon temps on habillait pas les enfants comme ça, tu vois, les poches c'est vraiment inutile, qu'est-ce que tu veux qu'ils mettent dedans à ct'âge là. On mélange les prénoms, les pinceaux, les torchons, mais non, t'avais pas 18 ans à la Napoule. Et Herman, le brillant aviateur? Ah bah non, c'est pas lui c'est l'autre, celui de la cousine au manteau rouge, et d'ailleurs, il est pas aviateur lui, c'est l'autre.

Je me fais chier comme à 7 ans, impuissante sur le canapé en cuir de ma grand mère, celle qui plantait des couteaux dans les murs et se descendait une bouteille de porto à l'apéro en regardant la petite maison dans la prairie, la première diffusion. Je me fais chier comme un dimanche, celui où tu n'écoutes même plus tes pensées, parce qu'elles t'emmeneraient trop loin d'ici, parce qu'elles te feraient passer pour un ultra gauchiste, dernier concept à la mode, même dans l'express ils en parlaient.

Mais il parait que l'ennui c'est bon. Mangez-en.



jeudi 23 avril 2009

book club du jeudi

« On ne peut pas vivre en accusant les autres de son malheur, parce qu'être malheureux c'est aussi un choix, mais un choix de merde. »




Carlos Salem, Aller simple, éd. Moisson Rouge.

(faut pas s'arrêter à la couverture moche. à l'intérieur, c'est bien)

mercredi 22 avril 2009

breathe




Isa se lève du tapis terre de sienne pour aller chercher sa boîte de mouchoirs leader price et la jeter devant moi et ça me fait rigoler intérieurement, ce moment où elle croit que je vais pleurer, mais non, il fait trop beau sur ma vie aujourd'hui tu vois.
Je fais ma maligne, limite je crâne et elle me dit jsuis fière de toi.
J'ai envie de musique amplifiée, de bière et de mec tout nu.
Faut juste que je passe au yéti club et que je nettoie le pipi du chat du tapis avant.

c'est peanuts.

mercredi 1 avril 2009

Fiiiiiiiiiilllllle

Les demis et les mojitos me font de l'oeil, mon ascèse est bientôt enterrée pour de bon. Pour fêter ça, ou plutôt parce que j'ai croisé anna sophie lapix l'autre jour et que ça a dû m'inspirer, j'ai acheté des low boots pour putasser avec ma Névi qu'on n'appellera plus Névi parce que c'est puéril il paraît.
ça plus le sac de dame de gérard, jsuis 200% plus fille qu'avant.

d'après l'oracle qui me fait causer, je découvre le bonheur d'être parfaitement imparfaite (y'a pas à dire, elle a un certain sens de la formule, la femelle gourou de ma dynamique sensationnelle). me voilà donc presque officiellement guérie, du genre tu passeras me voir toutes les trois semaines, maintenant. je vais pas te lâcher mais trois semaines c'est bien, tu vois, le temps d'amonceler les petits bouts de désespoir passager, de les coller soigneusement dans ton cahier de devoir à la maison et de les digérer un à un, toute seule, comme une grande fille imparfaite ou de les cracher, tous ensembles, une fois tous les vingt et un jours, à celle dont tu entretiens le penchant pour les manteaux en animaux morts. je tricoterai donc dorénavant mes pelotes de déjections mentales et printannières sur un rythme moins que bimensuel. mon parachute émotionnel post baby blues.

ça plus ma première cuite de 2009 qui pointe le bout de son nez, jsuis 2000% plus en joie qu'hier mais moins que demain.

comme un wock, comme dirait Nadiya

dimanche 15 mars 2009

sale puceau

Non, parce que j'ai rien à voir avec celui de Carlos, promis juré craché. D'ailleurs ça m'est arrivé qu'une fois de dépuceler un mec, et franchement je crois pas que je recommencerais. No offense, hein, toi le collègue philosophe de ma copine de fac. J't'aimais bien par ailleurs. Je me souviens bien d'avoir ricané toute une soirée avec toi et les autres, à écouter Tired about sex de Weezer, enfin surtout les 45 premières secondes parce que c'était ton passage préféré, ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Au pieu aussi tu te repassais le début en boucle, incapable de conclure. Notre histoire pathétique s'est terminée d'elle même, après un concert de Pulp je crois, c'était l'époque. This is hardcore. Karmiquement parlant je me suis souvent demandé si j'avais bien fait de pas te le dire, combien c'était pénible la façon dont tu baisais. Après tout, c'était plus mon problème, mais pour toutes les suivantes, celles qui aimaient aussi Weezer et Wietgenstein, c'était pas très cool je dois l'admettre. J'ai failli te revoir, un soir, mais t'as pas pu venir à la fête parce ta copine avait une cystite. So be it, comme dirait Christian Slater.

Et j'avoue, hier je me suis fait dépuceler au niveau sac de dame chez un certain Gérard D., genre c'était écrit sur ma tronche que jamais j'étais rentrée dans une telle boutique, et que, comme me l'a si gentiment demandé le vendeur, "c'était la première fois" que je me faisais offrir un tel cadeau (j'ai pris chocolat, comme couleur, même si ma mère penchait pour le orange, parce que le jeune homme à lunettes m'a dit que c'était bien, pour un premier, chocolat). J'avoue, j'ai eu une pensée pour toi, mec.

bah dis donc, tu viens plus aux soirées

Le cerveau (mon cerveau liquide pour cause d'ingurgitation de séries tv à haute dose et d'impossibilité de se concentrer plus de 10 minutes sur une quelconque activité intellectuelle) fuit par les seins. Et l'envie d'écrire avec.
Heureusement que Carlos tient bon et brise notre grève (j'ai toujours su que t'étais de droite, mec) et que de son côté Pixie fait des émules parmi les fans d'Indochine (ah aha ahahaaa).
Parce que moi, c'est misère bloguesque et riendutoutàraconter en ce moment ma bonne dame...
J'avance même pas sur mon tricot, c'est te dire.

Bon, demain c'est mon anniversaire, ça fait un peu d'actu. Il parait que mon cadeau est si fantastique que je vais devoir en parler ici (suspense).

mardi 10 mars 2009

les enfants gâtés et les concerts ratés

la vraie question
c'était
combien de temps je pouvais rester chez moi sans sortir avant que my sick brain ne déraille again.

les réponses m'échappent

faut que je retourne voir l'oracle qui me fait causer.

parce que là, vraiment

vendredi 27 février 2009

(by popular demand)

y'avait par la fenêtre un ciel gris et la tour montparnasse, une fraîcheur atmosphérique dans la chambre et un lit qu'il fallait faire descendre une ou deux bonnes minutes parce que je pouvais marcher mais pas encore sauter.

y'avait un calme assourdissant et l'odeur du repos, juste troublé par le ronron de la couveuse qui bippait parfois ses 35°.

y'avait toi, bien sûr, sans toi j'aurais eu peur du fracas de ce réveil et des cris qui étaient sortis de ma gorge.

et y'avait lui, celui qui ne s'appellera ni ringo ni zadig, le boulet de canon comme elles ont dit.

on a attendu le soir et dans le silence on a regardé passer ce vendredi qui ressemblait bien au premier du reste de ma vie.


(j'y peux rien c'est les hormones)

mercredi 18 février 2009

je hais les femmes enceintes

moi j'ai pas d'iphone pour passer le temps
j'aurais dû déconnecter mon cerveau durant cette heure de préparation à l'accouchement, ça aurait été meilleur pour mon karma

au top des questions cons sur la mise bas et les suites de couches:
(ça c'est du titre glamour)

après combien de temps mon ventre sera-t-il de nouveau plat?
jamais, mais tu peux toujours y croire, hein, ça marche bien pour angelina jolie et heidi klum, alors.....

il parait que c'est interdit de manger et de boire en salle d'accouchement, comment survivre?
tu crois vraiment que tu vas mourir de faim en 12 heures, ventre à pattes?

et si je veux une épisiotomie?
(marche aussi avec une césarienne, une péridurale, un enfant)
t'es une grande malade, toi...
pour te répondre: bah non, on choisit pas, c'est injuste et terrible, mais t'auras beau prendre ton joli stylo plume et écrire le plus beau projet de naissance du monde, ça se passera jamais comme tu voulais.

est-ce que je vais faire caca quand je pousserais?
c'est fort probable. la partie fun du truc c'est que 1. tu t'en foutras complètement (t'as un peu autre chose à penser) 2. tu sentiras rien du tout (même sans péridurale, cette sensation là passe un peu au second plan, si tu vois ce que je veux dire) 3. c'est pas toi qui nettoie (nice)

et mon transit?
toute absorbée par ton rôle de jeune maman épanouie, tu ne pourras pas vraiment t'exprimer sur ce sujet dans un premier temps, c'est vrai, vu que les premiers jours, pas de transit, tu oublieras même que tu as parfois eu besoin d'aller sur cette drôle de chose blanche avec un trou. t'inquiètes, faire caca avec une épisio fraîchement cicatrisée est un moment de bonheur inoubliable qui arrivera bien assez tôt.

est-ce que je dois acheter tout ce qu'il y a sur la liste?
si tu veux financer les prochaines vacances au ski de ton pharmacien, oui. sinon, tu peux direct retirer un truc sur deux, voire deux trucs sur trois de cette foutue liste.



Et n'oublies pas, toute question commençant par "j'ai lu sur internet" se terminera par mon poing dans ta gueule, meuf.

dimanche 15 février 2009

cornflakes

au hasard, pour continuer sur le thème des céréales:


massage your mate



(je sais pas ce que je préfère, son short ou son regard)

à la flèche d'or hier soir, y'avait pas mal de cons imbus et de crétines prépubères malgré l'interdiction d'entrer aux mineurs. mention spéciale aux deux dindes des toilettes, qui se plaignaient que les autres filles ne pissaient pas assez vite, mais qui n'auraient pas laissé passer leur amie qui était moins deux de se tremper le collant.
il parait qu'à paris on peut pas manger tard et bien, je crois que l'adage se vérifie encore une fois, même avec des frites surprises.

chaque instant passé à deux, à partir de maintenant, a des goûts de dernier, alors laisse-moi me resservir de céréales steupl', on va pas se prendre la tête pour ça.

faut aussi qu'on trouve un deuxième prénom, autre chose que ringo, hein.

mercredi 11 février 2009

cafeine craving




aujourd'hui, j'hésite à faire beau, comme le temps, de l'autre côté de ma fenêtre.

je relis mon mois de juillet, ma prose amoureuse et sevrée de sa présence.

il me reste tout à faire sur ma to-do list de rock star.


il me reste tout à faire.

beautiful

"le talent c'est pas d'en avoir qui compte, c'est de progresser toujours", dit le chaman bourré.
"le chauve est bonnasse avec ses lunettes" dit paulette enceinte jusqu'aux dents.
"je fais la moule" dit pixie, en mode fatigue.
"putain, c'est pas du tout du funk, carlos" dit jojo tendu-alcoolisé.
"j'ai faim" disent ray et carlos, de concert.
"bonsoir, et merci richard lornac" dit b.alone, christique enfant-huitre coiffé comme thom yorke aux grammies.

"tu peux pas rester là si t'as pas de pass backstage" dit le vigile engoncé dans sa polaire.

genre

backstage au nouveau casino, moi?

putin ça s'arrange pas. (m'en fous je connais le barman du café charbon)

mercredi 4 février 2009

oh putin

j'avais oublié



le zénith des nkotb



c'est ce soir

and now, confuse the cat

funny pictures of cats with captions

Ce matin j'ai cru décéder d'ennui pendant qu'un docteur essayait de m'expliquer que j'allais accoucher mais que il suffisait de respirer et de courir devant la vague de la contraction (je résume, hein, parce que ça a tout de même pris une heure de cours magistral, celui où tu te dis quand même que ce mec n'a pas d'utérus et ne connaitra jamais ce qu'il t'assène en te regardant de haut).

Cet après-midi j'ai lutté pour pas m'endormir, genre j'ai des trucs à faire, mais j'ai abdiqué vers 17h, sans avoir rien avancé. un vague sentiment de lose m'étreint...

Ce soir, chaispas, j'irai bien manger des sushis dans le resto trop beau là bas au bout de la rue. Mais je pense qu'ils sont tous au poisson cru. Alors je vais peut être finir la soupe liebig qui meurt dans mon frigo.

L'actu de la journée, c'est quand même que je me suis réconciliée avec le chat, qui préfère le chauve depuis qu'il habite avec nous, et qu'on a même fait la sieste ensemble. Il était temps, j'allais arrêter de le nourrir.

C'était quand même mieux quand je postais des photos des seins de Névi, je trouve.

ouais.

lundi 2 février 2009

impardonables

les mots de djian
j'aurais jamais cru que ça fasse écho
je lis que des anglo saxons, ou presque
et d'ailleurs, en ce moment, je lis même plus

bref, djian, sur france inter, ce matin, sous la neige, qui parle de son roman
"survivre, c'est pas le mot. il faut continuer"

border épiphanie le lendemain de la chandeleur, quoi

samedi 31 janvier 2009

c'est samedi, c'est bain de minuit

je crois qu'il y a trop de reggae et de dub sur nova OU je crois que je suis trop vieille pour supporter le reggae. j'ai pas fumé depuis... putain je compte en années maintenant.
oui je sais, ça fait penser la oldest music-related joke (aka que dit un rasta quand il n'a pas fumé? ::::: "c'est quoi cette musique de merde?" ahahahah).

du coup ça fait penser à la best one, je saute du mouton au cheval, ou du coq à l'âne, c'est le côté j'ai passé presque tous mes derniers samedis soirs avec la réincarnation des grosses têtes et sans picoler, fallait bien que ça m'atteigne un jour. brefbrefbref
the best music-related joke ever, qu'il va me falloir créditer parce que sinon, scandale à la maison, quoi tu m'as encore piqué une vanne pour mettre sur ton blog, si ta mère faisait pas des boulettes une fois par semaine j'te quiterais tout de suite j'te prie de me croire enceinte ou pas enceinte, hein.

donc, la blague du guitariste qui habite avec moi et mange les boulettes de ma mère:
c'est quoi un musicien qui vient de se faire larguer par sa meuf?
:
:
:
:
:
:
:
un sdf avec 10000 euros de matos


roflmao, comme on dit à viry-châtillon, les mecs

b.alone c'est bon, mangez-en!

alors c'est un peu paul williams meets polnareff (promis, no pole dance ni polpot), forcément ça me parle, y'a un piano, et une guitare aussi et c'est au Nouveau Casino le 10 février.
jdçjdr, hein

samedi 24 janvier 2009

wock'n'woll attitude

(j'peux pas m'empêcher de la poster celle-là)



la requête de l'année



jsuis prem's sur les chaussettes ac/dc, la gloire n'est plus si loin

mardi 20 janvier 2009

self trash

au début, quand j'étais jeune et belle (que j'avais l'âge de sskizo, quoi), je dessinais. faut comprendre aussi, en licence de lettres, l'overdose de mots n'est jamais loin. alors je faisais des peintures chelous, je croquais des mecs à poil le samedi après midi et je modelais des petites sirènes et des ogres avachis dans la terre glaise de graphigro.
comme disait l'ex pute de mon mec de l'époque, "y'a quelque chose, là, qui s'exprime et c'est pas mal". bon, c'est aussi à elle que je dois le magnifique commentaire "elle a un gros cul mais elle le porte bien", fallait bien que je lui rende hommage un jour....
j'avais pas énorme de répartie à l'époque, j'ai laissé pisser cette conne et je suis retournée tirer sur le joint et finir mon crâne de primate en pâte à modeler.

après j'ai écrit. parce que y'avait internet et que j'avais bien vu que des gens doués pour les arts y'en avait des pelletées, et que je faisais pas du tout partie du top 5000.
après j'ai écrit, parce qu'on m'a dit que j'avais une belle écriture, et qu'une fille qui lisait autant que moi, bah c'était pas possible qu'elle écrive pas.
après j'ai écrit, péniblement, des micro bouts de moi, pour avoir encore l'impression de me cacher un peu.

et puis maintenant, il faut que je parle. il parait que mon inconscient a besoin que je dise des choses à voix haute. bizarre. j'y arrive pas, pas encore. je fais le trajet inverse des enfants, je retourne aux sources et il faut que je parle.

alors je me tais.

lundi 19 janvier 2009

ouèèèèèèèèèèèèèèèèè




moi aussi, chuis une bloggueuse sans tête

(ahhahahahahhahahaha)

dimanche 11 janvier 2009

c'est pour les chiens?




bon
elle commence pas si pire que ça, cette année. loin de la mine, au frais dans l'appart' le plus mal isolé du monde, avec stalagmites sur le vasistas de la cuisine.
cette semaine
j'ai fait le shopping le plus glam du monde chez h&m, au programme un pyjama, une polaire, des chaussettes ac/dc et rolling stones. j'ai finalement reposé près de la caisse le yogging noir qui complétait ma panoplie. potentiellement pas assez moche.


+

emotional dynamique - devoir à la maison, pour toi aussi, lui dire ça:
j'ai pas besoin de toi (j'ai envie de toi). tu n'es là que parce que tu en as envie.

lundi 5 janvier 2009

la bien bonne année




(on va dire que c'est ma résolution 2009)

mais c'est la seule, hein, à part la réhabilitation du poke comme mode unique de communication. parce que bon, trop de mots, trop d'emo, trop trop trop.

je vous la souhaite bien chouette (vous l'avez bien méritée)