mardi 30 décembre 2008

débrief

isa a un manteau de fourrure type Cruella, blanc cassé avec des petites taches un peu partout, qui la drappe jusqu'aux chevilles. Tu l'attends dans le lobby du centre de dynamique émotionnelle. Des canapés bas en cuir, deux fauteuils assortis, des lampes pour diversifier les sources lumineuses et aux murs, des panneaux de bois. Ou plutôt, des murs en bois. Deux teintes, pour te réchauffer l'âme et les yeux.
Dans la deuxième salle, celle où l'on attend plus, les fauteuils sont starkiens. T'as l'impression qu'ils vont te piquer le cul malgré le coussin à imprimé tribal qui y trône, ou qu'au moins, tu n'y logeras qu'une fesse, ce qui n'est pas loin d'être vrai, plutôt deux demies fesses en fait. Les murs sont en liège et la moquette sombre. La pièce est très grande, normal, on t'explique, on y fait des séances de groupe. Ce qui explique la pile de matelas gris à l'entrée. T'hésites un peu, là. Le sexe à plusieurs c'est pas trop trop ton truc.
Isa explique l'importance des mots (no kidding). Des mots qui doivent sortir, qu'il faut dire. D'un coup, t'as une voix de fillette. C'est pas que tu te sentes ridicule, non. Pas vraiment. Juste que ces mots sont plus lointains que tu ne croyais. Mais ce sont les tiens. Enfin, on dirait.
Pas de grosse révélation, non plus. Ouais tes problèmes avec les mecs c'est lié à ton enfance, ta famille, ton père, ton grand père et tous ceux avant qui ont abandonné femme et mômes pour une plus jeune/plus folle/plus autre. Peu importe que la vie se soit chargée de les faire payer d'une certaine manière, tu portes ça en toi, oui. Alors on va bosser là dessus, t'es d'accord? Ouais, on va essayer, après seulement on pourra dire que ça marche pas, de dire à voix haute des quasi mantras, c'est pas possible que ça m'arrive à moi, tout ce bonheur, et puis aussi c'est pas parce que c'est incroyable que ça n'existe pas. Ouais ça fait new age for dummies. Ouais t'es pas encore complétement convaincue. Ouais mais Isa te fait la bise en partant, à la semaine prochaine, t'oublies pas d'apporter du cash cette fois, les manteaux en fourrure, ça coûte, hein, en entretien.

samedi 27 décembre 2008

bonjour lapin

(parce qu'au moins un lapin sur terre me lit)

j'ai quelques jours d'avance, mais je proclame d'ors et déjà que 2009 sera l'année de la meuf. Et que j'ai deux ou trois célibataires à caser, et que no way qu'ils le soient encore en 2010.

et sinon, pour noël, j'ai eu un casque qui tue tout pour stopper le total look apple, des tonnes de bd et, évidemment, le coffret dvd de my so called life (hi jordan!)

et là, bah en attendant de faire soigner ma dynamique émotionnelle par une professionnelle, je compte les jours jusqu'à celui où je pourrais retourner au hammam, remettre un pantalon normal et boire des mojitos aussi.

mais sinon, ça va, hein.

dimanche 21 décembre 2008

le couple de la lose

quand on arrive, elle a déjà la main sur sa braguette. ils tournent à l'affligem, la seule bière qui m'ait jamais fait vomir (et sur le quai du métro), c'est dire si c'est mauvais signe.

lui, gros cul ptite bite, hésite mollement à lui tâter le cul, qu'elle a de fort appétissant d'ailleurs. elle a soigné son look, sa jupe et ses bottes, mais pas vraiment son maquillage, elle devait pas avoir envie qu'il la prenne pour une pute. autour d'eux on prend les paris, coucheront, coucheront pas?
le résumé des épisodes précédents: c'est l'ex de son meilleur pote, il a des scrupules, elle a juste envie qu'on lui tire les cheveux ce soir.

premier diagnostique: c'est mort. il est déjà minuit, il est déjà cuit, elle a les yeux mi-ouverts, moins que ses jambes, mais pas assez pour assurer quand ils rentreront ensemble. ils devraient déjà être dans le taxi, elle devrait déjà avoir la main dans son slip, il devrait arrêter de vouloir être réglo avec elle.

en live, direct from the bar, on l'entend dire (lui): on couchera pas ensemble ce soir. jolie tactique, mais son aveu ressemble trop à la vérité. pas ce soir, ouais. elle se lève, descend aux chiottes, sans voir qu'elle traîne accrochés à sa botte 3 mètres d'écharpe noire en grosse maille et la plupart des espoirs des mecs présents ce soir.

pathétiques et en plein débandage, ils finiront d'animer notre soirée vers 1h30, et tous les paris les plus fous s'envoleront dans leurs pelles trop mouillées, leurs ultimes titubations au milieu de la salle, et un dernier shot de vodka pure.

c'était pourtant la boisson des princes de la baise bourrée.

(je suis déception)

the white one

je me rappelle un épisode de friends, où rachel ("qui a tout piqué à béné de hélène & les garçons" spéciale dédicace) se tape un trip sur un bouquin de développement personnel pour meufs.
je me souviens plus grand chose si ce n'est une vague histoire de lac intérieur qu'il ne faut pas laisser polluer, les fans me corrigeront, bien sûr.
l'idée, c'est de croire en soi, comme souvent dans les livres qui parlent mieux être et macro bio.
c'est un peu le message que j'ai reçu hier soir, après un bol de udon à la cantine et un tiramisu spécial culpabilité, dans un bar qui feels-like-home même quand j'y bois pas d'alcool.
arrêter de chercher l'approbation dans le regard de tous les autres, c'est un peu ¨bon sens près de chez nous¨, mais ça va être ¨top priority sur ma shopping list¨ comme dirait jenny del pino.



vendredi 19 décembre 2008

secret girls

j'ai jamais aimé les filles qui ont un lien qui m'échappe avec celui que j'aimais/j'ai sauté/j'essaie d'oublier
c'était certainement les prémices de ce qui me tiraille maintenant
ma façon d'être jalouse sans le montrer
j'aimais pas les filles qui connaissaient mes mecs. point.

la vérité c'est que les relations entre moi et les filles-qui-étaient-là-avant sont soumises à un rituel de cooptation qui m'échappe et m'exaspère. j'attends qu'elles me disent, qu'elles se prononcent, qu'elles me valident, mieux que la précédente-pire que la précédente- t'as vu son cul?

plus jeune je m'en foutais, je me sentais légitime et je regardais les autres avec des yeux qui sentaient la baston. maintenant que je me suis retrouvée plus d'une fois dans la peau de la fille qui trahit la cause féminine (=sort avec le mec d'une autre), je redoute d'autant plus l'heure du jugement dernier

j'ai peur de ce qu'elles pensent de moi
j'ai peur qu'elles pensent pour lui
j'ai peur qu'il pense comme elles

est-ce que ça m'empêche de faire la même chose avec les nouvelles meufs de mes potes?
je crois oui
en fait non, si je suis vraiment sincère

jsuis mauvaise pareil

j'arrive pas à faire mon top 10 de 2008

je crois que je préfère la version de britney à celle de lily allen
pour womanizer, jveux dire
parce que pour ce qui est de la culotte de cheval, je me sens plus proche de lily, bien sûr

mercredi 17 décembre 2008

(...)

il arrive un âge où les valises du passé et du pathos sont trop lourdes, et contaminent le plus joli des moments, un âge où tout fait mal, alors que rien ne déraille vraiment
je veux hiberner, rester dans ses bras, me sentir à l'abri, et j'arrive pas
trop de merde dans ma tête, de questions sans réponse possible, de peurs qui saisissent mes tripes, mon ventre, mon corps que je n'ai plus trop envie d'habiter
il faudrait que je règle mes problèmes, un jour
il parait que c'est normal, comme un boomerang qui me revient sévère dans la gueule, après quelques années de relative tranquillité sur la mer sereine de ma haine ordinaire
je n'ai plus assez la rage pour avancer malgré moi/mes peurs et mes incertitudes
quelque part, ça veut dire aussi que le bonheur s'approche

lundi 15 décembre 2008

monday night wishes

je veux retourner à l'instant où je t'ai déçu
là où tu as arrêté de me vouloir tout le temps
là où on imaginait pas être loin, là où la souffrance, c'était de ne pas se toucher

je ne veux plus être là, celle qui pleure de ne plus compter autant

je ne veux pas de ton silence, je ne veux pas te dire comment faire, je veux que tu saches
je ne veux plus être saoulante, insécure à en crever, me sentir à l'abri de rien
je veux l'insouciance de quand je te trouvais amoureux et que ça t'allait bien

je veux arrêter de croire que t'as laché ma main en route alors que c'est moi qui glisse
je ne veux pas te perdre et pourtant je fais tout pour

mercredi 10 décembre 2008

been there done that

hier soir, le trabendo, le froid et le pingouin sur le parking et puis une fin de première partie qui avait l'air un peu chiante, trop de monde au bar, tant pis ce sera pour plus tard, après...
et puis la révélation (ouais, parce que j'avais des préjugés, hérités d'un autre)
ouais en fait,
lykke li en concert ça tabasse ta maman

mais au début c'est bizarre, quand même, on dirait une soeur Olsen qui aurait fini son assiette de purée à la cantine et piqué les fringues d'Harry Potter (le deuxième effet compte double, à cause de la baguette – de batterie – qu'elle agite comme si elle voulait se faire virer de poudlard)
mais c'est quand même trop bien, hein, genre, si j'osais, magique.

(dance dance dance)






polathérapie

de mauvais poil un mercredi, blasée, lassée, froissée, crispée.
mais

Heureusement, j'ai reçu un mail de la femme de ringo pour m'annoncer la sortie de son bouquin de photos. et en pièce jointe, ça:


j'ai failli pas le reconnaitre, mais si, en fait, c'est bien lui.

(ahaha)

lundi 8 décembre 2008

c'est pas l'heure de new order, là?

c'est la phrase qu'on disait toujours avec blondie, quand on avait atteint le shot de trop, l'hiver dernier.
on ricanait bourrées, adossées à la colonne devant le bar du polack, et on attendait le moment où on pourrait chopper son regard de barman entamé (faut pas croire qu'on buvait seules, ni qu'on les commandait pour de vrai, les shots) et on hurlait le plus souvent, parce que faut pas croire (2) qu'on arrivait à maîtriser le volume de nos paroles embrumées...

"c'est pas l'heure de new order, là????"

parce que je connaissais rien de meilleur que cette chanson, dans le bar qui se vidait, limite on aurait dansé sur le zinc, si j'avais assumé ma putafrangitude.

En vrai, j'en connais qu'une qui le fait pour de vrai et avec classe, de danser sur le comptoir. et comme de par hasard, c'est elle qui m'envoie ça aujourd'hui (merci):


je peux qu'enrager d'avoir pas connu ce truc énormissime, mon hiver 2007 aurait peut être encore plus glam (hum) (j'aurais même mis des bottes à talons rien que pour pouvoir me la raconter la dessus)

mercredi 3 décembre 2008

upside/down

on fait tout à l'envers, le cul avant le ciné, l'enfant avant la fin du premier mois
je le connais depuis 10 ans, et j'en suis encore à rougir quand je parle de lui à mes collègues...

on finira peut être par se draguer quinquagénaires.



mardi 2 décembre 2008

Post post hibernation

Mon "si je meurs demain", ça fait au moins une semaine qu'il est dans ma tête, le tribute to pixie tributing to carlos, mon épitaphe à moi, parce que oui, c'est une jolie idée.
(alors)
Moi, si je meurs demain, j'aurais chanté du Michel Sardou dans un karaoké chinois, mais jamais porté vraiment de chaussures de fille, j'aurais pas eu le temps d'appeler mon fils Zadig, je ne saurais pas si j'ai eu raison d'y croire si fort parfois. Si je meurs demain, j'aurais roulé des pelles à au moins deux rouquins, un israelien, et quelques autres, mais zéro brésilien, j'aurais essayé la peinture, la sculpture, l'agriculture, l'écriture, la relecture, j'aurais joué (très mal) du piano, et démontré au monde mon incapacité totale à chanter juste, et à faire du théâtre. Si je meurs demain, j'aurais passé plus de temps à le connaître qu'à le toucher en vrai, plus de temps à être son amie qu'à coucher avec lui. Si je meurs demain j'aurais enterré léon, réveillé quelques démons, combattu ma peur de l'obscurité, trouvé une famille, perdu certaines amitiés que je pensais solides, mais aucun des kilos accrochés à mes hanches, mes bouées sauveuses qui me servent autant d'excuses que de paravent.
Si je meurs demain, j'aurais noyé ma mélancolie dans l'alcool, la musique, les mots des autres et les miens, j'aurais suffoqué parfois, crispée de ne pas y arriver, jamais, j'aurais souri aussi, j'aurais tenté de voir 'the big picture' comme Bailey dans grey's anatomy, m'envoler, m'écraser, m'apitoyer. J'aurais été encore une fois cette fille-là, celle qui vole l'homme d'une autre, encore une fois. (Si je meurs demain, je me réincarnerai en crotte de nez de la mer, c'est sûr.) J'aurais pleuré devant des inconnus plus que devant ceux qui comptent, j'aurais tenu sa main à elle, et senti sa main à lui sur mon épaule juste quand il fallait. Je n'aurais pas dansé en minijupe sur un bar en flammes, je n'aurais pas essayé tout ce qui était sur notre liste, mais j'aurais connu le délice de sentir que ce serait possible. Juste possible.

lundi 1 décembre 2008

l'impact de nos ex

Parce que j'en ai parlé avec le photographe drogué n°1, avec Névi, avec Pixie aussi...
Parce que c'est mon prochain chantier, celui qui va me bouffer le cerveau, celui qui peut-être va changer quelque chose, aussi.
Parce que tout m'y ramène, les chemins détournés, les mots d'enfants, les chansons qui passent, les coups dans mon estomac, aussi.

glam monday

Lien"The Secret History of Kiss" by Ron English
ok je veux retourner à San Francisco, genre, maintenant...

mercredi 26 novembre 2008

speechless

ce matin, une vidéo, deux affiches
putin, les gens sont tellement doués que ça commence à faire chier.





lundi 24 novembre 2008

j'ai fait littéraire, tu vois

« On ne reçoit pas la sagesse. Il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner » Marcel Proust

the sunday epiphany

On a trouvé un remède aux dimanches soirs qui donnent envie de râler non stop (enfin presque): un concert, du rock, fort, une première partie efficace from Glasgow, et le groupe qui fait se pâmer toutes les jeunes filles au pair américaines de Paris, Death Cab For Cutie.

J'avoue que l'entrée en scène était un poil moins travaillée que celle de Trivium (tiens, ils sont pas morts, Enigma) mais le reste, c'était bien mieux, même sans boire de bière, même si juste à côté y'avait comme d'hab le seul Jackie de la salle (oui, le lanceur d'applause, toujours à contre temps, celui qui lève les bras bien haut pour applaudir au début de la chanson, et qui attend que la salle le suive, et qui attend, et qui attend...)

et l'épiphanie, alors?

Y'a pas que Chris-thank-you-all-for-being-such-a-great-audience-Garneau qui a eu droit à son relooking cette année.

Et Ben, lui, c'est plutôt TRÈS réussi.

avant, c'était un peu George O'Malley/Geek-Next-Door
(un indice sur ton écran: c'est celui qui a des lunettes)




Maintenant:



ouais, c'est Jordan Catalano.

(YES i need you so much closer)

vendredi 21 novembre 2008

y'a cette chanson de Cat Power





qui s'appelle Metal Heart,

téléchargée presque par erreur dans une compil Matador que j'ai jamais écoutée en entier.
sauf voilà, celle-là, je l'ai rencontrée dans itunes au détour d'une après-midi de fin octobre.
et depuis, impossible de m'en passer.
je fais rien qu'à l'écouter en ce moment (avec Second Chance de Liam Finn et puis une de Milemarker trouvée sur un backcatalogue)
elle me fait devenir monomaniaque on dirait, alors que Cat Power, j'avoue, je connais pas bien, jsuis pas une fan de la première heure, et même pas de la dernière.

bah, là, elle passe sur fip, et je me suis demandée, si c'était pas toi qui étais derrière tout ça.

ouais, toi.

à tous ceux que je vais agresser aujourd'hui...

d'avance sorry.

vénère comme des cheveux plein d'électricité statique quand on enlève un bonnet dans le métro, un coquard le jour d'un rencard, un enfant de 3 ans gavé au sucre, un furoncle qui demande qu'à exploser mais qui se décide pas à y aller.

exemple 1: je lutte avec les éléments, marche devant la gare de l'est, me prends une bourrasque plein fouet, hop, une grande feuille d'arbre bien mouillée en plein dans lague. me retourne, me casse le nez sur une chaise de terrasse qui a repris sa liberté.

exemple 2: je veux écouter lykke li, parce qu'il vient de m'envoyer des mp3 d'elle et que ça a l'air cool. le téléphone sonne, je décroche (oui ça m'arrive) le plombier fait une dépression ne pourra pas venir me rappelle la semaine prochaine. damned, mais soit, je vais écouter lykke li, et là c'est le drame: matt pokora (ouais j'ai des vrais trucs dans itunes, moi). no good karma.

je volcanise pour rien ma frustration d'être là où je voudrais pas être, d'avoir à composer avec le bout de mes bottes mouillé, ruiné, avec la hiérarchie qui fait rien qu'à faire chier, avec la fatigue qui s'accroche à mes paupières. ouais, je sais que me plaindre aujourd'hui.

mais

il parait que je suis *pas* relou

jeudi 20 novembre 2008

merci madame la fée

ouais ouais c'est qui la plus forte?

c'est nora, ouais (comment ça t'avais pas remarqué mon new bandeau tout en bas?)

ouais je sais, ça déchire.


qu'est-ce tu veux rajouter à ça?

mercredi 19 novembre 2008

si t'es à paris ce soir

et que tu sais pas quoi faire, y'a Liam Finn au Nouveau Casino, c'est même pas très cher (17 euros et des bananes sur digitick).




moi j'peux pas y aller, j'ai un truc mieux à faire (crâneuse inside): secret girl et salade chez jeannette avec miss pixie. allez, sois pas jaloux, liam, next time...

melting post


(je comprends pas du tout le russe, mais elles sont pas mal les photos d'Anastasia)


Carlos a raison, on lève pas assez la tête pour regarder les nuages à Paris.

Peut-être que j'attends des mots qui ne viendront pas,
mais tant que la musique arrive, elle, i feel better.

Non je ne cèderai pas à l'hystérie ambiante des ventes presse qui font glousser mes camarades de bureau (oui je m'en fous, oui ils font pas ma taille chez erotokritos, et non j'aime pas Antik Batik, même pas en rêve c'est à la mode ce truc-là, ça existe que dans les pages des magazines féminins et dans les rédactions des susnommés).

Je ricane dans mon coin, en slim h&m de grossesse avec mon t-shirt des dernières soldes gap et mes bottes andré, j'assume mon côté ringue sur les bords et au milieu aussi en lisant burgalat qui vanne (facile mais drôle) la chanson française.

"BB: Indochine ! Enorme. J'ai adoré leur coupe de douille aux victoires de la musique... Ils étaient tous habillés en Jeanne Mas."

et sinon, je me disais ça, tout à l'heure:
Il faudrait créer une bannière "Amicale des blogueuses en noir et blanc accros au mojito et des twitteuses compulsives tendance underscore"

ah oui, et aussi
j'ai un peu peur du noir en ce moment. et très envie de pas travailler (comment ça, ça s'est senti?)

vendredi 14 novembre 2008

c'était vraiment très intéressant



voilà
(c'est tout)

jeudi 13 novembre 2008

et sinon

y'a ça aussi, dans le genre qui envoie de la bûchette sévère:


<3 Caryl Férey

j'ai commencé La jambe gauche de Joe Strummer

je surkiffe

sur la page de garde y'a ça:

We are accidents
Waiting
Waiting to happen.
T. YORKE


dans les 10 premières pages, en vrac:

"– ça doit vous faire un mal de chien, non?
– Contentez-vous de faire votre boulot, répondit Mc Cash.
Il flottait dans la pièce comme un avant-goût d'euthanasie."

"Ce n'est pas parce qu'on méprise son époque qu'on apprécie la solitude."

"Les femmes raffolaient de sa belle gueule de loup, de ses bras trop grands pour les laisser si mal aimées, de son sourire d'Apache quand il leur scalpait deux mots d'amour au fond du grand canyon (...)"

" Avec sa gueule de con, on aurait dit Sardou."

si ça tue pas, ça...

mercredi 12 novembre 2008

comme un dimanche de semaine

Fallait pas commencer à réfléchir à ça, dans le métro, ligne 14 sans chauffeur ni suicidés. J'avais pas trop envie d'entamer mon nouveau bouquin, qui avait pourtant l'air cool, rien que le titre me fait monter de 3 sur l'échelle de la punkitude. J'ai regardé les gens dans les yeux, pourtant je suis parisienne depuis tout le temps, i know better than that. (En vrai faut faire des ricochets de regard dans les fenêtres si on veut respecter la loi de la jungle tacite, et pas déclencher une conversation malencontreuse, on sait jamais, ILS pourraient vouloir parler, en plus.) Non. Ce soir, dingue ou épuisée, j'ai regardé les gens dans les yeux, et ça m'a fait penser à tout ce que je trouve dans son regard. Tout ce que je cherche aussi. Parfois, à force d'être côte à côte, à force de faire front ensemble, je le perds de vue. Sauf que ce soir, j'ai pas réussi à regarder dans ses yeux, j'ai juste fermé les miens, laissé couler ma fatigue et je me suis accrochée. J'ai serré ses doigts dans mes mains aussi fort que je serrais les mâchoires, j'ai attendu que ça passe, compté les buts à la télé, et puis je suis retournée chercher un prénom, parce que non, décidément, il aime pas Zadig.




ps
et sinon, Slayer, je crois bien que je secrète pas assez de testotérone pour apprécier à sa juste valeur ce groupe mythique. En tous cas, deux trucs:
- c'est la première fois que je vois une première partie qui a une meilleure balance que la tête d'affiche (et qui fait aussi bien l'hélicoptère à trois). c'était Trivium, pour ceux que ça intéresse.
- les concerts de métal, c'est la garantie de chiottes nickel, y'a moins de 10% de filles dans la salle, du coup, pas un bout de papier toilettes qui traîne, des wc immaculés, c'est presque trop de bonheur.

vendredi 7 novembre 2008

peanut butter forever

hahaha

maintenant que c'est plus ringard d'être américain,
peut-être que ça va redevenir à la mode d'être gros.

(ce post est sponsorisé par l'amicale du régime Zack Morris)

mercredi 5 novembre 2008

Latest crush


thx to Blondie, un crush plus avouable que madcon (je sais).




On dira que ça va, qu'avec cette chanson et du thé les nuages ont l'air de s'éloigner.

Et dans un bistro sur les faubourgs, avec un triplé entrée-plat-dessert (nan pas de café, ce serait trop), parce que ça va, hein, de se la jouer je prend juste la soupe, et de craquer sur le crumble pomme coing derrière, j'ai enterré la taille 36 que je ne ferais jamais, mes cheveux qui ont l'air de m'en vouloir aussi, les soucis de plombier, les envies d'ailleurs et les matins qui chantent.
Sans même l'aide du mari de la boulangère, qui lui donne du réconfort, ah ça oui il sait faire, je croise les doigts pour qu'elles y arrivent, toutes, celles qui se battent avec gdf, celles qui se sentent trop seules, celles qui veulent juste être tranquilles, et celles qui écrivent des mots au miel.

Je voudrais écrire des trucs beaux, je veux que ça aille, j'ai besoin d'une cuite.

et parfois, j'ai l'impression qu'on va s'en sortir.


lundi 3 novembre 2008

watching u

Je regarde mes stats souvent, j'ai des phases où ça m'intéresse vachement faut dire.
Y'a aussi des moments où je lâche complètement l'affaire, j'écris plus, donc je regarde plus si je suis lue. Comme pour mes précédentes passions internet je me lasse (dans l'ordre: les blogs de mères au foyer qui cousent des blouses pour leurs enfants, les forums de doctissimo sur les maladies vénériennes, les Blythes et leur monde magique et souterrain, les mp3 blogs, facebook, twitter). Ce qui est nouveau, c'est que là je me lasse moi-même, de moi-même (putain d'egotrip)...

Bref:

En ce moment je regarde mes stats et je vois que ce qu'on lit, là, c'est la genèse de ce blog. Le tout début (y'a pas de mal, hein, c'est aussi mon passage préféré). Et je sais ce que ça veut dire: ça fait longtemps que j'ai rien écrit de bien palpitant. Ouais, on est bien loin de mes douleurs de janvier dernier, pourtant si près.

Le constat c'est d'abord que j'ai guéri un peu mon besoin de drame (y'en a une qui doit trouver ça mieux). Pourtant y'a toujours ces mots qui trottent dans ma tête: i want more (i need more), comme une barrière pour m'empêcher de tomber dans le néant du tous les jours la même chose, tiens si on regardait la méthode cauet en bouffant des surgelés.

En fait, si j'y repense pas trop, c'est que j'ai surtout les boules d'avoir vécu ce truc, cette histoire toute seule dans ma tête, ambiance tu t'emballes comme si t'avais 14 ans devant un mec attrape couillonne, le miel et les abeilles, quoi. En fait non, je crois que j'ai pas honte de celle que j'ai été avec léon, mais je sais pas si j'aime trop l'image qu'il me reste de moi, du genre you win-i lose.

Alors, si un an après, il est mort et enterré, fini-rasé-effacé, s'il ne reste de cet hiver-là que le cul-le mojito-la photo, et le (bon) réflexe de toujours vouloir tout vivre plus fort (because i want more), pourquoi j'arrive pas à vider mon dernier carton, celui qui retient, rangée serrée entre les autres, sa photo?

Peut-être parce que ça n'a plus rien à voir avec celle que je suis maintenant.


vendredi 31 octobre 2008

Qotd, sex & drugs & point mousse

"La grande question du moment c’est est-ce que la passion est nécessaire, ou est-ce que c’est juste une merde marketing intenable qu’on nous vend tous les jours à grand coups de grey’s anatomy et de rimes de dionysos." ©jeno

je suis d'accord, même si je dois avouer mon ignorance crasse en matière de rimes de dionysos.

(ok elle date un peu ma quote, mais je suis malade pour de vrai alors on m'excusera, et en plus, quand on voit mon niveau d'up-to-date musical...)

bref
je m'aperçois d'un truc:
va falloir bosser dur pour remonter mon niveau de punkitude rock'n'rollesque, là, après mes histoires de tricot.



oui mais bon, pas facile quand on fait que boire du mojito pour de faux (mode d'emploi: remplacer l'alcool –miam l'alcool– par, au choix, de la limonade –miam mais bonjour le diabète– ou du jus de concombre – mais bon, là, j'avoue, faut bien bien connaître le barman, parce que c'est pas vraiment sur la carte ce genre d'arrangements)

donc, question: un week-end gerbe & gastro, ça fera illusion, nan?

et puis le 11 novembre, je vais voir Slayer en concert, peut-être même sans bouchons d'oreille (jsuis crazy)

alors???Lien

jeudi 30 octobre 2008

shameless

j'avais déjà fait un coming out phil collins je crois

bon voilà mon dernier crush de mauvais goût, pas validé par la blogothèque

j'oblige personne, hein, mais moi, ça m'aide bien le matin, cette chanson.

thx to kitkat girl, qui m'a fait découvrir ce morceau apparemment déjà number one du top 50




mardi 28 octobre 2008

ou pas



en random sur itunes
je lâche le casque, qui grésille d'un côté
je tapotte l'oreillette (on sait jamais)
je récupère le son
la chanson a changé

random magic=
idiotheque

(ça faisait longtemps)

lundi 27 octobre 2008

faut que j'arrête de traîner sur ffffound


"firestarter" by dave roth


contente d'attendre un garçon, ouais ouais

chez carlos

y'a des dessins de bon iver et de gens dans le metro
des croquis de chiottes
des mères qui repassent les slips
et puis un peu tout le bordel pareil que dans sa tête

faut y aller, quoi

(c'est mon pote et c'est choupitrognon ce qu'il fait avec son sang)

dimanche puissance 100

hier soir, j'ai tricoté en regardant les experts dans mon lit après avoir monté un meuble ikéa.
(c'était un peu dingue)

ce soir, je crois que, en plus, je vais me faire une tisane.

vendredi 24 octobre 2008

sugar please

quand l'hiver se pointe, que les cons pleuvent, et que même respirer pèse
quand je suis trop fatiguée pour marcher, et que la vie, c'est trop dur
je rajoute un sucre dans mon thé

c'est con mais ça change un peu tout

(bon, et si tu connais pas les photos de snailbooty, vas-y fonce)

nice try

mais bon, octobre, c'est plus ce que c'était
y'a un truc weirdo(©pixie) dans l'air, j'arrive à écrire que des mails, et que à elle.

je regarde passer les twits comme un ragondin pris dans les phares, je lis des agonies que je ne comprends qu'à moitié, mais je n'arrive pas à demander le pourquoi, je muette.
j'ai dit 350 fois "shit" hier, je sais même plus comment ça m'est venu, mais c'est là, et puis c'est tout.




vendredi 17 octobre 2008

no more seasons

17 °

il faisait 17°, c'est ce que disait la pharmacie en face de la terrasse où je me suis arrêtée 3 minutes en sortant du bureau.

17° et j'avais froid comme en hiver, mal et à cran comme après une journée où rien ne devient jamais mieux

pire que dans une mauvaise pub pour crème hydratante des couches supérieures de l'épiderme, je me sentais agressée, le visage qui crie, les jambes qui pèsent et l'estomac qui tremble

pourtant rien de (très) grave, c'était même pas l'hiver, il faudrait attendre encore un peu pour les envies de soupe à la châtaigne, de thé et de couvertures en polaire sur le canapé.


17°, putain, à 19h13, il faisait 17°

mardi 14 octobre 2008

geek fun



The State of the Web - summer 2008 © Matthew Inman

(roflmao, comme dirait l'autre)


hey hey

look what i found



saytropcoule

lundi 13 octobre 2008

girlfriendz (pas mon point fort)

y'a pas grand monde que je suis depuis longtemps

surtout les filles

des qui me connaissaient y'a 10 ans, j'en vois plus qu'une, vraiment. et encore pas souvent, puisqu'elle a choisi l'exil au pays de la frite.

des qui me connaissaient y'a 5 ans, j'en vois plus que deux je crois. et encore, pas si souvent que je voudrais, parce que je sais pas trop me battre avec le temps qui me sépare d'elles. j'ai lu là un joli post, parfois, je saurais pas trop dire non plus si elles me manquent.

des qui me connaissaient il y a un an, ouais je les vois. ça me parait plus facile aussi. dans l'immédiateté du souvenir, la proximité de la douleur pour certaines, la quotidienneté de nos échanges aussi. de là à en conclure que j'ai la mémoire et l'affect d'un poisson rouge...

le seul qui me connait depuis longtemps, que j'ai jamais perdu de vue vraiment, celui que je retrouvais toujours comme la veille, inchangé, égal, pareil, rassurant, c'est lui. maintenant qu'il est dans mon lit, que je dois subir ses j'ai-mal-à-la-gorge-je-vais-mourir (fuck, les gars, c'est quoi ce gène du souffrir en silence qui vous manque), qu'on partage une soupe et qu'on s'endort devant la nouvelle saison de grey's anatomy (jamais rien vu d'aussi chiant, remarque), je sais pas trop s'il va continuer à être ce qu'il était, mon témoin du temps version étoile filante, et je me demande surtout comment je vais faire pour être amie avec des filles comme j'ai pu l'être avec lui, sans changer, à égalité, pareilles et pareilles, un truc rassurant, quoi.

vendredi 10 octobre 2008

oh merde

qui a relooké
chris-petit-elfe-excusez-moi-de-vivre-thankyouallforbeingsuch
agreataudience-garneau?


(pour mémoire)

Please explain


photo volée à ceux qui l'ont prise (sans scrupule)

Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi ça fait déjà trois fois que je réfléchis à l'opportunité de m'abonner ou pas aux Inrocks, pour la simple et bonne raison qu'ils veulent m'offrir un lomo?

(parce non, décidément, je lis pas les Inrocks, et j'ai pas du tout envie de m'y mettre)

(et que en plus, j'ai déjà ledit appareil photo chez moi, qui prend la poussière sur mon étagère en attendant que je pose enfin un rtt pour en profiter)

jsuis débile

mercredi 8 octobre 2008

Particuliers à particuliers

C'est l'heure des petites annonces (non je vends pas mes bottes, je les aime bien en fait)

- un bon pote veut se marier, à Paris, et inviter une soixantaine de personnes, dont sa mémé qui n'aime pas trop les chiottes à la turque, et ses potes qui fument donc il leur faut un endroit qui combine habilement dedans dehors et qui soit pas trop cher (parce qu'il a pas trop été augmenté cette année, et qu'en plus il a tout dépensé à New York cet été) (ouais je sais, c'est dégueulasse les gens qui passent leurs vacances à New York et viennent ensuite nous narguer en plus avec un bonheur couplesque qui fait sourire même les célibataires les plus aigris) BREF BREF, si jamais quelqu'un connait un plan sympa sur Paris ou à portée de RER, je suis preneuse (après ça il me sera éternellement reconnaissant et c'est bon pour mon ego, et je serais sûre d'être invitée, alors merci d'avance pour lui, elle et puis moi aussi.)

- Bobby et Névi cherchent un appart' (ouais, re, y'en a marre du bonheur couplesque qui fait sourire, etc etc). Dans Paris, vers Bastille, Répu' toussa toussa. Du genre beau et abordable, classe et charmant, fromage et dessert, ascenseur et terrasse. Si jamais vous entendez parler d'un truc, pareil je prends, je fais suivre, et merci pour eux aussi.

La prochaine fois, j'écris un truc beau et intéressant, enfin j'essaie (parce que là j'ai un peu la pression après les comms d'hier).

lundi 6 octobre 2008

seems like forever ago (for emma)

C'est dingue le nombre de posts que j'ai écrit dans ma tête depuis jeudi dernier.
Ouais, jeudi dernier, ouais, le concert de Bon Iver, les larmes ni de joie ni de peine, le mouchoir de Nora, le silence et le début de Flume.

(Le constat aussi, on se touchait plus quand on était pas encore ensemble. Sur le mode je rigole parce que je veux pas passer pour une chieuse, mais bon, voilà, c'est dit. On buvait plus de bière aussi, si je me rappelle bien, genre 4 ou 5 pendant le concert de Phoebe Kildeer.
bien sûr c'était avant,
comme on dit
comme si on était vieux, finis, désexués pour de bon.)

Flume et en 3 secondes, l'odeur de la colle du parquet dans mon appartement encore nouveau, le soleil contre la joue, le manque de lui qui frappait fort, le lit tout petit, le corps triste d'apprendre à redormir seul et tous les messages qui rythmaient mes heures. Vendredi 13, vendredi 14, vendredi 20, et les autres aussi.
.
Peut-être elles étaient un peu tristes, en définitive, ces larmes. Peut-être qu'on peut pleurer parce que ce truc d'il y a 4 mois, c'était ma vie d'avant et qu'on guérit jamais de ce qu'on a pas eu le temps d'être.

c'est ma vie avec toi avant qui me manque.

jeudi 2 octobre 2008

OMG

they're back (for real)




ouais ouais, eux, le 4 février... au Zénith...
(j'hésite)

mercredi 1 octobre 2008

La honte

je suis border d'ouvrir un blog de fille juste pour poster ça, mais bon, faut assumer son côté conne, comme Emma Daumas (pourtant j'ai plus de 30 ans, promis).

il fait pourtant pas beau, j'ai pourtant passé un lundi de merde et un mardi pas bien meilleur. pourtant ça va pas toujours très bien, je gère ma déprime au coup par coup, avec toujours cette impression de n'appartenir à rien, de n'être à ma place nulle part. et puis aussi, en vrac, le boulot qui fait chier, redormir seule quelque jours, le sucre qui reste ma dernière drogue, l'alcool qui me manque, c'est indéniable, Minouche qui me lit plus, mes nouvelles bottes que je sais pas trop assumer en fait, et puis la formation qualité des écrits, qui me fait douter et me rassure à la fois, le temps qui me manque, toujours, tout le temps, et parfois l'impression d'étouffer, comme du temps de Léon, sur le mode j'y arrive pas (BORDEL)

alors oui mais non, je vais pas ouvrir un blog de fille pour ça, mais putain, ils pourraient mettre du stretch dans leurs jeans slim pour femme enceinte chez H&M quand même. (tas de cons)

mardi 23 septembre 2008

haha




Your Band Name is:



The Blow Up Falafel

lundi 15 septembre 2008

in the meantime

c'est pas joli de vouloir faire croire que c'est que sa faute à lui

parce que bien sur que non

on ne guérira jamais, ni lui, ni moi de ce qu'on a été un quart de seconde, avant de s'embarquer pour de bon dans ce truc là, avant de plonger à la vitesse de la lumière dans ce couple qu'on avait même pas pensé être en vrai

les cuites étaient plus drôles quand on les partageait
et moi je ressemblais moins à une caricature de dimanche soir en jogging devant les experts, avant

ce qu'on aurait pu être nous manque, impitoyablement
faudrait digérer

mais j'avale pas,
non

god i hate sundays

je me demande si je pourrais vivre sans lui
mon côté romantique à deux francs me répond non
moi je crois que si
comme si je ne faisais que me payer le luxe d'y croire pour deux

(ou pour trois)

jeudi 4 septembre 2008

scars & shit

j'ai toujours chéri mes cicatrices, parce c'étaient (aussi) des parties de moi
et j'ai beau pas aimer mon corps, d'une manière générale
c'était, si jamais on m'avait demandé (on m'a jamais demandé, note), la partie que je préférais de moi, celle qui raconte mon histoire
ma route, mes chemins

mes choix et mes erreurs aussi

mais celle-là je crains bien de vouloir la gommer
parce que ces jours-là, ces nuits là, la façon dont ils m'ont marquée, c'est bien plus grave que ce que j'aurais cru
comme si la profondeur de ces angoisses là m'avait atteint, enfin, moi qui plane à 5000 tout le temps, sur mon vaisseau karmique type albator que rien ne peut plomber
parce que oui, j'ai toujours cru que rien de vraiment terrible ne pourrait m'arriver
(et en même temps, là, je me fais une montagne de ce truc, alors que je sais pas si j'ai raison de penser comme ça, de me laisser atteindre comme ça, toucher comme ça, couler comme ça)


peut être que je devrais pas lui en vouloir parce que j'ai l'impression que c'est (beaucoup) plus simple pour lui
et juste profiter de la coolitude qu'il dégage,
et que j'interprète à tort comme de l'apathie
(redevenir easygoing ou le perdre, j'ai peur que ça se résume à ça)



peut être qu'il faudrait que je me refasse confiance un peu
ça a jamais été mon truc remarque

ou tenter la méthode de la fille à qui je pense, not giving a shit (thx grl)

dimanche 31 août 2008

after all

ce qui compte, c'est pas de choisir avec quelle main, ou à quelle heure, ou comment procéder
ce qui compte c'est que j'ai envie de mettre ma main dans ce slip nom de dieu

(ouais, ça va mieux, moi)

mercredi 20 août 2008

Rest Now, Weary Head!

ce matin dans le métro j'hésitais entre poster ici ou sur vie de merde
je croyais plus que c'était possible d'avoir mal comme ça, de prendre des décisions comme ça, d'être à terre, et de rien voir que le noir au bout de la route
ce matin, y'avait 4 paires de pieds, des baskets prada, des mocassins à franges, des converses bleues et des ballerines noires, 4 paires d'yeux aussi en face de moi, qui me regardaient pleurer comme ça, sans faire un bruit, du genre de tristesse qui coule tout seul.
ça faisait longtemps

il dit que demain c'est une nouvelle histoire qui commence, j'ai bien peur que ce soit plutôt la fin, demain. la fin de notre chemin.

j'écoute Get Well Soon, j'aimerais que ça soit vrai.

mercredi 6 août 2008

i'm just killing time

ce matin, pour changer, car j'ai déjà écouté mon ipod deux fois en classant les chansons par ordre alphabétique, je me suis dit, c'est parti. classons les chansons d'après le compteur d'itunes, pour voir quelles sont mes préférées, mes moins aimées, mes addictives.
donc
on relève les compteurs

j'ai écouté 101 fois weird fishes de radiohead me dit itunes.
enfin, genre 101 fois au bureau, entre 10h et 19h les jours de semaines.

(c'est pas non plus le score du siècle.)

je passe le temps, j'ai même réécouté true love waits, presque même pas mal, hein. presque pas envie de pleurer, presque pas les boules. presque.

ça tourne pas mal dans ma tête en vrai, je gère pas trop la vacuité de mes soirées, ma sobriété, ma solitude aussi. je me pose des questions à la con, j'appréhende l'arrêt de l'absence (un peu).
je repense souvent à l'autre absent, à la folie de ces jours là, de ces nuits où je croyais mourir, à la bière et aux mojitos, à la vodka sous toutes ses formes qui devenait ma seule nourriture terrestre, à amy winehouse dans la rue le matin où. à radiohead et msn, au silence. à pixie qui m'écrivait comme elle souffrait, genre vraiment, à terre, en mille morceaux. comme y'avait cet écho, et puis rien, comme il y avait ces milliards de mots écrits dans le métro, et puis rien. rien de lui, rien qui pouvait me faire penser que ça changerait un jour et pourtant je m'accrochais à ce qui me faisait autant mal que vivre. autant vivre que mal. à ce que j'ai cru vivre, à ce que j'ai cru comprendre, à ce qui me rendait dingue. à tout ce que j'ai oublié depuis. à comment je me souviens si peu de lui, comme je m'en bats les reins maintenant. comme son nom restera toujours ici pourtant, et comme il n'a jamais été là, presque jamais existé en fait.

je crois qu'il fallait que je lui dise au revoir ici aussi.



rien à voir, mais ça manque de photos de seins, ici.

rien à voir 2, mais j'ai lu les excellents papiers de nora sur les couples mythiques de la télé
jsuis Tristesse, y'a pas angela chase & jordan catalano bordel
peut être jsuis trop vieille et elle est juste ringarde cette série, mais quand même:

Jordan : "You know those guys? Up in the mountain?"
Angela : "What guys?"
Jordan : "Who make snow. Like, as their job."
Angela : "Oh yeah."
Jordan : "I would really like to do that."
Angela : "You mean part time, or..."


(et nate fisher & brenda, et j.r. ewing & sue ellen)
(bon ok j'arrête, je sais c'est marqué liste non exhaustive)

dimanche 3 août 2008

monday in ze sun

l'autre matin il m'écrit "that's love baby"
je sais pas si c'est le syndrome don't put baby in a corner, mais ça me fait du bien, anyway.

So, back to everydaybullshits:

the birthyears final battle (évidemment, ça va se jouer sur la musique, hein les gars)
77: Sex Pistols, Never Mind the Bollocks
79: The Clash, London Calling
83: ZZ Top, Eliminator
86: Bon Jovi, Slippery When Wet

je crois que c'est assez éloquent ;)




vendredi 1 août 2008

bon

j'ai mis son parfum ce matin
j'écoute postal service

ça va un peu mieux

bon c'est pas la teuf, mais faut pas trop demander hein

les nerfs

y'a rien qui me va, les heures ne passent plus. j'ai plus envie de rien, sauf peut être de vivre cette attente totalement seule puisque lui n'est pas là, évidemment.
être seule, m'enfermer, ne plus rien faire, même pas penser, même pas lire. rien, le néant et l'attente, juste l'attente, les heures et les jours.
plus que 7.

plus envie de faire d'effort, je déteste tout le monde de n'être pas lui, je hais ce qui me retient ici, ce qui le retient là bas. je sais ce que j'ai à vivre ce week-end, ce qui va me plaire, parce que je ne peux pas être que l'ado boudeuse et caractérielle que son absence a enfantée. ces choses là, prévues, ou pas, qui vont meubler les jours les plus longs, je les aime bien sûr. d'avance, je sais. que ça va être bon. que je vais aimer, même les curry wurst et baden au carré.

mais, putain, j'en ai marre de pas être vendredi prochain.

jeudi 31 juillet 2008

et point break 2 alors?

Avec Névi on bosse dans la news, fraîche, la news, hein. Alors forcément, parfois, on en reçoit qui nous rendent Joie et Bonheur dans nos petits coeurs de veuves du 8-9 août. Là elle m'a envoyé une bombe (du genre de la balle de bombe de boulette).

Je cite, texto, parce que j'ai promis, son mail qui m'a réchauffé pour au moins la fin de la journée
"un dirty dancing 3 pourrait arriver avec patrick "pancréas" swayze...
et ya même un jeu PC tiré du film qui existe, ouf

après ken, patrick saved my day"


Fifi RULZ

ah bah si, finalement, il se passe des trucs en ce moment sur le net mondial...

big up to fifi (mais non t'es pas trop grosse)

mercredi 30 juillet 2008

ok je me rattrape

(un peu)






là ça va mieux, c'est un peu moins ringard que phil (mais phil c'est bien aussi, hein, je me renie pas)

et si vous êtes sages et que je continue à me faire chier de cette force, je vous scanne la photo de Patrick Swayze parue dans voici cette semaine, pour prouver qu'il est pas DU TOUT BOUFFI, nom de dieu.

fennec love against all (odds)





et si on continuait d'exposer mes mauvais goûts musicaux et littéraires pour combler l'ennui sans nom qui me pousse à faire ces deux recherches passionnantes à peine mon ordi allumé:
- fennec (google image) merci elixie
- alec baldwin (wikipedia)
hein?

moi je dis une journée qui commence aussi fort que ça et une mission pour midi qui consiste à aller chercher 3 tubes de dentifrices ayurvédiques passage brady pour ma cousine de toulouse... putain, my life is getting better.


mardi 29 juillet 2008

(oups)



Ce que je préfère dans les amitiés fille-garçon c'est quand tu crois vraiment que ça va rester comme ça et que déjà tu sens le besoin de justifier, un peu comme te forcer à lui trouver un truc qui irrémédiablement te plaît pas, (comme si ça pouvait vraiment marcher juste comme ça, comme si ça finissait jamais à deux dans le même sac de couchage).
la phase où tu crois bien fort que "on se kiffe mais rien de sexuel"
moi si je me souviens bien j'avais dit un truc du genre "ce que j'aime, c'est qu'on soit assez intelligents pour que justement il se passe jamais rien de sexuel entre nous (tu comprends, ça gâcherait tout et puis on est au-dessus de ça)"
enfin, je dis ça je dis rien....

top ten (or eleven) books

The Wrong Boy, Willy Russell
La Conjuration des imbéciles, John Kennedy Toole
All Families are psychotic, Douglas Coupland
High Fidelity, Nick Hornby
Risibles amours, Milan Kundera
Accès direct à la plage, Jean-Philippe Blondel
Choke, Chuck Palahniuk
Shutter Island, Dennis Lehane
Les Belles endormies, Yasunari Kawabata
Les Forcenés, Abdel-Hafed Benotman
Quelqu'un d'autre, Tonino Benacquista

rien de bien original, en fait, juste des bouquins que j'ai toujours envie de relire, certains que j'ai bien dû offrir à cinq personnes différentes, certains que je ne partage pas sauf là, tous que je recommande, à tout le monde, tout le temps. mon back catalogue à moi.

Ps du lendemain:
putain j'ai mal j'ai mal j'ai mal je crois que mes jambes ne me pardonneront jamais
et finalement, en musique, je suis pire que 2007:



lundi 28 juillet 2008

how i finally met nora

(yes, not your mother)


y'avait des mycoses et un banc mais moi j'avais raté le début. y'avait une varicelle et un mec qui avait un peu trop rempli ses poches et on voyait la trace de son slip pépère sur son cul. y'avait des paquets de clopes vides par terre et des livres dans tous les sacs des filles à qui je parlais, des plans boulots et des niches éditoriales, du gossip blogosphérique et des jolis sourires. y'avait la fille qui parle le plus vite du monde, y'avait celle qui a les yeux les plus épuisés de tout paris. y'avait du name dropping musical, fallait suivre, de la bière et de la limonade, un café noir et aucun paparazzi.

y'avait débat sur les meilleures années, je penche pour 1977, d'autres pour 79 ou 86.
en y réfléchissant bien, 83 c'est pas mal stylé aussi:


non?

Résumé des épisodes précédents

En ce moment je lis. Et quand je lis j'écris plus. J'ai mis un peu de temps à calculer ce truc. Faudrait que je vérifie si ça me fait le même truc avec le tricot. quand je lis je me sens un peu conne pas vraiment légitime et surtout happée par les images qui naissent entre mes deux neurones pas trop connectés.
pas moyen de l'ouvrir après ça.





j'écoute les groupes de cet hiver, je suis trop 2007, pas ma faute si je trouve que mgmt c'est déjà fini, même si ça va bien avec l'été, les robes à fleurs et les pantalons africains.
moi je me revois dans un break sur la route pour aller en boîte. une nuit de mars qui ressemblait bien à novembre. je voudrais bien me sentir aussi entourée et en sécurité qu'à ce moment, là. j'aurais bien besoin du sentiment que rien ne pourrait être meilleur que calvin harris à fond dans l'autoradio de papa, et les gens qui marchent sur le bord de la route, et la boîte du bout du monde qui nous attend, avec des merguez qui crament dans la cour, et des danseurs au maillot parfait, parce que séverine esthétique™ c'est quand même de la bombe de balle d'esthéticienne.

je suis bonne qu'à être nostalgique ce matin, je vais inaugurer le club des quasi veuves du 8 août, trouver une piscine pour laver mes cheveux au chlore et recommencer les abdos fessiers au club med pouffes pour avoir une vraie raison d'avoir mal au bide, parce que là, vraiment je vois pas ce que je pourrais faire d'autre.


PS: le truc inutile et vachement intéressant
z'avez vu ça comment ça claque?
je crois que je préférais quand même quand deezer sortait des tubes de bon jovi quand on demandait bon iver (ça me donnait une bonne excuse de réécouter du bon jovi, ouais)

lundi 21 juillet 2008

thirtyone&insane

"I'm seventeen and I'm crazy. My uncle says the two always go together. When people ask your age, he said, always say seventeen and insane."
©Ray Bradbury



on saura jamais si on a eu raison.
enfin, si, peut-être, mais dans très longtemps.
en attendant ça fait juste chier de se retrouver pressés entre deux avions, à toujours attendre la séparation et à savoir toujours quand elle va arriver. la connaitre par coeur et l'attendre toujours, dans un début qui s'éternise, vivre un embryon qui n'a jamais le temps de grandir. je sais pas si c'est pas parce je suis folle ou parce que c'est juste pas facile d'être nous. j'ai juste l'impression que j'ai 5 ans là, et j'ai très envie de me rouler par terre en hurlant parce que je dois attendre encore 16 jours pour commencer à aimer mes dimanche soirs.

dimanche 20 juillet 2008

mi-carême

bon

je veux bien donner tous mes morceaux de poulet de tous mes plats, même ceux de ma salade césar.
le seul truc sur lequel je ne céderais pas c'est quand il s'agit de poulet rôti.
Voilà, c'est dit.

et sinon, ça va, hein.

pupute et amour are enjoying budapest, on dine avec alec baldwin qui boit une fois n'est pas coutume du lassi à la mangue, les vacances c'est bientôt, on fera le ménage plus tard, et les courses aussi, d'ailleurs on en a pas vraiment besoin de sopalin, on va plutôt manger du concombre et des tomates, il parait que ça fait maigrir.

le carême c'est mieux quand on fait une trêve aux alentours du 20e jour (en comptant les dimanches). une pause, le temps de 4 nuits, pour ne plus s'oublier. pour parler du loyer. pour boire du café froid et aller se promener.



jeudi 17 juillet 2008

faudra apprendre aux enfants à préfèrer les ailes





self-quote of the day before
"je suis pas tout le temps easy going, c'est juste souvent que j'en ai un peu rien à foutre"

voilà, non je suis pas une hippie obnubilée par le pardon, l'acceptation des autres et le karma. Je gère comme je peux les moments où je suis conne et/ou désagréable avec les autres, que ces autres me tiennent à coeur ou non. M'excuser et assumer que je suis pas toujours compréhensive, compassionnelle, et douce, c'est ce qui fait que j'ai pas trop à rougir quand on me juge. Mais c'est ma manière de faire, et je ne cherche pas à prêcher pour ma paroisse. Et oui, ça m'arrive de me comporter mal, et oui je le sais. et oui, aussi, quand je fais du mal je demande pardon parce que j'ai été au cathéchisme, même s'ils m'ont virée assez vite pour des prises de position un peu provoc et autres joyeusetés qui leur hérissaient le poil. Et me voilà à donner des leçons toutes pourries, alors qu'en fait, merde, faites ce que vous voulez. donc, ouais, on va dire que finalement je suis easy going souvent, mais que c'est surtout que j'en ai un peu rien à foutre. Je vais retourner au pays des petits poneys et des bébés animaux, en attendant que my love signe ce putain de papier qui dit qu'il renonce à tout jamais au blanc du poulet.



(vas-y clique c'est de la bonne)

mercredi 16 juillet 2008

I wanna be Fifi Trixibelle

donc
on aura noté que la chatoune de Névi c'est plutôt sa chevelure que ce à quoi tout le monde pense
ça se tient, hein
"une chevelure chatoyante"="une chatoune chatoyante"
c'est juste une question de vocabulaire mal placée, et puis bon, personne ne doute que sa chatte soit chatoyante itou. c'est juste qu'on se shampouine moins au klorane par là bas, on a pas les moyens.


cette précision étant précisée, le sujet du jour:

comment garder son sérieux quand la personne qui rédige ta feuille de paie s'habille comme un Mon Petit Poney ™ (et que tu as déjà vu sa chatte) (une fois) (et par hasard)?

(ok c'est un thème)



et sinon, message perso: pixie, on a un truc à régler au mojito, hein, il faudrait qu'on trouve un moment pour le faire, quand même. mais comme j'ai l'impression que c'est pas encore pour ce soir... deux - trois choses hyper importantes que j'ai à te dire:

J'ai lu voici et j'ai vu des photos des soeurs Geldof. Tu savais qu'elles s'appellent Pixie et Peaches? c'est fait exprès alors? (je vais changer de nom je crois, je peux être Fifi Trixibelle, dis?)


Et puis aussi, hier soir ton lecteur d'Israël m'a dit je cite:

tli.: c est nice ce qu'elle a écrit pixie au sujet de son australien
me: oui
tli.: je crois que je vais te quitter pour elle :)
me: t'as raison elle est mieux gaulée

je suis jalousie ;)

et enfin: tiens bon pour facebook, facebook saymal, faut pas replonger.

mardi 15 juillet 2008

Smoking-No Smoking

Depuis que je fume plus

je pèse une tonne,

mais y'a trois choses quand même qui me plaisent bien:

j'aime sentir l'odeur de mes cheveux à la fin de la journée, quand je marche sur le boulevard de magenta, quand j'enlève l'élastique, et que malgré les 27,5 degrés celsius ambiants et 9 heures dans l'atmosphère étouffante du bureau, ils n'ont pas fini de sécher. il reste cette mèche au centre, mouillée, humide et tortillée comme pas possible, qui libère d'un coup l'odeur de propre que je n'attendais plus, l'odeur du shampoing au citron que j'ai volé à névi, l'odeur du matin rescapée. miraculée. survivante.

j'arrive à reconnaitre quand ma mère utilise du sucre brun pour faire sa confiture d'abricots normands, parce qu'elle a fini le sucre blanc cristallisé pour faire la myrtille. la différence est subtile, l'odeur de caramel un peu plus forte, l'arôme fait son intéressant, traîne dans mon nez, me donne faim, mais il faut attendre, ôter l'écume, attendre encore, impossible de pas se bruler la langue sur la cuillère en bois.

mais surtout

avec mes mains désormais libres, je peux tenir mon verre de bière dans les concerts et lui toucher les fesses en même temps. et ça, c'est un peu le bonheur.

mercredi 9 juillet 2008

kiss

ça me tue de voir à quel point il a des mots et des réponses là où je me pose à peine la question.
comme il a des réflexes que je n'ai pas, comme il pense à demain, à après, alors que je ressasse des vieux souvenirs un peu stériles en me plaignant de son absence, en enchaînant les miss u et les j'ai hâte.
comme il a raison, surtout, d'être impatient et curieux de ce qui va se passer, de ce qu'on va se trouver en commun ou pas, de ce qu'on va savoir être deux.
moi je sais pas grand chose, j'ai une seule certitude, ce que j'ai rêvé de lui, c'est moins bien que ce que je vis.
j'attends de voir, demain.
j'attends de voir mais je ne m'inquiète pas, ça non. j'ai trouvé.



vendredi 4 juillet 2008

It wasn’t planned. The goal was to hibernate.

ok je découvre 3 mois après tout le monde, mais putain, une chanson de bon iver dans grey's anatomy, épisode 15 saison 4, c'est un peu énorme quand même.

sur ce

je vais regarder la suite, hein.

mercredi 2 juillet 2008

flashback


samedi dernier, vers 5 heures du matin je suis sortie sur mon balcon pour entendre un taxi partir et essayer de pas trop pleurer, parce que 40 jours c'est pas grand chose, il parait même que ça passe vite. en face, au dessus des toits, ça, là, la tour eiffel bleue, comme je l'avais jamais vue, allumée à 5 heures, et bleue.

samedi dernier j'ai serré les dents, un peu, et j'ai pris une photo, parce que je pense que je voulais pouvoir montrer ce truc, surnaturel, qui allait bien avec le reste de ma nuit.

samedi dernier à 5 heures du matin j'ai pas vraiment dit aurevoir, comme s'il se passait rien d'exceptionnel, et l'instant d'après je voyais ça, un truc qui ferait que j'oublierais jamais comment je me sentais, vide et creuse, paradoxalement, la nuit où il est parti à l'aéroport pour notre carême perso.


lundi 30 juin 2008

sorry (seems to be the hardest word)

c'est comme rappeler un ami qu'on a laissé de côté un moment. reprendre le chemin du blog, se trouver une excuse, y aller même si il faut le réapprivoiser, prendre conscience de ce qui s'est passé depuis la dernière fois.

hier soir je voulais pas écrire parce que c'était dimanche, parce que je hais les dimanches soirs, parce que c'était le premier des 40 soirs que je vais passer sans lui aussi.
je savais que ce serait sombre, peut être stérile, et en quelque sorte aussi pas bien, pas bon. c'était trop le moment, celui où on se prépare, limite à faire craquer ses doigts devant le clavier, allez je blogge. c'est l'heure, ça fait trop longtemps que j'ai rien écrit, j'ai des trucs à dire, merde, et mes stats alors bordel, t'y penses à ça.

et puis comme avec les potes que tu zappes depuis trop longtemps de rappeler, non en fait, pas ce soir, demain plutôt. (by the way, je repense souvent en ce moment à celui qui a décidé l'année dernière de ne pas avoir 30 ans, à celui que le surfeur n'a pas rappelé justement. à ce dernier message qu'il a laissé sur ce répondeur, pas à ce que ça aurait pu changer - à mon avis, rien- s'il avait rappelé, mais à ce qu'il peut imaginer, maintenant, lui, le surfeur, qui ne l'a pas fait, qui ne pouvait pas savoir, qui vivra toute sa vie avec ce truc, j'ai pas rappelé mon pote qui s'est suicidé un mois plus tard.)
demain quand ce sera pas le moment, demain quand il sera tard, quand j'aurais envie de regarder l'épisode 13 de la saison 4 de grey's anatomy, parce que je viens de le télécharger, parce que ça fait 6 mois que j'ai pas vu de série à part gossip girl et ça suffit pas gossip girl faut dire. donc j'écris maintenant, maintenant que c'est pas le moment parce que je viens de le voir sur ichat, parce que s'écrire en se voyant c'est mieux, parce qu'on est des branleurs à macbook et qu'il faut bien qu'on crâne un peu, même si en fait la gorge c'est pas ça, hein, ça se serre un peu trop vite tu vois, malgré les blagues sur mes voisins qui niquent, malgré les mots qui font naître des sourires et même malgré ses yeux qui rient d'être tout là bas.

j'ai peur de revivre certaines choses, surtout le manque, j'ai jamais su gérer. et là bien sûr c'est différent, là y'a la douceur, là y'a cette urgence aussi, de ceux qui n'ont su se voir qu'entre deux histoires, entre deux voyages, entre deux vies. entre nos deux vies qui changent à la vitesse de la lumière y'a ce petit espace où l'on a jamais passé plus de 48 heures. là bien sûr c'est différent, bien sûr. mais putain j'aime toujours pas me réveiller seule, et encore moins maintenant.

vendredi 20 juin 2008

i love america part two

parce qu'il y a une deuxieme partie de ma famille ici. moins americaine, juste un quart en fait. et je suis chez eux. dans noe valley habite ma cousine francaise et son mari americain. la j'ecris de chez eux, car ils ont le bon gout d'avoir une connection internet et un mcbook pro. si j'avais des c cedilles ce serait le bonheur. dans l'appart (enorme) il y a aussi les parents de ma cousine qui squattent, en attendant le mariage de leur fille. ca fait longtemps qu'ils attendent (elle a 46 ans).

ici on mange bio, meme les macaronis & cheese sont estampilles organic food et les pates sont en forme de peace signs (je rigole pas). heureusement que je m'echappe de temps en temps pour me reapprovisioner en m&ms au beurre de cacahouette et diet coke au splenda (parce qu'il y a plusieurs sorte de diet coke, une par edulcorant, plus les variantes a la vanille, avec ou sans vitamines, bref c'est la jungle au rayon soda, j'y passe des heures)

bizarrement, dans cet environnement tres green-correct et police, j'ai l'impression qu'on me parle beaucoup de merde. enfin, c'est pas qu'une impression. c'est une scato family reunion, et moi j'etais pas prevenue. j'vous epargne les details, mais c'est peut etre la derniere transgression qu'ils leur reste de ce cote la de la californie. parler chiasse et fiante de pigeon, en degustant une eau vitaminee avec belle maman qui n'a pas mange de sucre depuis 35 ans, et qui a deja quatre liftings au compteur. classe.


mercredi 18 juin 2008

i love america part one

blogger en qwerty
like, mission impossible pour moi qui ecris mes sms en toutes lettres. je suis trauma de l'accent qui manque, et je te parle meme pas du c cedille.

et pourtant, maintenant que j'ai quitte mes montagnes, ma petite maison en bois au creux des arbres de 50 metres de haut, maintenant que je suis finally back to civilization, a san francisco, je craque apres seulement 24h.
ouais je m'etais promis que j'ecrirais pas en sous francais
ouais j'ai encore une fois pas de parole.

j'ai quitte la premiere partie de ma famille folle, (la vraie). faut quand meme une petite presentation: mon oncle, c'est tony soprano em version pied noir immigre to the states 40 years ago. sa femme c'est bree version dallas, 100% texane accro au shopping avec 100.000 dollars de dettes. les trois enfants, du plus jeune (18 ans) au plus vieux (22), le fils de weeds version je vais au lycee avec un fusil dans mon truck, dexter version anorexique je hais mon pere et pour finir, un echappe de clerks, version je fais de l'electro dans mon garage.
ils vivent tous dans une maison en bois, au bout d'une route qu'ils ont du financer parce que personne ne va jamais la bas, apres bear creek, sur upper zayante road, 35 minutes de lacets qui te filent la gerbe meme si tu as pris un cafe sans sucre et sans creme au starbuck. 35 minutes de route qui monte et qui descend, et au bout, ni internet ni telephone, juste des oiseaux que t'as jamais vu en vrai, des colibris et des piverts... priceless

mais il a beau faire beau en californie, la montagne c'est un peu the shinning une fois la nuit tombee. je chante et je me cramponne a ma lampe torche. je pense a toi. je me croute le genou, je me troue le jean, je me casse la gueule. la nature ca a jamais ete mon truc.

vendredi 13 juin 2008

la note promise (2)

avec l'idée copyrightée blondie.

elle avait déjà inventé les soirées bières blackout et sodomie cet hiver.
elle récidive dans la file d'attente devant bercy, quand on partage 2 hot dogs et deux bières à 3, comme ça, sans prévenir, pour que je crache ma bière par les narines:

"on devrait faire des partouzes de smacks où on aurait pas le droit d'enlever ses fringues, pas le droit de mettre la langue, pas le droit de toucher en dessous de la ceinture"
comme des ados

je valide

j'adore même


(plus tard j'expliquerai bière blackout...)

tu sais très bien que tu me plais

ouais ouais



c'est toujours plus difficile pour celui qui reste on dit. je suis pas sûre.


mais

cette fois c'est moi qui pars.

et peut-être que tu n'y seras pas insensible, à ce vide.

maybe




(j'écoute bon iver)

la note promise (1)



d'abord, radiohead, c'était énorme (sisi c'est ce que disait le hurleur boulet derrière nous pendant tout le concert mardi, à peu près une fois toutes les 4 minutes, et oui c'est beaucoup). moi forcément j'ai (presque) rien vu de ce qui se passait sur scène, avec mon mètre-soixante-et-un (on ne se moque pas), sauf quand thom yorke jouait de la batterie à la fin et aussi quand il faisait l'intéressant avec sa petite caméra. du coup, j'ai regardé ceux qui étaient là, les miens, seulement, (pas le relou qui disait aux couples qui s'esquivaient 'ah ouais, ça donne envie de baiser c'te musique') et leurs visages à eux, les miens, ça valait tous les lightshows du monde. la tête de blondie et de mes homeboys, et de lui aussi, la bouche entr'ouverte, les yeux loin.
si si si c'était mieux que de voir jonny et le bassiste qui fait la gueule.


et puis,


les lumières comme ça, c'est comme si on étaient tous devenus synesthètes en même temps. un putain de miracle, arthur, j'te jure

jeudi 12 juin 2008

while you're sleeping

wouahhh mais il se passe plus rien ici, c'est la misère.
Je suis honte et abomination. je bois du café à 0h43, si ma mère me voyait... je n'ai pas encore fait ma valise et mon avion décolle dans 10 heures. je n'ai même pas envie de commencer en fait (j'ai retrouvé ma game boy, c'est l'essentiel). c'est un peu le thème de ma life en ce moment, j'ai la flemme style, j'ai pas le temps mais en fait si j'ai le temps, je trouve pas les mots, mais en fait si ils se bousculent plusieurs fois par jour dans ma tête, quand je marche, quand je vis et quand je subis, là oui les phrases déboulent, le réflexe de blogueuse compulsive, faut que je l'écrive ce truc. et puis non, je me connecte pas, pas le temps, enfin si le temps oui, mais la flemme aussi.
et la pression, et l'impression qui naît de mon fake admirateur, comme si je réalisais seulement maintenant que je suis réellement en train d'écrire et que y'a des gens qui me lisent (mode super niaise ON)

alors des trucs à raconter y'en a. et comme je pars pour 10 jours, je crois que je vais essaimer un peu (et ça fait très longtemps que j'ai pas posté 3 fois dans la journée)


mais si si


dimanche 8 juin 2008

trop fatiguée pour être légère

trop lourde pour écrire.


trop fatiguée surtout
du genre de fatigue qui te fait pleurer sans vraiment comprendre, sans pouvoir s'arrêter, sans raison non plus.

du genre qui efface ton sourire, alors que merde, ce que tu vis c'est quand même trente milliards de fois mieux que ce que tu aurais pu espérer.

du genre qui fait peur aussi, parce que ce penchant pour le sombre, merde (2), je pensais bien qu'il m'avait quitté. je souffre peut être du syndrome balle dans le pied (hein névi). si je faisais tout pour que ça soit moins bien, parce que oui, de toute façons, ce sera peut être jamais mieux que ce qu'on a vécu jusque là.

du genre de fatigue qui ressemble à une dépression, en fait, à 5 jours des vacances, à j-5 de l'avion, de la Californie et de toute ma famille de fous réunie à l'autre bout du monde.

du genre de fatigue qui me fait réaliser que au moins quand j'étais seule j'avais pas peur de partir. je m'inquiétais pas de la séparation, je ne craignais pas l'absence de lui.

du genre de fatigue qui fait chier, voilà


et sinon, ça va


et merci douk:



ps: le numéro entier de chronic'art est un fake, n'est-ce pas. je pense que tv-pat est un fake itou (c'est dommage il était fort pour les déclarations d'amour). ça fait plaisir d'y être anyway, c'est vraiment chouette juste d'en être, en fait.








jeudi 5 juin 2008

la portière, bordel!

je fais des déclarations en négatif sur le mode je t'aime quand même.

ça sort tout seul tellement c'est naturel.


si ça merdait pas tellement au boulot je pourrais dire que je suis 100% bonheur et socialisme en ce moment.

je râle même pas.
(je cherche des noises, mais ça c'est normal)

ce soir je me fais une soirée pizza testostérone et guitar hero à Issy-les-moules.
je suis Impatience.
je planifie un enlèvement du chauve bis retenu pour cause de loyauté amicale (on aura tout vu), ce serait trop dommage qu'il rate ça.

PS: non, toujours pas de scan de chronic'art, je me suis fait voler mon exemplaire par le Douk sous le prétexte forcément fallacieux de 'tu vas quand même pas faire ça au bureau, file moi ça je le scanne chez wam'. Ouais, ben je te félicite pas (et il est où ton skyblog miam-les-gifs d'ailleurs?)