lundi 21 janvier 2008

Oh no! not another taxi story

Oh, non. On va finir par croire que ma vie se joue dans des taxis. Ou que j'y passe tout mon temps. Ce qui est un peu le cas je dois l'avouer.

Bref.
Samedi soir: revival à donf'. Missions 2, 3, 4 et 5 et 19 et toutes les autres.
Samedi, Léon a laissé une preuve de vie. Otage depuis 4 semaines, mort et (presque) enterré, Léon a laissé une preuve de vie. Là. L'accident bête. Le truc que t'attends plus et qui te cloue, là. Alors, que faire?

Surtout rien, me dit Marie-Louise. Et me souffle ma conscience (enfin, ce qu'il en reste).
Surtout ne pas broncher. Rien faire, rien dire, rien.

Le silence pour une fois. Le silence qui vient de moi pour une fois. Le silence pour voir. Si c'est pas qu'un mirage. Pour voir. Attendre et rien dire. Dûr. En une seconde l'envie était re-là. Mangeait mon ventre. Si j'avais été épilée, sûr que j'aurais moins bien résisté.

Bon là, hier soir, mission 9 donc, ne pas répondre. Plutôt réussie.
Ok je ferme toujours pas les yeux à Place de Clichy. Ok je suis quand même passé là où on allait ensemble, voir si sa preuve de vie l'avait amené là aussi. Ok il y était pas et j'ai passé le reste de la soirée à le chercher dans toutes les foules que j'ai croisées. Ok, mais j'ai résisté. Rien fait, pas un pas vers lui. Putain j'étais fière, j'étais forte et j'avais quand même passé une bonne soirée.

Et mon histoire de taxi alors?
Voilà, voilà, deux secondes...
En rentrant je suis tombée sur un taxi gentil, qui a préféré me prendre moi plutôt que deux soulards énervés qui attendaient à la station de Belleville (c'était bien la première fois que j'étais pas la soularde que les taxis font semblant de ne pas voir). Et ce taxi très gentil m'a tapé la discut' parce que tu vois j'ai l'air plutôt sympathique et que je fais souvent cet effet là aux chauffeurs de taxi en mal de conversation et parce qu'il était très très soulagé d'avoir échappé aux deux autres qui tapaient tout de même sur son coffre comme des damnés -oui c'était un peu flippant, mais après le feu est passé au vert et bye bye les loosers. Et donc le chauffeur de taxi très très gentil qui me tape la discut' me branche sur mes origines. Il m'a dit que j'avais l'air exotique (ça j'avoue qu'on me la fait pas souvent, j'aurais dû me méfier). Et là, le voilà, là mon chauffeur de taxi très très très gentil qui me dit que je dois être portugaise, rapport à mes cheveux bruns tout ça.

Bordel, va encore falloir que je me refasse une couleur. Plombée, je suis plombée........

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors que tu es espagnole et que tu parles couramment... Ils sont nuls ces taxis.

paulette a dit…

lol (moi aussi je peux faire g33kette si je veux)
bah oui... en même temps, je commence à vraiment douter, quelqu'un m'a dit que j'avais un air de Lio comme ça... pronfondement, ça m'interroge pas mal.

Anonyme a dit…

Amoureux solitaires dans une ville morte
Amoureux imaginaires après tout qu'importe!
Que nos vies aient l'air d'un film parfait...

paulette a dit…

Vue comme ça, c'est toute l'oeuvre de Lio qu'il va falloir réhabiliter. Sans déc, à lire, ça a une autre profondeur tout de même...