vendredi 1 février 2008

Irae

(Ouais parfois j'aime bien me la péter avec un titre en Latin même pas correct.)


Avec le retour de la lose, come back de sa copine colère. Je suis très très vénère. J'ai très envie de hurler toute la journée. J'ai des injures plein la tête, un tas d'injures bien crades pour lui. Je lui pardonne pas alors qu'il n'y a rien à pardonner, ni même à comprendre. J'avale pas ses tentatives de me dissimuler. Voilà, je suis colère.

Putain c'est quoi ce truc qui me fait encore trembler mille ans après la fin? J'avais un peu l'illusion de m'en sortir, de l'enterrer plus chaque jour. De me détacher de lui. De mettre une distance bien salutaire entre mes souvenirs et moi. Y'avait quoi dans son corps pour que je le resasse encore, moi? Et y'avait quoi en moi pour qu'il efface tout comme ça, en se foutant bien du mal que ça me fait. De la rage qui monte et de la colère qui m'étouffe.

Le désapprendre j'y arrive pas. Ne pas le regretter non plus.

Et pendant qu'il refait l'histoire et s'efforce de croire que je n'ai jamais existé, je fais quoi, moi?
Je crève de me débattre. Je crève d'avoir besoin de l'écrire, lui, pendant qu'il me gomme.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

putain c'est flippant de lire tout ça. je crois qu'on vit exactement la même chose.

Anonyme a dit…

Si je suis un garçon et que je vis la même chose aussi, ça marche hein ?

paulette a dit…

Sskizo, j'imagine comme ça doit être flippant. ça me fait bizarre de penser que tu vis la même chose aussi, même si je me doutais bien que j'avais pas l'exclusivité de ma douleur.
Martin, je crois que oui ça marche et que malheureusement les Léon au féminin, ça doit bien exister.