samedi 9 février 2008

Last night

je l'ai revu.
je me suis confrontée à lui, à mon délire, à mon besoin de lui.
j'ai eu besoin que ça redevienne réel.
j'ai voulu lui dire
lui avouer

non je ne vais pas bien, non je me remets pas de toi, non je t'avale pas. je passe pas à autre chose, je suis bloquée.
je veux rien de toi
je veux juste m'assurer que tu m'oublies pas
même si tu peux rien faire pour moi
on avait dit qu'on s'aidait pas.
je veux te parler de moi
parce qu'on a jamais parlé.
parce qu'on s'est chauffés sur msn
parce qu'on s'est largués par sms
parce qu'on se voyait que dans le moelleux de l'alcool.
parce qu'on s'est jamais vus à la lumière d'un jour normal, d'un non-lendemain de cuite.
je veux te raconter moi
je veux que tu me connaisses
ça changera rien mais je crois que j'y tiens
même si ça me fait mal de te voir
même si ça me tue

6 commentaires:

Anonyme a dit…

and so what happened ??

paulette a dit…

and so what happened?
j'ai tout dit, tout sorti, tout murmuré. il me connait je crois maintenant. il sait qui il a laissé derrière lui. ça n'a rien changé, c'était pas le but. fallait juste que ça redevienne réel.
et la douleur que je trouvais trop virtuelle est revenue, pan dans ma face.
ça m'a tué
j'ai mal pour de vrai

Anonyme a dit…

je sais, j'ai la meme boule au coeur, le même cycle de manque/amour suivi de rancoeur/degout.
Je souffre.
J'ai honte.
Je l'aime.

Anonyme a dit…

Rentrer de soirée sans elle, c'est chaud aussi.
Genre dodo avec Guy le chat c'est cool mais ça compense moy'.

Bref passons.

paulette a dit…

ça dépend du chat...
t'as raison, passons ;)

Anonyme a dit…

Moi, j'en sors doucement mais ce fut long (un an en gros). J'ai ecrit, beaucoup, en esperant epuiser le vocabulaire pour dire la douleur, la souffrance et le manque. Mais, quand il n'y a plus de mots, c'est presque pire. Et le risque de fantasmer l'autre, la relation, aussi forte fut-elle, est, lui, bien réel.
Mais un jour, sans que l'on n'ait rien fait pour, et alors que l'on pense cette douleur eternelle, elle se transforme en un sentiment acceptable.