lundi 25 février 2008

Misc.

Déjà j'ai tendance à être morcelée. Alors quand je déménage huit ans en 4 jours sans arrêter de travailler parce que quand même ce truc il faut le boucler et y'a personne qui peut te remplacer tu comprends.... Et bien et bien je me retrouve un lundi soir avec des tas de petits bouts de trucs décousus et une furieuse envie de pas les foutre à la poubelle, d'en faire quelque chose de ces trucs que j'ai écrit dans l'urgence, parce que je sentais le besoin de poster mais que je pouvais pas.

Voilà. Par avance mes excuses parce que c'est un peu cavalier de balancer tout ça sans trier, mais j'en peux plus de ranger, faire des cartons et de trier...

Lundi dernier j'ai retrouvé mon précédent carnet de rupture. Un que j'avais complètement oublié, un carnet clairefontaine parce que mon stylo plume glissait mieux sur ce papier. Avec une couverture bleue parce que c'était ma couleur préférée. Et en première phrase ma maxime de l'époque: le futur est incertain mais la fin est toujours proche. une phrase de Jim Morrison parce que décidément j'ai jamais échappé à aucun cliché. Je me suis donc tapé une petite plongée dans ma décennie précédente et un vrai vertige de l'ex qui marque. De celui qui a laissé de vraies traces dans ma chair. Dans la chair de mes vingt ans. Curieux comme tous ceux qui comptent sont finalement des météores. Des matadors. Des matamores.

Mardi dernier je me refais un syndrome blog fan à fond. Je fais que la lire, et je reste muette. Je ne peux que regretter d'avoir raté les trois premières saisons de sa vie on the web. J'ai un peu peur aussi de voir ses mots dire mieux que les miens. même si je comprends que nos histoires diffèrent fondamentalement, les sensations restent assez proches. Je me ferai jamais à ce lien virtuel dans la douleur.

Mercredi dernier, je m'insurge. Faudrait voire à prévenir les gens qui font la grève de la télé depuis cet été, comme moi. Faudrait leur dire quand même que maintenant Confessions intimes (qui était déjà une émission de la boule de bombe de balle, faut bien le dire) est devenue une pub pour In Rainbows. J'ai bien cru entendre tout l'album dans les deux premiers sujets. Et ça m'a fait un choc quand même...

Jeudi dernier je croule de fatigue. Et j'écris n'importe quoi. Je me pose des questions que je vous épargne. C'est philosophique. En gros: si c'est l'absence qui crée le manque, comment se fait il que sa présence le génère aussi? Bref, je suis très fatiguée.

Vendredi dernier je me demande sérieusement comment il va. Est-ce qu'il a repris sa vie exactement comme avant ou est-ce que je reste une petite blessure dans son cv amoureux. C'est très présomptueux et aussi pas très bon pour mon ego. Je voudrais bien sûr l'avoir rendu fou et je deviens folle de voir que non.

Samedi dernier je meurs, je déménage, je meurs et je m'oublie, enfin, dans l'alcool et le sommeil.


2 commentaires:

pixie a dit…

Oh my god Paulette. Ohmygodohmygodohmygod comme disait l'autre. I am soufflée. I am trop trop trop flattée. Tu n'imagines pas, moi qui suis fan pareillement (de toi, hein), moi qui jalouse et envie tes mots (mais pas tes maux parce que ce sont les mêmes, même si comme tu le dis nos histoires diffèrent), bwef bwef tu n'imagines pas comme ça me touche.

Et ça, là : "si c'est l'absence qui crée le manque, comment se fait il que sa présence le génère aussi?" ... je me pose la même question. Il n'y a pas de réponse si ce n'est que voilà, c'est le principe même de la drogue. Hein. (c'est une grande camée qui te parle).

Merci, vraiment.

paulette a dit…

une fois de plus je suis muette. extrêmement flattée, et muette. complètement muette. j'ai essayé mille fois de t'écrire, de te dire combien tes mots me touchent, j'osais pas trop, j'hésitais toujours sur la forme. Bref

Voilà qu'on s'envoie des roses... et que c'est même pas la saint valentin.

bonjour les droguées!
merci toi en tout cas
merci toi