lundi 12 mai 2008

grand chelem

Prendre la tangente, mettre de la distance. Sur le papier c'était plutôt une bonne idée. Là, c'est moins évident. Le doute envahit tout, le manque exacerbe le désir. Les sens sont joliment altérés par l'abus de soleil, de sable et de varech.

L'extreme clubbing appreciation society a recruté trois nouveaux membres, les cascades de crevettes ressemblent plus à des rondes, mais l'essentiel est (comme toujours) ailleurs. Voilà, trois jours en tongs faits de petits riens, tout de même, ça m'aura permis de mettre du rouge sur mes ongles de pieds.

d'abord à trois
Les sourires, manger des pains d'épices au petit déj, rater un concert live d'eurodance turque, fuir l'homme à la chemise à carreaux et finir à boire de la tisane en jouant à bust a move chacun son tour sur la game boy.

puis à six
Manger des dorades et des petits pois, jeter le guacamole liquide à la poubelle, bronzer à travers les nuages, prendre 3 fois l'apéro dans la journée et diner en terrasse, aller en boîte en break, allongée dans le coffre, et attendre les transformistes qui n'arrivent jamais, subir le mix des djs sans bras et sans oreilles, danser la vie, chanter la vie, etc.

puis à quatre
Monter l'escalier sans fin du bout de la plage, respirer des parfums d'homme et de roses, redescendre doucement, lire connelly devant la laverie, trouver la trad tellement mauvaise et fermer les yeux, encore, finir par écouter Radiohead dans la voiture qui roule sous le ciel bleu qui sent trop les vacances, trouver ça beau, juste beau.

à deux pour finir
le macdo du dimanche soir, dans paris vide de gens et de sens, comme une ville sans la mer, useless.

Bon, c'était prévu, hein, ce week-end au terminus du train, c'était le reste qui n'était pas au programme (l'addiction aux textos, l'attente et le portable vissé à la main).

Je ne sais même pas ce que je ne veux pas. je veux juste (le) voir.

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